Empire d'Osabuñ
Il peut y avoir quelques spoilers mineurs, notamment dans l'exploration d'Osabuñ.
Identification
Le Royaume d'Osabuñ est la plus large entité politique de la Dimension Céleste, située au centre de celle-ci, dans une zone surnommée Terres d'Osabuñ.
Détails
Sommaire
Osabuñ est un large empire situé dans la Dimension Céleste basé autour de l’île de Oshin, une des plus grandes de la dimension. Il est sans aucun doute l’entité politique la plus grande de la dimension, mais malgré tout, il est peu connu des étrangers, du fait sûrement de la culture locale unique et des dangers uniques qu’on y trouve.
En effet, la culture des habitants d’Osabuñ est très divergente par rapport aux autres dimensions, et nombre des pratiques courantes voient des formes très différentes dans ce pays, que ce soit la Médecine, l’Alchimie, les Arts Graphiques, Musicaux, de la Lettre, ou de la Magie, énormément de concepts qui sont familiers à quiconque des autres dimensions devra les réapprendre dans ce large pays.
Osabuñ est aussi un pays de large tolérance, si quatre races détiennent les plus grands nombres de résidents, beaucoup plus y vivent dans des petites communautés, beaucoup de langues différentes sont parlées, beaucoup de religions sont pratiquées, mais tout le monde est accepté. Or, paradoxalement, les étrangers sont considérés comme différents, et sont soit vus avec curiosité, soit avec méfiance, mais jamais au même titre qu’un habitant du royaume, et chaque déviation du modèle de vie traditionnel est vu comme un danger.
Aussi, le dirigeant, nommé l’Obon, dispose de pouvoir absolu. Si un jour une nouvelle pratique ou une invention déplaît à l’Obon, elle est immédiatement abandonnée. Mais, paradoxalement, en aucun cas le royaume est une monarchie absolue, comme le pouvoir est toujours partagé entre l’Obon, la bureaucratie et les clans, desquels un constant état d’intrigue politique se déverse.
Mais Osabuñ dispose de monstres des plus uniques, nommés les Wëmñue, qui sont certains des êtres les plus étranges qu’un aventurier croisera. S’est donc autour d’eux que s’est développé la Magie de Purification, qui permet de les combattre, mais dont la science exacte reste un mystère pour beaucoup, qui pour la plupart viennent juste d’apprendre son existence. Celle-ci coexiste avec la Magie des Sceaux, magie dominante d’Osabuñ, qui est poussée à l’extrême avec de nombreux individus qui seraient considérés comme incroyablement doués, et avec les autres magies de manière bien moindres.
On y trouve couramment du Bois Céleste, bois ayant des propriétés flottantes, ainsi que divers sceaux et bien d’autres commodités comme de l’Encens Purifié, de la soie, du Crystal, même si la viande peut être plus rare que en d’autres endroits.
Histoire d’Osabuñ
Tous les livres d’histoires s’accordent pour dire que il y a très, très longtemps, dans la première des Milles Ères de l’Histoire, Sau jeta son premier regard sur le monde que Iñma avait créé. Dans ce monde se trouvaient des Humains, des Elfes, et des Démons, et de nombreux autres, tous vivant sur la grande île de Oshin. Ces peuples ne s’entendaient pas, et les Elfes, en premier, partirent à l’Est, puis les Démons à l’Ouest, et ensuite toutes les autres races au Nord et au Sud, ne laissant que les Humains au centre. Mais ce fut nul autre que Denüñ, qui, ayant senti la large migration des Elfes, décida de voir comment les mortels allaient. Voyant que tous sauf quelques Humains et quelques Singes Yan avaient abandonné l’île que Iñma avait créé spécialement pour les mortels, il décida d’agir. Il prit sa fille, Nüñ, et lui demanda de choisir parmi les personnes restantes qui serait digne d’être le chef des mortels. Elle choisit un jeune homme nommé Bon, qui était juste et plein de compassion envers les personnes de son village, qui en retour lui était loyal, même lorsque des bandits leur proposèrent des richesses et des aventures contre ouvrir les portes du village. Voyant ce bon choix, Denüñ appela Gyolyau qui discuta avec la famille de Bon des termes de l’union, et le mariage fut décidé. Les deux fiancés allèrent au temple le plus proche, chacun du côté où se trouvait leur père. Denüñ dit à Nüñ que ce sera elle et ses descendantes, et seulement elles qui auraient le droit de décider qui gouvernera le monde, et puis lui chuchota une série de secrets qu’elle passerait à sa première fille, et sur ce, Nüñ et Bon se marièrent. Ils formèrent un couple heureux, eurent de nombreux enfants, et Bon devint le chef officiel du village, titre qu’il donna à son premier fils lorsque les deux furent trop vieux pour pouvoir travailler. Ils moururent en même temps, et furent incinérés par Umguam même, qui prit leurs âmes et les emmena vers Denüñ, qui fit de Bon le quam des rois d’Osabuñ, et de Nüñ le quam de la Nüñshü. Et ce fut leur petit-fils Mgin qui fut le premier à unir l’île d’Oshin, et à fonder l’Empire d’Osabuñ.
Du moins c’est ce que dit la légende. Les débuts de l’Empire sont en vérité très méconnus, comme après le chaos de la guerre Ange-Esprit et la séparation de l’univers en 4 les mouvements de population étaient nombreux et rarement enregistrés. On pense que des Humains et des Démons se sont retrouvés par hasard durant la séparation des mondes dans le centre de la Dimension Céleste, et ils auraient été rassemblés sur Oshin par Alexandre le Grand sûrement dans le but de se créer une puissance loyale à lui. Pour cela, il est probable qu’il ait nettoyé l’île ainsi que les territoires du Cœur aux alentours de toutes traces des anciens conflits, expliquant la quasi-totale absence de traces de ruines dans cette zone. Les mortels y auraient été limités pendant un moment, mais leur croissance rapide grâce à la culture du Chœil encouragea une rapide organisation du territoire, menant à la formation de la première dynastie de Osabuñ, souvent nommée la dynastie Nüñ malgré l’absence de sources primaires sur cette époque.
Durant l’Époque d’Agnora, il est su que des migrations des peuples des trois dimensions se sont passées, avec des Humains du Nord peuplant quelques régions à l’Ouest, des Humains du Sud peuplant quelques régions au Nord, des Démons au Nord-Ouest, notamment sur l’Île de Tyänmu, et d’Elfes dans les régions d’Extrême-Est. Aussi, sur la fin de cette époque on remarque une relaxation des règles d’Alexandre avec les premiers signes d’établissement de cités majeures hors de Oshin, coïncidant avec des témoignages de la fin d’une dynastie à Osabuñ (quoique il n’est pas su combien de dynasties ont précédé cette dernière, ni même si c’est celle nommée Nüñ).
C’est durant l’Époque de Clarté que les plus décisives évolution dans et autour de Osabuñ prennent place. On sait que très tôt il y a eu l’immigration des Singes Yan à l’intérieur de la dimension, dans les archipels à l’Est immédiat du Cœur, qui sont notables pour avoir peu après établi une dynastie enregistrée sous le nom de Sak, qui est notable comme c’est la première pour laquelle des documents ont directement survécu. Si certains sont des réécritures de notamment de la littérature, la plupart sont des documents originaux qui pour la première fois créent une tradition historiographique, qui s’est créée notamment dans un but de se légitimiser face à une histoire de dynasties humaines ou démones. Ces documents notamment racontent d’une ère où même Oshin était divisée, avant que la famille Sak vienne et réunifie Osabuñ, qui est souvent théorisée comme étant la même époque que celle post-chute de dynastie à la fin d’Agnora.
À la même époque, mais certainement après la migration des Singes Yan, d’autres acteurs majeurs de la Dimension Céleste font leur apparition au nord, notamment les Shayaka, formant leurs premières nations. On pense aussi que c’est à cette époque que les Ptéromys dans les Îlots de Roches deviennent une espèce intelligente.
Mais la dynastie Sak ne sera pas infinie, et finira par tomber, formant un cycle où une dynasties se forment, entraînant un âge d’or jusqu’à que, corrompue, elle soit mise à pied par soit le peuple soit une nouvelle dynastie. Ce cycle continuera de nombreuses fois, et peu à peu étendra les frontières de ce qui est comprit aujourd’hui comme l’Empire d’Osabuñ.
La dynastie actuelle est celle de Cu, une dynastie humaine fondée après une guerre menée par un peuple guerrier récemment installé qui aurait résolu en la conquête totale de Osabuñ si les anges n’étaient pas intervenus au dernier moment. Les Cu se chargèrent de reconquérir tous les territoires perdus grâce à l’élan donné par l’intervention angélique, et forcèrent la dynastie Pëng la précédent à abdiquer comme ils les accusèrent d’avoir saboté les défenses d’Osabuñ pour leur profit. Il y a environ 80 ans, après l’apparition d’une Baleine dans le Royaume d’Iñwika, ce dernier fut conquit par Osabuñ, formant sa plus récente acquisition territoriale.
Politique de Osabuñ
Osabuñ est un régime autocratique, gouverné par un roi absolu, nommé l'Obon, titre hérité par primogéniture à préférence masculine parmi les enfants du couple officiel (cf. §Mariage et Héritage). Néanmoins, si la cour composé de sa petite horde de ministre travaille sous le seul ordre de l'Obon, le territoire est lui fracturé en de nombreux clans, des entreprises familiales qui disposent d'un territoire plus ou moins grand, avec de nombreux rôles.
Structure gouvernementale
Cour de l'Obon
La Cour de l'Obon est située Ochän, sur l'île centrale de Oshin, et se trouve entièrement condensée dans le palais. Il y a un nombre variable de ministres appointés par l'Obon, chacun s'occupant de la tâche qu'il leur attribue, accompagnés d'un Premier Ministre, qui est chargé d'organiser le ministère. Certains des ministères les plus courants sont celui de la Guerre, celui de la Purification, celui de la Culture et celui de la Logistique, qui selon la personnalité de l'Obon peuvent être subdivisés. Par exemple, sous l'Obon Këngmu, le Ministère de la Culture est divisé en Ministère des Festivals, Ministère de la Religion, et Ministère des Arts.
