NOTES SUR LE FRANÇAIS DANS LE MONDE DES RÊVES


Endroits concernés : Monde Des Rêves 
Le Français dans le Monde des Rêves est la Lingua Franca du monde connu, notamment du fait de la suprématie de pouvoirs tels que le Trône de Fer ou bien Nilandu. La langue actuelle est en vérité dérivée de trois épicentres différents : La Capitale, Nilandu et Jaskar qui tout trois ont vu des langues très ressemblantes se développer, et s’étendre. Cet article prendra compte de toutes les variantes actuellement enregistrées en notamment utilisant l’Alphabet Phonétique International pour translittérer en ces différents dialectes une même fable : Le Corbeau et le Renard, écrite ci-suit dans sa version connue de tous les territoires francophones :
 
Le Corbeau et le Renard
 
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
 
Jean de la Fontaine
 

Premier Epicentre : La Capitale

C’est le Français développé dans la dimension de La Capitale que nous allons étudier en premier. Tels les autres langues décrites sous ce nom, il était autrefois écrit comme on le disait, avec l’accent circonflexe représentant une voyelle plus longue, les consonnes plus longues étant indiquées par un dédoublement de celle-ci, le tréma utilisé pour séparer deux voyelles, ou bien plus rarement dans des transcriptions du Maar. Les accents aigu et graves quand à eux sont des développements récents servant à indiquer différentes qualités de voyelle dans le Français de La Capitale, et qui sont comprises comme la manière standard d’écrire, mais souvent les locuteurs de variantes du Français n’ayant pas besoin de ces accents auront tendance à les omettre.
Il est important de noter par contre que, à la différence d’autres variantes du Français (dont la variante de la Terre), le R à la base ne représentait pas un son rhotique, mais plutôt un L vélarisé, ce qui fait que généralement dans la transcription d’autres langues le L sera utilisé pour représenter les rhotiques, si absence de meilleur son. Mais cette vue a changé avec le temps dans la Capitale du fait de l’évolution du son représenté par R, mais d’anciens documents font mention du Maal et non pas du Maar, ce dernier étant donc devenu standard dans d’autres régions où le Français de la Capitale est parlé. Il est aussi important de noter quelques sons aux prononciations originelles différentes de celle en Français Actuel.
 
Graphème
Phonème
Graphème
Phonème
r
[ɫ]
y
[j]/[i]
c
[k̟]
g
[ɡ̟]
k
[k̠]
q
[ɡ̠]
h
[ɦ]
_h
[_ʲ]
 
Après peu, dans une évolution partagée de la plupart des descendants :
 
Graphème
Phonème
Graphème
Phonème
q
[k̠ʷ]
ç
[t͡s]
bh
[β]
ph
[ɸ]
dh
[ð]
th
[θ]
gh
[ɣ̟]
ch
[x̟]
qh
[ɣ̠]
kh
[x̠]
zh > j
[ʒ]
sh
[ʃ]
 
Du fait de ces développements, le Q s’est vu dans la plupart des cas suivi d’un U afin de représenter le développement, et vous pourrez aussi noter le fait que la lettre J est ici à la bise un ligature entre le Z et le H. La plupart des autres combinaisons du fait de fortitions qui ont simplement fait disparaître l’influence du H dans la plupart des diagraphes ont tout bonnement disparu, étant remplacés par la consonne tout simplement. Aussi, dans la plupart des cas, le K s’est vu remplacé par un C, comme la différence entre le C plus avancé et le K plus rétracté s’est perdue, et le K n’apparaît que dans des emprunts à des textes anciens.
 

Français de la Capitale

Le Français de la Capitale est une variante du français unifiée parlée dans la dimension de La Capitale. Il a eu un développement similaire à celui du français de la Terre, avec le R uvulaire qui est du fait de la nature de l’épicentre une évolution du L vélarisé. Par rapport au français standard, on peut aussi noter que les voyelles longues sont conservées, à la différence des consonnes géminées qui sont perdues, et les voyelles nasalisées, au nombre de 4 (et non pas de 3) gardent une consonne nasale la suivant, mais ayant plutôt la valeur d’un N moréique, c’est-à-dire variant selon la place d’articulation de la consonne suivante, qu’elle soit dans le même mot ou dans le mot suivant. Dans la transcription suivante, le N moréique, en fin de mot, est décrit par un /n/, même dans les cas où il est prononcé autrement du fait du mot le suivant. Aussi, les liaisons sont décrites par la consonne prononcée liée au mot suivant, mais pas liée au mot précédent, dans le but de montrer la prononciation de chaque mots indépendamment de la phrase, technique aussi utilisée pour les E qui sont généralement utilisés pour séparer les mots dans le contexte de la phrase, mais lorsque le mot est pris en isolation, il n’est pas prononcé, ainsi ils sont montré par /ᵊ/.
 