Régulièrement, les ministres présentent leur travail au Premier Ministre, qui les trie afin d'en faire un résumé à l'Obon, qui doit ensuite décider sur les requètes présentées ainsi que sur l'avancement des choses. Le mot de l'Obon est absolu, peu importe à quel point il est stupide, et doit être respecté. Cela peut être sur des choses aussi bénines que comment nommer le nouveau fort sur la frontière Ouest, que sur des choses capitales comme faire la guerre à un autre pays.
Clans
Les Clans sont des unités, généralement familiales, qui dirigent une partie plus ou moins grande du territoire d'Osabuñ, formant un système féodal. Néanmoins, à la différence de celui qu'on trouvait en Europe Médiévale dans notre monde, ces clans ne peuvent avoir qu'une relation directe avec l'Obon, qui est le seul ayant le pouvoir de créer de nouveaux clans. Néanmoins, dans les faits, des nouveaux clans se créent souvent, sous la "protection" de clans plus importants, et la cour ne peut que faire de confirmer l'existance de ce nouveau clan.
Les Clans bénéficient d'un haut niveau d'autonomie, surtout dans les Couronnes d'Osabuñ, et s'ils sont censés n'être que l'extension du pouvoir de l'Obon, il y a nombre de clans qui agissent comment des pays indépendants. Notamment, les anciens pays du Nord tel le plus récemment conquis d'Iñwika gardent souvent leur ancien gouvernement, perdant seulement leur indépendance, et devant adapter leurs lois à celui de l'Empire.
Ils prennent de nombreuses formes, et ont chacun leurs lois de succession, avec pour seule nécessité de n'avoir qu'un seul dirigeant à la fois. Mais cette grande variété peut être classée, avec quelques archétypes pouvant décrire la plupart des clans. Premièrement on a ce qu'on nomme les Provinces, qui sont de larges territoires découpés par l'Obon lui-même, qu'il appointe à une famille. Dans ces provinces on trouve aussi les anciens pays, et ils forment généralement le plus vieux des découpages, mais aussi le plus fragile comme la cour fait très attention à ce que le pouvoir ne se concentre pas trop dans ces larges terres. Deuxièmement, on a les Communautés, qui sont des petits territoires qui ont pour particularité d'être découpés par les habitants eux-mêmes. Ils trouvent leur origine souvent dans des coalitions entre différents villages, qui décident de renier leur précédent dirigeant pour former une union à eux seuls. Troisièmement, il y a les Sectes Bleues, qui sont des territoires gouvernés par des Secte de Purification. Ils sont aussi souvent nommés Monastères, comme la plupart des grands monastères ne répondent pas d'un clan. Dernièrement, il y a des Bandes, qui sont des territoires donnés à des groupes militaires, parfois comme récompense lors d'une guerre, ou parfois parce qu'ils se les sont taillés eux-mêmes aux dépends d'autres clans. Ce sont de loin les moins appréciés, et la plupart ne peuvent subsister que dans les Couronnes où le contrôle est moins important, car sinon l'armée risque de les arrêter pour rébellion.
Leurs chefs sont capable d'envoyer des messages à la Cour, qui sont traîtés par le Premier Ministre, et sont parfois appelés à se réunir par l'Obon pour une grande assemblée où il leur donnera des consignes pour le futur, et lynchera ceux qui ont fait de mauvaises choses.
Groupes de Purification
Dans Osabuñ il existe une forte culture d’arts martiaux en les Groupes de Purification, des groupes paramilitaires qui ont pour but de détruire les Wëmñue quand ils apparaissent. Ils reçoivent une subvention par l’état selon le nombre de missions complétées, et dépendent des locaux auxquels ils offrent leur protection.
Néanmoins, ces Groupes de Purification sont loin d’être un ensemble harmonieux, et se divisent habituellement en un certain nombre de sectes. Ces sectes sont elles-mêmes souvent divisées en sous-sectes, partageant souvent une organisation administrative, ainsi que des techniques de combats similaires.
Ces séparations ont avec le temps donné une collection de sectes ayant chacune des monastères à différents coins du pays, formant une classe guerrière différente de l’armée, mais y étant rétroactivement intégré à diverses occasions. Certaines des sectes les plus notables sont mentionnées ici :
Secte du Démon aux 13 Sabres
Secte assez ancienne se basant sur du combat à l’épée, souvent contrôlée à distance par mesure de sceaux. Le sabre y est vu comme une extension de soi-même, et est forgé par le combattant qui y inscrit les sceaux qu’il préfère, avant de s’y lie définitivement par un sceau tatoué sur son corps.
Les plus grands maîtres peuvent contrôler plusieurs sabres, et on dit que le fondateur de la secte, un Démon, avait acquit la capacité d’en contrôler 13 à la fois, d’où le nom.
Secte de la Vierge Modératrice
L’une des nombreuses sectes à se baser sur la technique d’Infusion Magique, qui consiste à accompagner par ses mouvements des sorts. Elle se base principalement sur l’Infusion de la Roche et du Métal, et a pour philosophie que le corps doit pouvoir endurer tous les coups sans fléchir. Les moines de la Vierge Modératrice sont donc connus pour ne porter aucune armure, mais être tout de même insensible à la pluie de flèches de l’ennemi. Elle est donc souvent idéologiquement opposée à la Secte des Marcheurs de Nuages.
On dit que cette secte suit l’enseignement de la Vierge Modératrice, d’où son nom, qui était tellement pure que même en descendant dans les terres de décadence elle en remonterait sans souillure nulle.
Secte des Marcheurs de Nuages
L’une des nombreuses sectes à se baser sur la technique d’Infusion Magique, qui consiste à accompagner par ses mouvements des sorts. Elle se base principalement sur l’Infusion de l’Air, et a pour philosophie qu’il ne faut ni toucher ni être touché pour s’élever au-delà de la corruption du monde. Les moines des Marcheurs de Nuages sont donc connus pour leur très grande mobilité, sur le sol comme dans les airs, et pour ne jamais être touché dans un combat. Elle est donc souvent idéologiquement opposée à la Secte de la Vierge Modératrice.
Secte du Trésor de la Nature
Secte basant son combat sur ce que l’environnement lui offre comme arme. Elle fait une utilisation exceptionnelle de la Force Bleue, de manière à accélérer ses attaques au poing, ainsi que en utilisant ne serait-ce que quelques gravats autour de l’adversaire comme projectiles. L’une des techniques les plus connues, mais plus complexes à maîtriser, et de lancer un objet d’une telle rapidité qu’elle a un effet similaire à une balle de fusil, transperçant n’importe quelle armure et personne encastrée en son sein.
Philosophiquement, cette secte considère que la Nature est un trésor qu’il faut protéger, et qu’il faut chercher à bâtir avec elle plutôt que contre elle. Ainsi, cette secte est notable pour les habits pauvres qu’ont leurs moines, ainsi que pour ses monastères encastrés dans des grottes ou d’autres abris naturels, faisant d’eux des cachettes par excellence.
Secte du Ciel Vide
Secte se basant beaucoup sur des pièges ainsi que sur le fait de peindre des sceaux sur le sol pour activer des enchantements. Ils sont très connus pour utiliser une encre invisible dont la recette est jalousement gardée, ainsi que pour leur technique secrète de zone anti-magique, nommée fameusement le Domaine du Ciel Vide.
Secte du Roi de la Mort
Secte très nouvelle fondée par Gua’nnai Syin, se basant sur la récente magie du Contrôle des Wëmñue. Elle ne connaît pour le moment qu’une reconnaissance limitée, et n’a de base que sur l’île de Wëmshin, désertée depuis longtemps, mais recueille progressivement plus de membres qui parviennent à survivre l’hiver éternel. Elle est actuellement une secte peu organisée, encore dans les débuts où tout peut changer en un instant, et est parfois très fortement désapprouvée par les autres sectes, mais lorsque la Cour approuvera son existence, personne ne pourra contester cette nouvelle pratique de la magie.
Secte de la Queue de Renard
La plupart de ces sectes disposent de sous-sectes, qui parfois ont un rôle différent que leurs sectes-parent, ainsi généralement ils prennent un titre additionnel. Il prend le plus souvent la forme d’une couleur, qui est devenu désormais très régularisé, avec quelques couleurs ayant des significations précises. Elles sont :
Il y a aussi quelques couleurs additionnelles :
Politiques
Imposition
Dans Osabuñ, le peuple reçoit régulièrement des notices d'imposition qui désignent une certaine somme à payer. Ces notices doivent être rendues avec la somme à payer dans la ville la plus proche, mais il est souvent coutume d'attendre que plusieurs notices d'imposition s'accumulent pour pouvoir toutes les rendre en même temps. Si trop de notices s'accumulent néanmoins, est d'abord envoyé un huissier pour ordonner le payement d'impôts, et si à la prochaine notice les impôts ne sont toujours pas payés, le huissier vient saisir les propriétés.
Les impôts sont décidés à deux échelles. Le Royaume demande un certain niveau d'imposition proportionnel au nombre de personnes à chaque Clan, et ces derniers doivent le récupérer du peuple. Ainsi, le Clan peut demander plus ou moins d'impots à son peuple afin de soit puiser dans son trésor, soit le refournir. Il existe pour le peuple des façons de porter plainte si l'impôt prélevé par le clan est beaucoup trop élevé, auquel cas une commission peut être appelée pour vérifier les dires. Un Clan pris à trop surimposer son peuple peut être puni jusqu'au découpage de son territoire. Mais si la plainte se révelle fausse, une amande est demandée au porteur de plainte (une portée de plainte est donc généralement faite au nom de plusieurs personnes, pour se partager l'amande).