mɛ:tχᵊ kɔʁbo syʁ œ̃n aʁbʁᵊ pɛʁʃe
tønɛ t‿ɔ̃n sõn bɛk œ̃n fʁomaʒ
mɛ:tχᵊ ʁønaʁ paʁ lodœʁ aleʃe
lɥi tɛ̃n a pø pχɛ sø lɔ̃ŋɡaʒ
e bõn̠ʒuʁ mõnsjø dy kɔʁbo
kø vu z‿ɛ:t ʒoli kø vu mø sɔ̃mble bo
sɔ̃n mɔ̃ntiʁ si vɔtχᵊ ʁamaʒ
sø rapɔχt a vɔtχᵊ plymaʒ
vu z‿ɛːt lø fenik͡s de z‿oːtᵊ dø se bwa
a se mo lø kɔʁbo nø sø sɔ̃n pa dø ʒwa
e puʁ mõntχe sa bɛl vwa
il uvʁ œ̃n laʁʒ bɛk lɛs tõmbe sa pχwa
lø ʁønaʁ sɔ̃n sɛzi e di mõn bõn mõnsjø
apχøne kø tu flatœʁ
vi t‿o depɔ̃n dø sølɥi ci lekut
sɛt løsõn vo bjɛ̃n œ̃n fʁomaʒ sɔ̃n dut
lø kɔʁbo õntø e kõmfy
ʒyʁa mɛ œ̃n pø taʁ kõn nø li pχɔ̃ndʁɜ ply
 

Français de West

Le Français à West fut introduit il y a quelques milliers d’années comme des intérêts politiques et économiques ont poussé des habitants de La Capitale à s’y installer, fondant notamment Gold City. Dès le début de leur installation, ils furent en contact linguistique avec les Langues Natives de la région, notamment celle de famille Prinnetetr, qui ont influencé énormément sa phonologie. Ainsi, rapidement fut développé des suites de consonnes TR et TL, DR et DL des affriquées latérales, caractéristiques de la famille, ainsi que prenant leur type d’accentuation, avec la syllabe la plus "lourde" prenant l’accent haut, et si il y en a plusieurs celui plus à gache. Ce changement a eu lieu avant la simplification des syllabes. De même, les voyelles nasalisées, qui étaient peut-être déjà formées, par influence des langues locales ont sûrement été dénasalisées, ces dernières ayant aussi au même moment eu un processus de dénasalisation des voyelles, comme le suggèrent quelques indices. L’influence se trouve aussi dans la forme des syllabes, qui est devenue CCVC en maximum (quoique parfois une raisonnantes survit après semivoyelle), ce qui signifie que certaines fins de mots se sont vues simplifiées, et de même, le t dans la conjugaison de la troisième personne du singulier et du pluriel n’est plus prononcée du tout, du fait de l’assimilation.
Mais l’un des plus importants développements du vieux Français de West fut la dévélarisation des R, les transformant donc en un [l] (ou bien certains suggèrent en une fricative latérale, et le L aurait eu le même développement, avant que les deux sons, dont la distinction est fermement perdue, redeviennent un [l]), mais colorant aussi les voyelles entourant les R en des versions plus fermées et antérieures. Ainsi :
 
Voyelle d’origine
Voyelle vélarisé
Voyelle d’origine
Voyelle vélarisé
a
ɑ
o ; u
u
e ; i
ɨ
 
 
De même, certains autres développements ont eu lieu, notamment le X étant plutôt prononcé comme une affriquée alvéolaire non voisée, ainsi que des exemples de métathèse, quoique plus courant dans certains dialectes modernes que d’autres. Ci-suit donc une version reconstruite de la prononciation avant l’extension du Français de West à travers le plateau principal de la fable :
 
maí:t͡ɬɨ kúlbjaw súl un ɑ́lblɨ pɨ́lxe
tenáj en son bét͡ʃ un flúmad͡ʒe
maí:t͡ɬɨ lɨnɑ́l, pɑl la odúl állexe
lwi tín a pɨ plés t͡ʃe lángad͡ʒe
et bonʒúl monsjúl du kúlbjaw
kwé vus é:tes ʒóli kwé vus me sémblez bjáw
san méntɨl si vót͡ɬɨ lɑ́mad͡ʒe
se lɑ́ppulte a vót͡ɬɨ plúmad͡ʒe
vus é:tes le fenít͡s des xó:tes de t͡ʃes bájs
a t͡ʃes mót le kúlbjaw ne se sén pas de ʒáje
et pul mónt͡ɬɨl sa bélle vájt͡s
il úvlɨ un lɑ́ld͡ʒe bét͡ʃ lájsse tómbɨl sa plɑ́je
le lɨnɑ́l se en sajsí et dí mon bon monsjúl
ápplɨnez kwé tut fláttul
ví awt͡s depén de t͡ʃélwi kwi le ekúte
t͡ʃétte let͡són váwt bjén un flúmad͡ʒe san dúte
le kúlbjaw xóntɨt͡s et kónfus
ʒúlɑ májs un pɨ tɑ́l kwe on ne le i plɨ́nd͡ɮɑj plús
 
D'un point de vue plus grammatical, le Français de West est devenu plutôt pro-drop, c'est-à-dire qu'il aura tendance à ne pas mettre les pronoms personnels dans une phrase, le verbe suffisant. Néanmoins, tous les pronoms personnels ne sont pas traîtés également, comme les pronoms de la IIème personne, ainsi que la Ière personne du pluriel sont le plus souvent enlevés, là où la IIIème personne a souvent tendance à les garder. Aujourd'hui, surtout avec une grande influence du Français de la Capitale, rajouter les pronoms personnels devient plus caractéristique d'un langage formel, tandis que les enlever est plus familier, et un marqueur de plus grande proximité amicale.
Mais la perte des pronoms personnels a eu l'effet intéressant de faire se fusionner le Présent de l'Indicatif et l'Impératif, qui n'ont donc plus aucune différence sonore. Ainsi, pour exprimer les ordres spécifiquement il est très courant d'utiliser le verbe "devoir" en temps qu'auxiliaire, ne pas l'utiliser sonnant très archaïque. Mais ceci peut créer des malentendus face à des locuteurs qui n'ont que peu d'expérience avec des étrangers, qui risquent de mal interpréter des ordres. Cela laisse donc se répendre un stéréotype que les personnes de West sont insubordonnées, ce qui évidemment est faux.
 

Français de Gold City

Le Français de Gold City est la variante la plus prestigieuse du Français en West, mais aussi certainement la plus divergente de la langue pré-expansion. En effet, notamment dû à l’influence du Français de la Capitale, avec lequel cette variante est souvent en contacte, les [e] et [ɨ] finaux sont devenus de [ə], voire ont disparu à la suite d’un [j] ou d’un [w]. Aussi, la distinction entre [a] et [ɑ] a disparu, telle la distinction de longueur des voyelles comme des consonnes, et les [e] sont devenus [ɛ] dans le contexte d’une syllabe fermée. Quelques métathèses sont aussi à l’ordre du jour, avec notamment des voyelles entrecoupées nouvellement par des consonnes, comme le fameux cas du mot Maître, qui fait ainsi :
maí:t͡ɬɨ > maiít͡ɬɨ > mait͡ɬíɨ > majt͡ɬí (> majt͡ʃí)
Ce genre de développement est commun avec le Français de Messanah, telle la délétion du premier membre d’un cluster de 3 s’il est retrouvé à la fin. Mais n’est pas commun avec celui-ci la réintroduction du [s] à la fin des mots au pluriel, même lorsque ce son ne rentre pas dans la forme syllabique, qui s’est étendue pour devenir CCVCC, ainsi que son voisement sur VjsV > VjzV.
Il est aussi important de noter que à Gold City même, les affriquées latérales, déjà précédemment toutes réduites à seule la variante non voisée, se confondent avec des affriquées post-alvéolaires, mais cette dernière prononciation est considérée comme non standard, et est plutôt caractéristique de la classe populaire. Ainsi, la transcription suivante ne prendra pas en compte de ce récent développement :
 