Ainsi, pour éviter telle controverse, il est courant pour les clans d'utiliser la méthode standardisée de collecte d'impôts, utilisée dans les territoires directement administrés par la cour. Le peuple déclare tous ses gains, et envoie les résultats régulièrement au Bureau d'Imposition local, qui donc calcule l'impôt à 25% de ces gains (généralement, dans les faits, les particuliers souhaitant faire ce genre d'impôts font une demande pour qu'un huissier prennent leurs déclarations d'impôts peu avant le calcul des impôts mêmes). Si on ne déclare pas ses gains, un impôt sur la taille de la propriété est demandée, généralement plus importante que l'impôt sur les gains. Si on est prit à falsifier les rapports de gains, on encoure une peine allant de l'amande au temps de prison, voire même dans certains cas exceptionnels à l'exécution.
Immigration
Les politiques d'Immigration à Osabuñ sont très dures, et sont crées de manière à rendre les transmigration entre Osabuñ et les autres pays les plus difficiles possibles. Même si de nombreux pays, notamment ceux dans la Dimension Céleste, ont des accords rendant les démarches plus aisées, il reste même pour les pays les plus proches politiquement d'Osabuñ compliqué d'y envoyer son peuple.
Afin de légalement entrer dans le territoire d'Osabuñ, il est nécessaire d'avoir un Visa. Vérifier celui-ci peut être légalement demandé par toute personne si le porteur de visa se trouve dans sa propriété, et il est demandé à chaque fois qu'on rentre dans un établissement officiel. Néanmoins, comme les habitants de Osabuñ n'en possèdent pas, il est probable que des personens ressemblant à des natifs ne se le fassent pas demander (mais si un natif se le fait demander, une demande de vérification dans les actes de naissance peut être demandé à un officier. Sinon, une carte d'identité peut être portée, mais c'est assez rare de l'avoir toujours sur soi).
Il existre Quatre types de visas : le Visa Touristique, le Visa de Travail, le Visa d'Habitation, et le Visa Diplomatique. Le Visa Touristique est un visa ne donnant que le droit de visiter Osabuñ, interdisant donc toute possession de propriété ou toute pratique de travail rémunéré (dont le travail d'étudiant, qui même s'il n'est pas rémunéré, n'est pas considéré comme du bénévolat). Les temps de ce visa sont généralement courts, et sont ceux les plus simples à obtenir. Le Visa de Travail, comme son nom l'indique, permet de pratiquer un travail rémunéré, dont le travail d'étudiant, à Osabuñ, et d'avoir une résidence fixe le temps du Visa, quoique les deux ont une imposition plus importante que celle demandée à un natif. Il est généralement préféré de montrer une demande d'embauche afin d'avoir plus de chances d'obtenir le visa. Le Visa d'Habitation est un visa qui permet de donner plus ou moins les mêmes droits qu'un citoyen d'Osabuñ (mais jamais au même niveau), permettant donc de faire un commerce et d'avoir une propriété en Osabuñ, sans les impôts supplémentaires sur le salaire. C'est le visa le plus complexe à obtenir, et celui avec les plus longues durées, comme il demande au moins une maîtrise du Saham ainsi qu'une connaissance de la culture locale, entre autres prérequis variant selon l'époque. C'est aussi le seul visa qui permet à deux parents étrangers de reconnaître un enfant à Osabuñ. Enfin, le Visa Diplomatique est un visa spécial donné directement par la cour à d'autres pays afin d'effectuer une démarche diplomatique. Les règles d'utilisation d'un Visa Diplomatique sont assez différentes des autres visas.
La durée des visas est standardisée en un certain nombre de durées qui seront présentées ici. Les durées d'au moins 10 Mesure longue sont souvent réservées aux Visas d'Habitation, mais des exceptions existent. Les durées sont présentées selon le système natif de mesure du temps, expliqué dans §Système de mesure du temps. Le visa le plus court dure 10 Jours, puis arrivent 10 Cycles, 20 Cycles, 30 Cycles, 40 Cycles et 50 Cycles. Ensuite, on voit une incrémentation de 50 en 50 Cycles, avec 1 Mesure longue, 1 Mesure longue 50 Cycles, 2 Mesures longues, etc. jusqu'à 5 Mesures longues, après quoi l'incrémentation se fait en mesures longues. Ce processus continue de 1 en 1 jusqu'à 50 Mesures longues, au-delà de laquelle seul existe le Visa à Durée Indéterminée (qui n'a que été donné dans le cadre d'un renouvellement de visa).
Une fois le type et la durée du visa déterminés, il faut essayer de l'obtenir. Pour faire une demande de Visa, il faut tout d'abord s'approcher d'un Bureau de l'Immigration, qui sont présents dans de nombreuses cités frontalières (comme Byangchän), ainsi que dans quelques cités aux taux d'étrangers importants, en plus de la capitale Ochän. Dans ces bureaux travaillent des Agents, qu'il faut démarcher afin de pouvoir avec eux faire un dossier. Comme ils sont très occupés, cela souvent revient en faire des pots-de-vin pour que l'agent choisisse de bien faire un dossier pour le demandeur.
Une fois l'Agent trouvé, il doit faire la demande avec toutes les spécifications demandées. Pour cela, une pièce d'identité est souvent exigée, et pour les membres du Trône de Fer un passeport émis à Port Liyana est souvent apprécié (comme grâce à des négociations ils sont faits avec toutes les caractéristiques demandées par Osabuñ). Doit être demandé le Nom d'Usage (il est formellement interdit de demander le prénom, en-dehors du Visa d'Habitation), s'il est différent du prénom (afin de connaître son placement par rapport au nom de famille, voire §Système de Noms), le Nom de Famille, la Date de Naissance (qui sera transposée par l'agent dans le calendrier d'Osabuñ), la Province d'Origine (le pays d'origine, ou quand c'est pertinent, la dimension d'origine), la race (dont les traductions sont standardisées), le Travail (n'est pas marqué sur le visa, mais est nécessaire pour éviter les travails interdits), et la Taille (ausi transposée dans le système de mesure d'Osabuñ). Est aussi demandée une justification pour rentrer dans le territoire, que l'Agent note et envoie avec le reste du dossier. Il faut noter néanmoins que le Nom de Famille et le Prénom sont tous deux soumis aux lois de normalisation d'Osabuñ, c'est-à-dire que les deux ne peuvent être notés qu'en utilisant le script du Saham standard ainsi que seules les positions où les lettres sont autorisées dans cette langue (exception faite de -b, -d et -g qui sont exceptionnellement autorisés comme finales du fait de leur grande prévalence dans Osabuñ même). Le Nom de Famille ne peut être donc long que d'un seul caractère, et le Nom d'Usage d'un maximum de deux caractère, afin d'assurer le bon fonctionnement des registres.
Toutes ces informations sont ensuite envoyés à la Comission de l'Immigration à Ochän, où il se fait traîter par les bureaucrates (généralement, quand on fait une demande à Byangchän, la demande dure 7 jours). Il y a de très grandes chances que la demande soit refusée, surtout quand il n'existe aucun accord avec le pays d'origine (comme le Trône de Fer) qui assure un nombre minimum d'immigrés autorisés. Quand le dossier a été traité, il est renvoyé au bureau où il a été créé, où les demandeurs peuvent apprendre s'il a été accepté ou refusé. Si le dossier a été accepté, peut être imprimé un visa dans l'une des imprimeries agréées. Celui-ci contiendra donc comme informations le Nom de Famille et le Nom d'Usage, la Date de Naissance, la Race et la Province d'Origine, la Taille et la Date d'expiration.
Un Visa coûte très cher néanmoins, son prix étant divisés en Quatre parties, nommées Frais.
- □ Le Frais de Dossier est le frais le plus cher, décomposé en trois parties. Le Frais de Demande, un prix standard contrôlé par l'Etat sur tout dossier - actuellement de 1 500 Safuang par visa ; le Frais d'Établissement, la comission que prend le Bureau d'Immigration pour faire un visa en son sein (celui de Byangchän est surtaxé de manière à monter artificiellement le prix des visas, les taux actuels sont de 25 000 Safuang par visa) ; et le Frais d'Agent, la comission que prend l'Agent qui fait le dossier. Il est souvent négocié avec le demandeur de visa.
- □ Le Frais de Transports est un frais qui existe dans beaucoup de Bureaux d'Immigration, qui consiste en l'argent dépensé à transporter le dossier du Bureau à la Comission de Ochän (Byangchän est assez proche de Ochän pour ne pas avoir de Frais de Transports).
- □ Le Frais de Visa est un frais payé une fois que la demande de visa est accepté, qui permet de valider ce dernier. Il dépend du type de visa et de sa longueur. Attention, même si le frais de visa n'est pas encore payé, la durée du visa a déjà démarré, il n'est donc pas possible de "réserver" un visa à plus tard, en ne payant le frais de visa que le moment où le besoin se montre (néanmoins, il est possible de faire des demandes à l'avance mais ce droit n'existe pas dans tous les pays).
- □ Le Frais d'Imprimerie est un frais payé pour pouvoir imprimer le visa dans l'une des imprimeries agréées (à Byangchän la seule imprimerie agrée coûte cher).
Ainsi, on paye le plus gros de la somme au début du processus, alors qu'on ne sait même pas si la demande va être acceptée.
Il faut tout de même noter que certains travails, comme touché précédemment, sont interdits aux étrangers au sein d'Osabuñ. Ces interdits existent à plusieurs niveaux, et la liste ici présentée n'est pas exhaustive. A totale interdiction de rentrer dans le territoire les religieux - les étrangers ne peuvent que pratiquer comme travail religieux ceux de la religion officielle afin d'éviter le prosélytisme - et les personnes appartenant aux armées d'autres pays. Ne peut en aucun cas être pratiqué en Osabuñ (sauf sur autorisation directe de l'Obon) le Commerce International et les Religions hors religion d'Etat. Ne peut être pratiqué à Osabuñ que avec autorisation de la cour Bureaucrate d'État, PDG/Directeur des Ventes (pour une liste de produits d'exportation publiée régulièrement), Haut-gradé militaire (par exemple Général). Ne peut être pratique en Osabuñ seulement en obtenant une license (complexe à obtenir) le Commerce Interne (sauf quand c'est en contact direct avec un commerçant international), et tout travail dans l'Armée d'Osabuñ.
Si vous êtes découvert sans visa ou pratiquant un travail illégal, vous serez expulsé du territoire, mais souvent non sans une amande ou un temps en prison.
Culture de Osabuñ
La culture de Osabuñ est unique, et dispose de nombreuses facettes, qui peuvent parfois paraître étranges à quelqu'un d'étranger. Néanmoins, c'est un pays très grand, et donc qui a en soi de nombreuses autres cultures parfois même radicalement différente de celle du Cœur, qui sera étudiée ici comme c'est celle ayant le plus d'influence, et donc est reflétée du moins en partie dans toutes les contrées.
Coutumes
Unités de mesure
Osabuñ ayant longtemps été isolée des autres dimensions que la Dimension Céleste, il y existe un nombre de systèmes de mesures qui y sont uniques, seulement retrouvés autre part dans les "provinces étendues". Nous allons donc voir certains de ces systèmes ici.
Mesure du Temps
Dans la Dimension Céleste, le temps est quelque chose de très nébuleux, comme les soleils ne bougent jamais, et il n'existe aucun autre effet régulier. Cela fait que tous les natifs ont acquis une compréhension fluide du temps, non pas comme quelque chose d'absolu mais comme quelque chose de malléable et non-linéaire.
Néanmoins, à l'arrivée des Singes Yan, ainsi que d'autres étrangers, l'absence de conception rigide du temps était tellement perturbante qu'ils ont cherché à en reproduire. Ils se basèrent alors sur des anciennes horloges d'une civilisation ancienne, perdues depuis longtemps mais clignotant régulièrement toutes les 7 minutes et 12 secondes, et décidèrent de créer trois mesures : la Petite Mesure, la Moyenne Mesure, et la Grande Mesure (souvent appelé Jour), s'y additonnant sovent la Mesure Cisaillante, le Cycle, le Mois et l'Année (souvent nommée Mesure Longue).
Ce système fut présenté aux peuples natifs, dans un acte vu comme civilisant les sauvages, et fut instrumental dans la coordination et la création de l'Empire d'Osabuñ tel qu'on le connaît aujourd'hui, quoique la conception du temps ne s'est jamais rigidifiée dans la culture.
Les mesures sont souvent calculées avec des facteurs de 10, mais il peut y avoir quelques irrégularités. Les mesures sont :
- □ Mesure Cisaillantes : 4,32 secondes (1/100 Petite Mesure)
- □ Petite Mesure : 7 minutes 12 secondes (Mesure de référence)
- □ Moyenne Mesure : 1 heure 12 minutes (10 Petites Mesures)
- □ Grande Mesure/Jour : 12 heures (10 Moyenne Mesures)
- □ Cycle : 24 heures (2 Grandes Mesures)*
- □ Mois : 10 jours (10 Cycles)
- □ Année : 100 jours (10 "mois")**
* - La mesure du Cycle est principalement une mesure historique qui n'est jamais vraiment utilisée dans les faits. Ainsi, dans la perception commune, 1 Mois = 20 Grandes Mesures. Néanmoins, avec le contact avec le Trône de Fer, cette mesure voit une utilisation accrue.
** - Les Années, dans le calendrier, sont nommées selon la dernière personne à avoir été entrônée. Ainsi, l'année de l'entrônement de l'Obon Këngmu est nommée "Këngmu 1", et le chiffre monte jusqu'à que son successeur monte au pouvoir.
Aujourd'hui, il existe de nombreuses horloges, qui sont composées de trois Shishi-Odoshi, des longs bâtons de bambous basculant selon la quantité d'eau les remplissant. La première correspond à un Petite Mesure, de 7 minutes et 12 secondes, la seconde à une Moyenne Mesure, de 72 minutes, et la troisième d'une Grande Mesure, de 12 heures, frappant sur une cloche. Elles sont régulièrement révisées par le Ministère de la Logistique, afin qu'elles soient toutes accordées, et souvent disposent d'un système d'affichage à trois cadrans concentriques, le central représentant la Grande Mesure. Il existe aussi d'autres types d'horloge, avec notamment les sabliers très utilisés comme ils offrent la possibilité d'être portables, avec souvent un système de stabilisation, ainsi que des horloges purement mécaniques notamment au Port Liyana. Néanmoins, pour de nombreuses personnes, le temps reste une considération qu'ont les riches, et préfèrent le voir comme une succession d'évènements, où on ne se repose que quand on en a besoin, et où on ne récolte que quand le Chœil a germé.
Mesure des Longueurs
Le système des longueurs à Osabuñ est un système en réalité composé de plusieurs systèmes, qui ont été fait se concorder durant la dynastie Än, qui a normalisé la Mesure des Longueurs à Osabuñ. Néanmoins, comme ce sont des systèmes différents, les facteurs pour pouvoir passer d'une mesure à l'autre sont irréguliers, et peuvent aussi être illogiques lorsqu'il y a passage d'un système à l'autre. Nous allons donc présenter chacun des systèmes ainsi que leurs histoires avant de faire un tableau général.
Le premier système, nommé le système de Fouñou, est un système d'origine Wang se basant sur l'art de la sculpture sur bois. Néanmoins, on peut y voir une forte influence Yan comme les mesures sont calculées par mesure de 5. La mesure de base est le Lyifou (Fou moyen), qui est la taille du plus petit ciseau à bois, c'est-à-dire une largeur de 6 mm. Les noms utilisés viennent du Mȁr Humain, avec deux mesures de base le Fou (doigt) et le Ñou (main), et les préfixes viennent eux directement du Wanghua avec Pyau (petit), Lyi (moyen) et Däi (grand). Mais du fait du système suivant, il n'y a que 5 mesures dans ce système, et le préfixe Lyi n'est utilisé qu'une fois, dans la catégorie de Fou.
Le second système, nommé le système de Ja, est un système d'origine Yan se basant sur l'immobilier. Elle se base en effet à l'essence sur le Ja (littéralement "pièce" en Saham), qui est une mesure de surface et/ou de volume correspondant à la taille standard imposable d'une maison (soit environ 30m², la taille exacte varie avec le temps). Afin de séparer la mesure de surface et la mesure de volume, les termes Gungja (Ja de terre : surface) et Ngauja (Ja d'air : volume) sont utilisés.
De la mesure du Ja on tire deux unités : la "Hauteur", qui est une unité très peu utilisée servant simplement à calculer le Ngauja à partir du Gungja (il est actuellement égal à 2m004, donnant avec un Gungja de 14,99548176 m² un Ngauja de 30,05094544704 m³) ; et le Sëng (mur), l'unité réellement utilisée pour la mesure. Le Sëng est la racine carrée de 1 Gungja, soit le mur d'une pièce carrée de 1 Ja. Il utilise trois préfixes numéraux : Jo (seul) pour le plus petit, parfois omis, Byang (deux) pour le moyen, qui comme le nom ne l'indique pas est égal à 10 Josëng, et enfin Fuang (nombreux) pour le plus grand.
Le dernier système est un système dont les origines ne peuvent être que admise comme royales, comme il est utilisé pour les très longues distances. Il se base sur le Li, un mot d'origine inconnue, qui représente le diamètre de la Bibliothèque céleste. Du fait de la taille du bâtiment, il est coutumier d'utiliser des préfixes pour faire des mesures moins élevées, mais elles ne sont pas normalisées, elles. En effet, l'autre mesure dans ce système est le Yali (demi-li), mais son sens exact n'est pas toujours le même. Dans la plupart des contexte, Yali signifie littéralement demi-li (ainsi, afin d'éviter de confondre 0,5 Li avec 1,5 Li, il est coutumier de dire pour le second "kyo li ya" au lieu de "kyo ya li" qui à la différence des autres mesure signifie 0,5 Li), mais dans certains domaines de travail (notamment ceux liés aux voyages de longue distance), Yali signifie un dixième de Li. Afin de désambiguïser les deux, il est coutumier de changer le second Yali en "Wa'ngali" (Li des voyages). Similairement, la mesure du Fuangsëng est aussi parfois renommée Nnauli (petit li).
Ainsi, pour résumer tous les systèmes :
- □ Pyaufou (pf) : 1,2 mm (1/5 lf)
- □ Lyifou (lf) : 6 mm (Mesure de Référence)
- □ Däifou (df) : 3 cm (5 lf)
- □ Pyauñou (pn) : 15 cm (5 df)
- □ Däiñou (dn) : 6 dm (5 pn)
- □ Josëng/Sëng (js) : 3,8724 m (6 dn + 1 pn + 4 df + 2 pf)
- □ Byangsëng (bs) : 38,724 m (10 js)
- □ Fuangsëng/Nnauli (fs) : 387,24 m (10 bs)
- □ Wa'ngali (wli) : 11,7 km (1/10 li)
- □ Yali (yli) : 58,5 km (1/2 li)
- □ Li (li) : 117 km (302 fd + 1 bs + 3 js + 5 dn + 1 pn + 4 lf + 4 pf)
S'y additionne aussi parfois la Hauteur de 2,004 m, et est notable la mesure du Ja (pièce), à la fois une Surface (Gungja) égale à 14,99548176 m² et un Volume (Ngauja) égal à 30,05094544704 m³.
Traditions culinaires
Le Chœil, parfois surnommé Lotus Éphémère, consiste la base de tous les régimes d'Osabuñ, et même au-delà. La plante, après pollinisation de la fleur, donne de nombreux grains qui sont la plupart des cas battus afin d'enlever la peau. Les grains peuvent être de plusieurs couleurs : blanc, qui est de loin le plus fréquent, rose pâle, jaune pâle, et, le plus rarement, bleu pâle. La variété rose est considérée comme la meilleure, et la variété jaune comme la moins bonne.
Généralement, ils sont cuits dans l’eau, dont ils se gorgent, mais il faut faire attention à ne pas mettre trop d’eau, sinon les graines se dissolvent totalement. Ensuite, ils sont joints aux légumes, le plus classique étant la Courge d'Osabuñ, cuits séparément pour faire les plat de base. Ils peuvent être utilisés pour faire du pain, des nouilles, des pâtes, et toutes autres sortes de plats à base de féculents.