majt͡ɬí kúlbjaw súl un áblə pɨ́lxə
tenáj en son bɛ́t͡ʃ un flúmad͡ʒə
majt͡ɬí lɨnál, pal lodúl álexə
lwi tín a pə plɛ́s t͡ʃə lángad͡ʒə
ɛt bonʒúl monsjúl du kúlbjaw
kwə vus étɛs ʒóli kwə́ vus mə sɛ́mblɛz bjáw
san méntɨl si vót͡ɬə lámad͡ʒə
sə lápultə a vót͡ɬə plúmad͡ʒə
vus étɛs lə fenít͡s dɛs xótɛs də t͡ʃɛs bájs
a t͡ʃɛs móts lə kúlbjaw nə sə sén pas də ʒáj
et pul mónt͡ɬɨl sa bélə vájt͡s
il úvlə un láld͡ʒə bɛ́t͡ʃ lájzə tómbɨl sa pláj
lə lɨnál sɛn sajzí ɛt dí mon bon monsjúl
áplɨnɛz kwə́ tut flátul
ví awt͡s depɛ́n də t͡ʃɛ́lwi kwi lekútə
t͡ʃétə let͡són váw bjɛ́n un flúmad͡ʒə san dútə
lə kúlbjaw xóntɨt͡s ɛt kónfus
ʒúla májs un pə tál kwə on nə li plɨ́nt͡ɬaj plús
 

Français de Messanah

Le Français de Messanah est un Français parlé autour de Messanah, qui est en beaucoup de points semblable à celui de Burgh, mais aussi à celui de Gold City. En effet, tel le Français de Gold City il y a une perte de distinction entre [a] et [ɑ], et une perte de distinction de la longueur des voyelles, mais la longueur des consonnes est retenue, et la qualité de la voyelle [e] et [ɨ] ne voient aucune modification, tel le français de Burgh. Aussi, tel ce dernier, il y a une disparition du son [l] lorsque, après une occlusive, il en est suivi d’un autre, et à la différence du français de Gold City, les contractions ne sont pas autorisées. Cela n’empêche pas cette variété français d’avoir des changements uniques, telle celle qui change les [dɮ], [v], [ʒ] et les [z] en [ɬ], [f], [ʃ] et [s]. [sj] devient aussi [ʃ], mais [ʃj] reste [sj].
Ces changements, et le fait que le Français de Messanah est proche des Plateaux, fait que généralement l’écriture des langues indigènes des plateaux se base sur cette variété du Français, pour qui notamment l’accent circonflexe n’a aucune utilité, ainsi expliquant la romanisation de langues telles le Màtjacútá et l’utilisation de l’accent circonflexe pour représenter un ton haut et une longue voyelle (là où si l’orthographe était basée sur le Français de Burgh, il aurait peut-être seulement représenté une longue voyelle).
 
majt͡ɬí kúlbjaw súl un áblɨ pɨ́lxe
tenáj en son bét͡ʃ un flúmat͡ʃe
majt͡ɬí lɨnál, pal la odúl állexe
lwi tín a pɨ plés t͡ʃe lángat͡ʃe
et bonʃúl monʃúl du kúlbjaw
kwé fus étes ʃóli kwé fus me sémbles bjáw
san méntɨl si fót͡ɬɨ lámat͡ʃe
se láppulte a fót͡ɬɨ plúmat͡ʃe
fus étes le fenít͡s des xótes de t͡ʃes bájs
a t͡ʃes mót le kúlbjaw ne se sén pas de ʃáje
et pul mónt͡ɬɨl sa bélle fájt͡s
il úflɨ un lált͡ʃe bét͡ʃ lájsse tómbɨl sa pláje
le lɨnál se en sajsí et dí mon bon monʃúl
ápplɨnez kwé tut fláttul
fí awt͡s depén de t͡ʃélwi kwi le ekúte
t͡ʃétte let͡són fáw bjén un flúmat͡ʃe san dúte
le kúlbjaw xóntɨt͡s et kónfus
ʃúla májs un pɨ tál kwe on ne le i plɨ́nɬaj plús
 

Français de Burgh

Le Français de Burgh est généralement considéré le plus conservateur de tous les dialectes du Français de West, conservant la longueur des occlusives ainsi que de toutes les voyelles, ainsi que étant le seul à conserver la distinction entre [a] et [ɑ], ce dernier ayant changé en un [ə] (souvent plus loin [ɤ], toujours gardé quand est long), étant alors prononcé de la même manière que /ɨ/, qui lui aussi descend en [ə] (parfois [ɘ], toujours gardé quand est long), ainsi que étant le seul à ne pas faire preuve de métathèse lors des récents développements. Mais il y a eu des développements, notamment du fait de l’influence des avoisinantes langues Qwëhhwà qui ont fait inverser l’accent en un ton bas, placé où était le ton haut. Ainsi, lorsqu’une voyelle longue était précédée d’une voyelle courte, la longueur a changé d’endroit. Ainsi :
mai:t͡ɬɨ > ma:it͡ɬɨ > ma:jt͡ɬɨ
Aussi, toute combinaison de [l] et de [t] devient un [t͡ɬ], et toute combinaison de [l] et de [d] devient un [d͡ɮ], ce qui permet à tout mot avec au moins 4 morae de faire que si une voyelle est située en fin de mot, celle-ci disparaît. [x] devient [h], et les consonnes finales sont dévoisées quand les deux types de voisement existent pour la consonne concernée (dont [ɬ] pour [l]).
 