Parfois, le Chœil est cuit dans beaucoup d'eau afin de le faire se dissoudre en une boisson énergisante, surnommée "L'eau des nuages", en référence au fait que ce sont principalement les pêcheurs aériens qui la boivent, environ une heure avant leur sortie. Ces boissons sont très souvent accompagnées de feuilles de thé, ajoutant du goût. Le thé est aussi souvent servi seul, après les repas ou au milieu de l'après-midi, souvent remplaçant l'eau froide, qui est vue avec méfiance dans beaucoup de médecines traditionnelles.
Le Chœil peut aussi être fermenté pour devenir du Tso, la boisson alcoolisée par excellence dans Osabuñ. Il est souvent préparé avec l'ajout de plantes aromatiques (souvent celles sucrées) ou de fruits, différant entre les régions. Il est aussi très souvent créé avec des herbes médicinales comme une sorte de médicament. Ainsi, il est rarement très alcoolisé, quoique des caves créateurs de Tso pour les nobles font du Tso bien plus concentré.
La viande la plus commune est celle du Ngau'nnue, une sorte de buffle volant domestiqué ayant pour régime des feuilles d'arbre. Certains variantes aux ailes amorphes ne peuvent pas s'envoler et restent sur terre, formant la base du régime dans les plus grandes îles, telles Oshin (ces buffles-là sont généralement nommés Dua'nnue). Quelle que soit la variante, leur lait peut être trait et surtout ils sont souvent abbatus pour de la viande. Elle est généralement cuite en bouillon avec les légumes, et souvent la viande est accompagnée de fruits d'Erable Céleste, qui sont écrasés soit directement dans le bouillon, soit après avoir terminé la cuisson sur la viande même.
Les techniques de l’ouest ont tendance à être différentes, et le Chœil a tendance à y être frit à la poêle en companie de légumes, notamment le melon amer, avec souvent un fond d’eau, un peu de beurre, de l’huile, ou rien. Ils ont donc tendance à être grillés, et certaines techniques les laissent cuire tellement longtemps qu’ils s’agglomèrent pour former une pâte, surnommée "Tarte de Chœil".
Système de noms
Les noms sont une partie importante de l’identité de quelqu’un dans Osabuñ, et est donc liée avec beaucoup de Tabous, qui plus on est haut dans le rang social, plus ils sont respectés.
Généralement, à la naissance de quelqu’un, la mère donne un prénom, et on hérite du nom de famille du père (dans les arrangements non-hétérosexuels on hérite du nom soit qui a le plus de prestige, soit plus couramment du partenaire le plus doué/riche, le prénom choisi par l’autre partenaire). Le prénom est souvent vu comme quelque chose de très personnel, et donc qu’on ne dit qu’aux personnes avec lesquels on est proche. Dire son prénom à des inconnus est vu comme leur donner le pouvoir de nuire à notre famille, comme si on avait accès à une petite porte secrète au lieu de la muraille qu’est le nom de famille. Ainsi, on se nomme souvent par le nom de famille, dans les grandes fratries rurales on dit souvent "La troisième Syin", "Le père Ng", ou "Le Wäi de la forêt", mais dans les cercles aristocratiques, après avoir fait des études avec un maître, dans la cérémonie de maturité, celui-ci nous attribue ce qu’on nomme un "nom de société", qui peut être utilisé librement.
L’ordre coutumier est de mettre son Nom d’Usage en premier, puis son Nom de Famille, et ensuite tous les autres noms. Si en théorie, cela signifierait qu’on met toujours le nom de famille en deuxième, ce n’est une pratique respectée que par la Cour, comme c’est l’ordre traditionnel. En effet, notamment pour les bourgeois d’origine roturière, qui n’ont généralement à la naissance qu’un prénom, ils ont acquérit un nom de société qu’ils ont naturellement placé après leur nom de famille. Ainsi, le premier nom a été réanalysé comme la position du prénom, qui est selon le tabou de la haute société jamais dit. Ce renversement de nom de famille et nom d’usage a rapidement touché les roturier, qui à l’origine pour simuler avoir un nom de société ont eux aussi renversé leur nom d’usage et leur nom de famille.
Dans les territoires plus éloignés, des pratiques différentes existent. Notamment, dans l’Ouest, il est coutume d’avoir des cérémonies de maturité communes où le prêtre attribue à tous ceux qui y assistent un nom d’une syllabe, qui est ajouté à leur nom de famille (par exemple, "Tran Hak", Hak est le nom attribué lors de la cérémonie). Dans le nord, chez les Shayaka, le nom de société est généralement en Saham, ou autre langue du Cœur d’Osabuñ, tandis que le prénom est dans une langue locale. Il n’y a absolument aucun problèmes pour s’appeler par les prénoms, mais dans des affaires officielles, il est coutume de ne pas le mentionner.
Sports
Les habitants d'Osabuñ sont friants de sports, comme la santé corporelle et mentale est considérée comme très importante et essentielle. Si la pratique du sport d'un point de vue personnel est encouragé, les sports compétitifs ont traditionnellement été mal vus, et le clergé aujourd'hui le voit toujours comme mauvais. Mais même avec cette base théologique, les sports de compétition importés par notamment les populations Yan mais aussi par d'autres peuples originaires d'autres dimensions ont rapidement vu - et voient toujours - un succès fulgurant dans le peuple. Il est notamment populaire chez les classes urbanisées du Cœur d'Osabuñ où des temples de Llili sont facilement accessible pour réparer les dégâts que les fortes émotions peuvent causer.
Étant une pratique largement laïque, les sports professionnels sont largement sponsorisés par les universités, qui y voient leur principal source de revenu. Cette association date de la fondation des premières universités, à l'époque où elles n'étaient que des monastères qui se détachaient progressivement de la doctrine religieuse, qui construirent sur l'héritage religieux du corps sain en incluant les sports "hérétiques" comme acte de défiance. Ainsi, aujourd'hui, les ligues universitaires forment les seules ligues de sports professionnels à Osabuñ, toute équipe non liée à une université est automatiquement considérée comme une équipe amateur.
Il existe plusieurs jeux uniques à Osabuñ :
Shaufa
Le Shaufa est un sport d'origine Yan utilisant une balle et de la magie de l'air, où le but est de passer la balle à travers un panier placé très haut. Les équipes sont formées de 7 personnes : 2 attaquants, 3 milieux et 2 défenseurs, ces derniers n'ayant pas le droit de sortir de leur moitié du terrain. La balle doit être passée régulièrement, avec une limite de trois pas avant de devoir faire une passe. La magie de l'air ne peut être utilisée que lorsqu'on n'a pas la balle, et ne peut pas être utilisée pour léviter. Ainsi, on l'utilise afin de traverser plus rapidement le terrain et pour réceptionner les balles.
Ce jeu est certainement le plus populaire, avec des équipes partout dans Osabuñ, même à Port Liyana. Il est tradition dans ce sport de nommer les équipes d'après des oiseaux, ou parfois d'après des blagues ayant à voir avec les animaux (par exemple l'équipe de Bofön se nomme les Oiseaux du Paradis et l'équipe de Port Liyana se nomme les Poules aux Dents).
Ximnü
Le Ximnü est un sport qui est originellement une variante de la Shaufa propre aux peuples nomades Iwiirking. C'est un jeu où on utilise une balle et on utilise la magie de l'air, mais qui se pratique sur des micro-archipels. Les équipes y sont toujours composées de 7 personnes : 2 attaquants, 3 milieux et 2 défenseurs, mais c'est avec le pied qu'on frappe la balle. La magie de l'air est elle utilisée pour pouvoir se déplacer, comme c'est un sport qui se pratique essentiellement dans le vide (ou dans des stades se pratique en hauteur).
Ngalang
Le Ngalang est un sport d'origine Ooxöoln qui utilise des bateaux pour naviguer entre des séries d'obstacles. Les modèles utilisés sont très similaires aux bateaux de pêche, et dans la plupart des pratiques traditionnelles consistent simplement en les bateaux utilisés pour les migrations. Ils sont composés d'une simple planche de bois sur laquelle est plantée une voile sur laquelle l'utilisateur s'allonge pour pouvoir diriger. Il y a donc aussi une forte utilisation de la magie de l'air afin d'aider à la navigation, mais aussi simplement pour redresser les bateaux.
Ce sport est extrêmement violent, ainsi les concurrents sont toujours équipés de parachutes au cas où ils sont éjectés de leur véhicule, voire que leur véhicule se détruise, afin que des équipes de sauvetage puissent les secourir.
Mœurs
Mariage et Héritage
Osabuñ dispose de nombreuses règles selon les concepts du Mariage et de l’Héritage, qui souvent changent selon l’aisance sociale, mais paradoxalement peu selon la région d’Osabuñ où on est – montrant que c’est plus inscrit dans la loi que simplement dans la société.
Les mariages sont possibles entre deux personnes, sans distinction selon leurs genres, et sont vus comme avant tout l’union entre deux familles différentes. Ainsi, les mariages arrangés sont très courants, quoique moins dans l’Ouest où cette notion de famille est supplantée par la notion de village. Les enfants sont vus comme un produit de leur père, avec leur mère ayant elle le travail de concevoir l’enfant grâce à l’énergie vitale du père. Ainsi, il y a généralement peu de punition sociale au fait d’avoir des aventures, mais si elles résultent en un enfant, il revient de droit au père biologique. Néanmoins, si elles sont très largement acceptées dans les mariages arrangés, les aventures peuvent être dévastateurs dans un mariage d’amour, argument principal avancé par ceux préconisant une plus grande généralisation des mariages arrangés, quoique certains mariages d’amour hébergent parfois des participants supplémentaires, mais qui ne peuvent pas leur être obligés par la loi, comme une personne ne peut faire partie que d’un seul mariage à la fois.
L’héritage n’est pas dicté par les services de notariat, qui n’ont aucune tradition de dernières volontés, et est plutôt dicté par la loi, que ce soit la loi royale, ou la loi du clan. Il a tendance à être largement dominé par l’ultimogéniture à préférence masculine, notamment chez les petits propriétaires de terres, quoique dans les classes artisanes la tendance est à la primogéniture, comme c’est au premier qu’on apprend les secrets du métier. Néanmoins, il varie selon les classes sociales, ce pourquoi nous allons les étudier.
Classes populaires
Dans les classes populaires d’Osabuñ, le mariage est nominé par le mariage d’amour, comme les foyers n’ont généralement pas l’aisance sociale nécessaire pour engager des entremetteurs. Généralement, du fait de la difficulté de trouver de nouvelles terres, il est coutume pour un couple d’emménager dans le foyer de celui qui hérite, c’est-à-dire pour les propriétaires terriens le benjamin, ou pour les artisans l’aîné. Si les deux membres de la paire héritent, c’est chez le plus vieux que le couple s’installe, le plus jeune perdant alors son droit de revendiquer l’héritage. Si un couple meurt sans avoir d’héritier éligible, leur foyer est vendu au clan gouvernant leurs terres, et l’argent est distribué entre tous les membres des plus proches parents (enfants, puis fraterie, puis neveux/nièces, puis cousins, puis leurs enfants, puis grand-cousins, etc.).
Pour les couples non fertiles, il existe plusieurs solutions afin d’avoir un hériter. Généralement, la coutume est d’adopter un enfant perdu, mais ils tendent à être rares, surtout du fait de l’absence de véritable infrastructure pour s’occuper de ce genre de cas. Ainsi, généralement, ça se manifeste en la prise en charge d’un des enfants de la famille, dans une relation dite de pupille. Il existe aussi des arrangements si la partie capable de tomber enceinte est présente et fertile. On prend le plus proche parent de son partenaire capable de faire tomber enceinte, et on les fait se reproduire, créant un enfant qui est alors techniquement rendu pupille du couple infertile. Néanmoins, s’il n’y a que une ou des parties capable de faire tomber enceinte, aucune solution communément adoptée n’existe.
Les membres des basses classes vivent dans des maisons à plusieurs générations, avec très souvent trois générations à la fois, mais ils ont tendance à ne former qu’une seule lignée, ainsi avoir oncles, tantes ou cousins dans la même maison est rare. Le foyer reviendra donc à celui héritant du travail des parents, selon les règles établies plus tôt, qui sera alors le chef de la maison, et ainsi celui qui aura tous les pouvoirs légaux. S’il décide par exemple de vendre la maison, les autres habitants ne peuvent pas légalement s’y opposer.
Classes bourgeoises et nobles
Le culture noble (membre de clan) et la culture bourgeoise (riche mais n’ayant pas de domaine propre) sont rarement discriminées, et tendent à se socialiser dans les même milieux. Ainsi, il n’est pas étonnant que leurs coutumes concernant le mariage et la succession sont identique.
Dans la haute société, les mariages arrangés sont pratiquement universels, cherchant à unir politiquement et économiquement plusieurs familles. Il est donc capital que les couples assurant ces liens entre familles soient assez solides, ainsi il existe tout un réseau de marieurs. Ils travaillent en définissant l’orientation sexuelle des participants – il forment les pionniers dans les études LGBT à Osabuñ – leur personnalité, ainsi que les intérêts des familles. Parfois leur intérêt est de s’unir durablement, auquel cas un mariage hétérosexuel est privilégié, comme ils sont capable de former une lignée unique qui parviendra peut-être à supplanter les deux les précédant. Lorsque l’intérêt est par contre plutôt d’allier les deux familles, un mariage homosexuel est favorisé, comme les deux parties ne peuvent avoir d’enfants qu’avec de l’aide extérieure, et donc est moins légitime, et comme leur union est non pas sur le partage d’enfants, mais sur le simple amour, il est plus complexe à maintenir, et ainsi témoigne d’une volonté d’entretenir l’alliance. En terme général, les mariages homosexuels ont tendance à être préférés du fait de cette nécessité plus importante de les entretenir étant un gage de leur bonne volonté.
Cette large tradition de mariages arrangés fait que généralement deux compagnons ne sont pas liés entre eux par de véritables sentiments d’amour – ni même parfois d’amitié. Ainsi, il est très courant d’avoir de l’infidélité, tellement en vérité qu’elle est considérée comme une partie naturelle d’un mariage, et les bâtards sont tout autant courants. Ils sont considérés comme appartenant au père, qui peut soit décider de les garder, de les donner à ceux les ayant conçus, ou bien les faire adopter par d’autres personnes, souvent des membres de la famille. Quand le bâtard a été conçu par l’un des membres du couple, il ne peut en aucun cas réclamer l’héritage, ni même l’appartenance à la famille. Quand le bâtard a été mis enceinte par l’un des membres du couple, il peut réclamer l’héritage s’il a été reconnu par le père, c’est-à-dire qu’il est élevé avec les enfants légitimes du couple ou rendu pupille d’un des proches, sauf dans les quelques cercles nobles avec un harem, où seul les enfants du concubin reconnu comme le favori par l’intéressé peuvent hériter.
Dans un mariage infertile, si les mêmes solutions d’adoption présentes chez les basses classes sont utilisées, il existe plus de solution quand seule la configuration ou un seul des parties rend la reproduction impossible. Il est coutume quand la partie pouvant être enceinte est fertile de se reproduire avec le plus proche parent capable de mettre enceinte fertile du partenaire. Quand seule la partie pouvant mettre enceinte est fertile néanmoins, les solutions sont variées. Parfois, une servante sera payée pour concevoir l’enfant, comme c’est au père qu’appartient l’enfant, mais parfois pour des raisons de noblesse, va se passer ce qu’on appelle un « échange ». Quand le parti pouvant mettre enceinte a dans sa famille un couple lesbienne, il y aura la possibilité pour la personne de faire tomber enceinte les deux membres du couple, et alors ce sera l’enfant non incestueux qui sera donné au père, l’autre restant avec le couple ayant été enceinte. Cette pratique est complexe, et donc est assez rare, et est aussi sujet à controverse du fait de la création d’un enfant incestueux, notamment dans les cercles du Nord.
L’héritage, s’il est toujours à préférence masculine, est la seule chose qui diffère entre les cercles proprement bourgeois et les cercles nobles. Dans les cercles bourgeois, il y a une tendance à la primogéniture assez importante, comme c’est au premier qu’on apprend les règles du métier. Au contraire, dans les cercles nobles, si il y a beaucoup plus de variation, il y a une certaine dominance de l’ultimogéniture, à l’instar des plus petits propriétaires terriens.
Obon
L’Obon, étant le dirigeant d’Osabuñ, est soumis à une série de règles spécifiques dictant avec qui il peut copuler, ainsi que comment la succession devrait être mise en place.
Si il existe un nombre important de différentes dynasties s’étant succédées durant les années, toutes peuvent raisonnablement dire descendre directement de Denüñ, le mythique fondateur de Osabuñ. Cela est dû au fait que, parallèlement aux différentes dynasties court une ligne de femmes ayant le sang de Denüñ, nommée la Nüñshü (famille de Nüñ). En effet, il est dit que si un enfant est la manifestation du père, c’est le sein de la mère qui le forme. Si pour la plupart des personne, cela n’est pas important, pour l’Obon, ça l’est, comme il est dit que le sang de Denüñ a des propriétés spécifiques qui font qu’il permet de former un dirigeant capable de gouverner Osabuñ. La Nüñshü est dirigée par la première fille de l’Obon et un membre de la lignée, qui peut théoriquement inclure toutes les filles ayant été conçue par un membre de cette dernière. Cette position est nommée la Nüñnga (mère Nüñ).
Ainsi, la Nüñnga dispose du pouvoir de choisir les membres du harem de l’Obon, qui n’est alors jamais marié. Les concubins doivent tous avoir le sang de Denüñ, que ce soit parce que leur mère faisait partie de la Nüñshü, ou parce qu’ils ont pratiqué un rituel nommé la Fanüñ (rendre Nüñ). Il consiste en quelque chose incluant du sexe et les règles avec la Nüñnga. Lorsque cette dernière a ses règles, celui voulant devenir concubin doit avaler le sang. Il doit aussi en faire rentrer, à l’aide d’un appareil avec lequel la Nüñnga pénètre le nouveau concubin, dans la vulve, ou si ce n’est pas possible dans les fesses. Ce rituel est dit permettre de changer les organes internes de la personne et le marquer de Denüñ, mais fait qu’il n’a le droit que de faire l’amour avec l’Obon ou un membre de la Nüñnga.
Ce rituel est utile quand l’Obon est intéressé romantiquement ou sexuellement par une personne ne faisant pas partie de la Nüñnga, et ainsi prend son droit de l’emporter dans le palais pour en faire son concubin. L’Obon est aussi dans l’obligation d’avoir un concubin préféré, qu’il annonce à chaque fois qu’il change au notaire personnel de la famille royale, et c’est au premier enfant de préférence masculin né du dernier concubin marqué comme préféré que revient le trône. Quand il n’existe aucun candidat éligible, on cherche à rebours dans tous les concubins préférés lequel a un candidat éligible. S’il y a encore personne, tous les enfants des autres concubins seront vus ensemble pour savoir s’il y a un candidat éligible, et sinon le plus proche parent éligible sera choisit. En cas de totale absence de candidat éligible, la Nüñnga choisira une nouvelle dynastie, ce qui annonce une période de troubles dans l’Empire d’Osabuñ comme différents candidats se combattront pour montrer leur supériorité.
Prostitution à Osabuñ
À Osabuñ, la prostitution est un domaine de travail légal mais fortement régulé et discriminé. Une grande majorité des services sont donnés dans des Maisons de Thé, qui est assez universellement dans le cœur, et même dans les couronnes d’Osabuñ un euphémisme pour un Bordel (brothel).
Dans la loi d’Osabuñ, la prostitution est désignée comme un secteur d’activité qui a pour particularité de ne pas avoir droit au démarchage public : pour connaître les services disponibles, il faut aller les chercher dans des annales spécialisées, ou chez des connaisseurs. C’est pour cela que la plupart s’organisent en Maison de Thé, permettant de se faire connaître en plébiscitant son thé, avec plus d’informations sur les personnes disponibles quand on les cherche. Néanmoins, cette association a fait souffrir les véritables Maisons de Thé, qui ont soit embrassé cela comme un nouveau service offert, ou bien ont changé leur nom en Restaurant ou en "Salon de Boisson". Aujourd’hui, la totalité des Maisons de Thé offre des services de prostitution, mais selon la demande des clients un simple service traditionnel de Thé est possible, souvent proposé en disant "Voulez-vous déguster seul ou accompagné ?", et certains proposent même de prendre rendez-vous avec quelqu’un de particulier, à la Maison ou bien même à la résidence du commanditaire.
La loi demande aussi à ce que les prostitués aient totale autorisation de sortir de la profession, qu’ils soient régulièrement soumis à des tests médicaux (notamment contre des maladies sexuellement transmissibles connues), et qu’ils soient consentants et majeurs pour entrer dans la profession.
En terme général, tel les Geisha au Japon, on s’attend à ce que les prostitués soient aptes dans de nombreux domaines culturels, et donc tendent à être pris durant l’adolescence, très souvent de familles pauvres ou d’orphelins consentants. Commence alors leur entraînement dans la littérature, la musique, l’art théâtral, mais aussi la psychologie, la magie, et évidemment les arts sexuels. Cet entraînement dure souvent jusqu’à la majorité, où on leur demande s’ils veulent entrer dans la profession, mais rares sont ceux qui saisissent le droit de sortir à ce moment-là, comme ça leur affublerait de nombreuses dettes, tout en ayant des difficultés à faire carrière autre part (entraîné dans une Maison de Thé vu comme déjà une atteinte à leur pureté). Généralement, ils passent toute leur carrière active dans la profession, comme les beautés matures sont tout autant souhaitées que les beautés jeunes, mais ils peuvent sortir de la profession à n’importe quel moment, quoique ils n’ont que peu de carrières possibles après cela. Quand (et si) ils perdent leur beauté, ils sont généralement relégués à des rôles d’entretien, de cuisine, de direction, ou autre rôle non en contact avec le client, si rester dans la Maison est leur souhait.
Dans la société, les prostitués sont mal considérés, et se voient refuser de nombreuses carrières, dont celles d’homme politique, de prêtre ou toutes celles ayant à voir avec les enfants. Leurs choix se restreignent donc souvent aux carrières d’auto-entrepreneurs, dont le plus couramment celles de paysan et d’artisan, mais aussi, et c’est là qu’on les retrouve le plus souvent, celles d’art dramatique ou musical. De même, ils sont largement considérés comme mauvais à marier par la populace, et donc ont grande tendance à se marier entre eux.
Quoique rares sont ceux qui le savent, les Maisons de Thé sont le territoire favori des réseaux d’espions, dont notamment celui de O-Hepü (officiellement O-Hěpf), le maître-espion d’Osabuñ qui a des liens dans la totalité des bordels, et en contrôle une grande partie.
En terme général, les personnes matures ont tendance à être préférées, non pas vieilles, mais pas non plus tout juste 18 ans. L’équivalent de la trentaine pour un humain est considéré comme le moment de plus grande beauté, mais cela n’a pas toujours été le cas historiquement. En effet, on retrouve des débats sur ce qui était nommé le "Régime de Jeunesse", qui consistait en donner une famille de plantes du Nord-Ouest ayant des propriétés, si consommées en assez grande quantité, de bloqueurs de puberté, d’autres de la même famille ayant des propriétés plus générales liées aux hormones sexuelles. Si à l’époque, l’utilisation sur des enfants a été rendue illégale, il n’empêche que dans certaines régions où elles poussent le Régime de Jeunesse continue à être utilisé, notamment chez les familles de prêtres. Il est aussi utilisé par beaucoup de personnes non cisgenres, dont notamment l’Obon Këngmu.
Étiquette de l'Obon
L'Obon est soumis à de très nombreuses règles sociales qui dirigent son comportement quotidien, ses interactions et comment les autres doivent agir en sa présence. Ainsi, si il est censé être la personne la plus importante et celle dont l'autorité ne doit pas être questionnée, il est tout autant que les autres restreint par les règles de bonne conduites, qui sont par ailleurs bien plus strictes pour lui que pour d'autres. Elles sont très nombreuses et sont inculquées dès le plus jeune âge à tous les princes et princesses, et si certaines règles, comme celle que l'Obon n'a en aucun le cas le droit de reconnaître que d'autres pays que Osabuñ sont souverains, sont simples à comprendre, d'autres nécessitent plus proche examination.
Comment demander une audience à l’Obon ?
Afin de demander une audience à l’Obon, vous devez être dans une résidence sédentaire à l’intérieur ou dans les banlieues directes de Ochän. Pour beaucoup, cela consiste en louer une chambre dans une auberge, mais certains auront une résidence ou de la famille permettant de remplir cette fonction. Ensuite, vous devez rédiger une lettre indiquant votre adresse actuelle, votre nom, classe sociale, ascendance, race, âge, profession, ainsi que les raisons de votre demande d’audience.
Vous devrez porter cette lettre au palais dans le bureau des demandes d’audience, ainsi qu’un peu d’argent pour couvrir les frais d’audience d’après les taux actuels, et pourrez vaquer à vos occupations. Lorsque votre demande est traitée, vous recevrez une lettre de réponse à l’adresse indiquée, déposée dans la boite aux lettres si nécessaire (quoique quasiment tout le monde attend la lettre impatiemment). Si votre demande a été rejetée, cette lettre vous l’indiquera, avec éventuellement si le scribe était de bonne humeur les raisons pourquoi la demande a été rejetée. Si elle a été acceptée, elle sera signée et se verra appliquer un sceau indiquant que la demande a été acceptée, ainsi que si l’Obon est actuellement disponible.
Quand vous le souhaiterez, vous pourrez retourner dans le bureau des demandes d’audience et présenter votre lettre. Vous sera donné un papier montrant votre position dans la queue, et un garde vous escortera dans la salle d’attente, où un officier prendra votre lettre et notera votre nom et votre position dans la queue sur un coupon.
Quand l’Obon est prêt à accorder des audiences, les numéros seront donnés dans l’ordre de la queue où elle s’était arrêtée. Quand vous êtes appelé, vous présenterez votre coupon, et si vous êtes bien le numéro correct, un autre officier ira chercher votre première lettre et partira en déclamer le contenu à l’Obon (assez loin néanmoins pour que vous ne puissiez pas l’entendre). Vous arriverez dans la salle du trône, et surtout ne regarderez pas l’Obon (sinon vous commettrez un crime de lèse-majesté), et avancerez au milieu de la salle où se trouve l’emblème d’Osabuñ. Vous vous prosternerez alors, tête contre terre, et attendrez que l’Obon vous dise "Parlez". Vous direz alors cette phrase exacte :
"Votre majesté, pupille de Bon et choisi de Nüñ, je viens ici humblement mais plein d'espoir vous informer des détresses du peuple que vous dirigez. Ainsi en toute humilité je vous demande de m'écouter et de prendre en compte mes demandes."
L’Obon vous dira ensuite "J’écoute", et vous pourrez alors vous redresser, mais toujours pas le regarder. Vous direz à nouveau votre nom, classe sociale, ascendance, race, âge et profession avant de dire ce pourquoi vous avez demandé une audience. Une conversation pourra alors se passer, et dans celle-ci il ne faudra absolument jamais parler au-dessus de l’Obon, ou lui couper la parole. À partir d’un moment, il vous dira "Redressez-vous", et vous pourrez alors vous mettre à nouveau debout, et surtout vous pourrez le regarder (mais pas non plus le fixer). Ce sera à ce moment-là qu’il parlera avec les autres personnes dans la salles, tous des conseillers, sur la marche à suivre, et vous n’aurez que le droit de répondre aux questions. Même si la conversation parle de choses fausses, vous n’aurez le droit de les corriger que si on vous pose la question sur ce sujet. Et après délibération, l’Obon se lèvera, à quel point il sera obligatoire de le regarder, et il donnera son jugement à voix haute, avant de vous demander votre avis. La forme de votre réponse n’est pas codifiée, mais vous n’avez aucunement le droit de montrer (tout du moins directement) que vous n’êtes pas content de la décision prise. Généralement, afin de signaler que la solution n’est pas idéale, on a tendance à dire "Je vous remercie de l’attention que vous avez porté à mon problème", auquel cas parfois l’Obon vous demandera le problème (il n’y a encore une fois pas de forme standardisée, mais la réponse s’articulera autour du fait qu’il n’avait pas assez d’informations pour émettre une décision éclairée), et alors vous reprendrez à l’étape du "J’écoute", où vous expliquerez les problèmes avec la solution, le reste de déroulant comme décrit auparavant. Si néanmoins l’Obon ne souhaite pas continuer la conversation ou bien vous êtes satisfait, il répondra en disant :
"L’Empire d’Osabuñ vous remercie d’avoir partagé vos problèmes avec moi, et d’avoir pu rendre la vie en son sein plus agréable. Vous pouvez disposer."
Après cela, vous partirez de la salle du trône, irez à la porte de la salle d’attente, et un garde vous mènera hors du palais.
Religion de Osabuñ
La religion d’Osabuñ est une religion située quelque part entre le Polythéisme et l’Animisme. On pense que tout a une âme, mais que certaines âmes ont plus de pouvoirs que d’autres, ce qui se manifeste en des personnes ayant plus de pouvoir, ainsi que des esprits, nommés quams ayant des pouvoirs proprement surnaturels. Ces Quams (de Guam, prononcé [kwam], qui n’est ni proprement Dieu, ni proprement Esprit, 神 (kami) en Japonais est une meilleure traduction) sont nombreux, et sont chacun liés à quelque chose de physique, que ce soit global (Sau – le Ciel) ou bien local (esprit lié à une ville en particulier).
Afin de rendre honneur aux Quams, il est coutume de monter des autels particuliers dans lesquels on prie, mais certains autres disposent de temples dédiés avec des prêtres aux rites particuliers.
Quams
Ci-suivent quelques exemples de Quams très vénérés. Il ne faut pas oublier néanmoins que beaucoup n'ont pas de noms, et s'ils sont très locaux, ils ont tendance à être en général plus vénérés que les grands Quams présentés ici.
Denüñ (historiquement *ʔleʔ-nɨñ) est un quam ayant forme de chat protégeant la population des malheurs, et protégeant les voyages. Notamment, il protège les navires des tempêtes, des territoires dangereux, et protège les endroits des impuretés. Il est donc représenté devant tous les temples, en paire, de manière à le protéger des impuretés et surtout des Wëmñue. C’est le quam le plus important, et il est dit que l’Obon descend directement de lui, mais son importance s’explique du fait qu’il est très certainement originellement Alexandre. Muguam (étymologiquement Esprit de la Sécurité) est un quam ayant aussi forme de chat mais avec des ailes, et est toujours représenté énervé. C’est le quam représentant la défense, la protection face aux armées, faisant qu’il est toujours représenté à l’intérieur des forts. Il est lui aussi originalement Alexandre, mais dans les situations où il a protégé Osabuñ face aux ennemis le menaçant. Il est considéré comme un quam guerrier. Iñma (historiquement Ilma) est le quam ayant créé le monde. Il est rarement vénéré, comme il n’a pas d’autres attributs. Ñan (historiquement Nãl) est le quam associé à la justice. C’est elle qui rend les condamnation ainsi que les acquittement. Elle est aussi représentée par la Hache de la Justice (héritée du personnage de Parn), qui est le signe des tribunaux. Son culte est relativement limité. Miling (historiquement Smílìng) est le quam associé aux vétérans, qu’il protège. Auparavant, il était aussi quam de la mort, mais lors de l’arrivée de Wëm, il a perdu cette fonction. Sau (historiquement *saʔaɴ) est le quam du ciel, non genré, qui a deux yeux (les soleils, nommés Sautam "œil du ciel") pour surveiller les mortels. Il est vu comme un quam ni bénéfique ni maléfique, mais est maître des vents et est celui qui est responsable du monde. Son culte est généralement conduit dans les zones élevés, ainsi que au point où les deux soleils sont visibles. Wëm est le quam de la mort, qui a pour caractéristique d’être le seul à ne jamais être représenté. Il n’est signalé que par quatre coups de gong, qui sont souvent utilisés dans la musique et d’autant plus dans le théâtre pour montrer la mort d’un personnage, et donc la fin. Il provient d’un évènement tragique dans l’histoire des Singes Yan, dans leur dimension originelle, où, surpeuplée, la capitale entière a été prise par la cage d’or. C’est aussi l’origine d’un tabou face à la mort, qui ne peut pas être représentée. Shahañ (étymologiquement Démon du Feu) est le quam patron des Démons (trait auparavant propre à Miling), et par extension des Hañya. Son domaine est le feu, et on dit qu’il est celui à avoir créé les yeux de Sau. À l’origine, c’est DM, le Démon du Feu (la concordance entre les deux noms semble contre toute attente être une coïncidence). Llili (historiquement Lilie) est le quam de la magie purificatrice, sœur de Umguam. Il est dit que c’est elle qui a apprit aux mortels l’art de la magie purificatrice, afin de repousser ceux au cœur impur, et créé le premier Monastère. Elle a donc un autel dans tous les monastères, qui sont tous créés sous sa protection, et est donc vénérée particulièrement par les purificateurs. Umguam est le quam des Wëmñue, un quam non genré ayant pour sœur Llili. On dit qu’il accorde la résurrection à ceux qui ont des regrets, mais ceux qui n’ont pas de cœur pur reviennent en temps que Wëmñue, et non réellement en vie. La plupart des rites le concernant cherchent à lui demander de ne pas accepter les regrets de la personne décédée, la première partie des rites d’embaumement. Gyolyau (de gjo(re) + lyau, mot archaïque pour bijou) est le quam du mariage et de la famille, à la fois un homme et une femme. Il unit les famille, et on dit que tous les mariages doivent être faits en sa présence et avec son accord, c'est-à-dire dans un temple ou devant l'autel familial et avec la bénédiction d'un marieur. Néanmoins, il faut noter que le culte de Gyolyau varie énormément selon l'endroit et la classe sociale, ce qui mène à beaucoup de désagrément. Parfois, le rôle des marieurs est mis en valeur, devenant presque des prêtres, mais parfois il est minimisé et seul l'acte de négocier entre les familles les termes du mariage est nécessaire pour que ce soit correct. Aussi, parfois il est dit que Gyolyau prend le rôle additionnel de l'amour, bénissant ceux qui s'aiment d'une famille heureuse. Bon (littéralement "roi") et Nüñ (de la famille Nüñ) sont les deux dieux patrons de la royauté d'Osabuñ, ainsi que leurs fondateurs mythique. Bon est le patron de la dynastie, qui s'assure que la dynastie reignante est juste et équitable, et que si elle l'est le peuple est obéissant. Nüñ est la patronne de la Nüñshü, qui choisit quelle dynastie a le droit de reigner, et de quand elle perd le droit de le faire. Liste des Quams
Denüñ
Muguam
Iñma
Ñan
Miling
Sau
Wëm
Shahañ
Llili
Umguam
Gyolyau
Bon & Nüñ
Rites
Il existe de nombreux rites, certains très codifiés et sacralisés, et d'autres plus bénins, et souvent vus comme n'appartenant pas à la religion. Ainsi, généralement, avant de manger, on frappe deux fois les mains et on se penche, de manière à remercier les Quams du repas. Aussi, il est parfois coutume de porter des bracelets purifiés dans de l’eau du temple afin d’apporter la chance.
Rites du décès
Lorsque quelqu’un décède, il existe plusieurs rites à suivre.
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Lors de la mort, il faut enrouler le décédé dans du tissu et lui asséner un sceau afin qu’il ne se réveille pas.
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Ensuite, le plus tôt possible, il faut faire un sacrifice à Umguam afin de lui montrer que cette personne n’a aucun regret à avoir.
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Puis, il faut incinérer le corps, recueillant les cendres dans un petit réceptacle béni dans l’eau d’un temple. Généralement, ce réceptacle est donné à la cérémonie d’entrée à la maturité, mais parfois on doit se le procurer post mortem.
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Enfin, il faut disperser les cendres dans le vide, ou à Oshin dans l’eau, et entreposer le réceptacle dans l’autel personnel. Ce réceptacle contient l’esprit du défunt qu’on nourrit régulièrement d’un peu de Chœil et d’eau.
Si le défunt devient un Wëmñue, il n’a pas le droit à un autel.
Festivals
Il existe une variété de festivals qui sont fêtés dans Osabuñ, dont certains qui n'existent que dans certains endroits isolés. Nous allons ici regardés ceux les plus communs, notamment ceux qui sont fêtés au Cœur d'Osabuñ, le modèle culturel du reste du pays.
Festival de Xinhë
Le festival de Xinhë est un festival d'origine Wang (les Humains du Cœur d'Osabuñ) traditionnellement fêté dans les villages 10 jours après la naissance d'un enfant du chef. Durant la préparation du festival, chaque famille du village donne un peu de chœil et prépare des cadeaux à donner au nouveau-né, tandis que la famille du chef, souvent aidée par d'autres familles, se prépare à faire un festin. Le prêtre du village, lui, doit communier avec les Guam, qui lui donneront une syllabe pour le nom du nouveau-né.
Lors du festival même, tous les membres du village forment une file, chacun jouant une percussion, et en dernier arrive le chef, portant le nouveau-né, allant jusqu'au temple. Une fois dans le temple, le prêtre lave rituellement l'enfant et lui donne des habits cérémoniels qui ont été confectionnés durant le temps où la mère était enceinte. Puis le village entier propose un mot pour nommer l'enfant, et quand enfin consensus a été trouvé (quoique il a souvent été trouvé avant le festival), l'enfant est nommé avec pour première syllabe celle que le prêtre a reçu et le second celui que le village a proposé. Cela symbolise l'union de la volonté des parents (le nom de famille), la volonté des Guam et la volonté du village. Puis la cérémonie ayant été faite, tout le village est invité à partager un banquet. Il est traditionnel de manger beaucoup de légumes et de viande, afin de pouvoir rituellement assurer que l'enfant aura toujours à manger. En même temps, tout le chœil qui a été collecté durant les 10 jours précédents est mise dans une large bassine, que chacun pile afin de pouvoir créer du Tso. Le baril de Tso ainsi fait sera mit à fermenter jusqu'à la mort de l'enfant, qui sera déplorée en le partage rituel du baril.
Il y a plusieurs choses à ne pas faire durant le festival et pendant la durée entre celui-ci et la naissance. Il est interdit par les membres de boire du Tso, comme cela signifierait souhaiter la mort de l'enfant (pour des raisons similaire, le Tso est interdit aux personnes enceintes, et cette interdiction de boire du Tso durant 10 jours après une naissance est assez générale grâce à son influence). De même, il est interdit de parler de la mort, ainsi que d'aller au temple, afin d'éviter de perturber la communion du prêtre. Il est aussi attendu de prêter attention à la famille du chef, et ne pas leur prêter assistance est vu comme quelque chose que font les personnes sans cœur.
Ce festival est très peu fêté dans les villages plus grands, voire dans les villes. Néanmoins, un festival similaire est fêté dans certaines villes à forte tradition Wang (comme Llibo) mais tous les 2 Grandes mesures, temps enregistré par le temple. Ce festival de Xinhë est néanmoins assez différent, comme la file est composée d'un orchestre (plus des danseurs, qui font notamment la Danse du "Lion"), et l'enfant est remplacé par une figure du Guam du temple principal, porté par le maire de la ville. Aussi, le festin n'est plus offert par le chef, mais est une tradition qui se fait entre familles, qui se réunissent et mangent de la nourriture similaire au Xinhë fait dans les villages.