mà:jt͡ɬə kùlbjaw sùɬ un ə̀lblə pə̀lhe
tenàj en son bèt͡ʃ un flùmat͡ʃ
mà:jt͡ɬə lənə̀ɬ, pəɬ la odùɬ àllehe
lwi tìn a pə plès t͡ʃe làngat͡ʃ
et bonʒùɬ monsjùɬ du kùlbjaw
kwe vus è:tes ʒòli kwe vus me sèmbles bjàw
san mèntəɬ si vòt͡ɬə lə̀mat͡ʃ
se lə̀pput͡ɬ a vòt͡ɬə plùmat͡ʃ
vus è:tes le fenìt͡s des hò:tes de t͡ʃes bàjs
a t͡ʃes mòt le kùlbjaw ne se sèn pas de ʒàje
et puɬ mònt͡ɬəɬ sa bèlle vàjt͡s
il ùvlə un lə̀ld͡ʒe bèt͡ʃ làjsse tòmbəɬ sa plə̀je
le lənə̀l se en sajsì et dì mon bon monsjùɬ
àpplənes kwe tut flàttuɬ
vì awt͡s depèn de t͡ʃèlwi kwi le ekùt
t͡ʃètte let͡sòn vàw bjèn un flùmat͡ʃ san dùte
le kùlbjaw hòntət͡s et kònfus
ʒùlə màjs un pə tə̀l kwe on ne le i plə̀nd͡ɮəj plùs
 
Il faut noter que c’est par le Français de Burgh que le fameux mot Trtâ [t͡ɬta:], signifiant une malédiction, un mauvais sort, de la malchance, voire même parfois une punition, et aussi utilisé comme une injure polie équivalente à en Français Standard sacrebleu (archaïque, évidemment, ne vous attendez pas à ce que je jure ici), est entré dans le vocabulaire Français de West.
 

Fehanse

Le Fehanse n’est pas un dialecte du Français à proprement parler, comme c’est plutôt un créole parlé dans les plateaux, à base de Français de Messanah et de langues Prinnetetr, ainsi Le Corbeau et le Renard ne peut pas y être translittéré, comme même la façon d’écrire est différente, représentant plutôt la prononciation. Ainsi, comme on ne parle pas de la même langue, cet article ne s’y penchera pas.
 

Deuxième Epicentre : Nilandu

Le Français qui s’est naturellement développé à Nilandu est très similaire à celui de La Capitale, quoique est un développement relativement plus récent, et tel ce dernier est à la base prononcé comme il s’écrit. En certains points, on peut même dire que le Français parlé à Nilandu est plus proche du Français d’un point de vue du rôle des phonèmes. Ainsi, le R, roulé dans ce cas, est donc considéré comme une véritable rhotique, et le J prend sa prononciation latine originelle [j].
Le Q à la base était utilisé d’autres langues locales, qui l’associaient avec un U pour faire le son [kw]. Lorsque le [k] s’est palatalisé devant E, I et Y dans un effet de sprachbund en Nilandu, le son [kw] dans ces autres langues s’est affaibli en simple [k], qui lui ne s’est pas palatalisé. Mais en Français de Nilandu, comme de nouveaux emprunts ainsi que des développements irréguliers ont mené au son [k] à à nouveau apparaître devant ces trois lettres, ainsi le diagraphe QU a été emprunté afin de représenter le son [k] dans ces occurrences. La lettre K est tout bonnement inexistante dans le Français de Nilandu, et n’est utilisée que dans des emprunts récents à des langues l’utilisant, mais tout mot l’utilisant est généralement rapidement régularisé pour fonctionner avec soit la lettre C soit le diagraphe QU, selon la lettre qui la suit, et si la lettre H n’a jamais non plus été utilisée pour représenter des mots Français, seul il est utilisé dans les emprunts, mais n’est généralement pas régularisé, telles la lettre Y et la lettre W, ou bien a été utilisée plus tard pour représenter de nouveaux phonèmes, comme CH. D’autres diagraphes ayant une prononciation irrégulière sont explicables par des emprunts.
Important aussi de noter est ce qui serait considéré comme un archaïsme en Français parlé sur Terre, les terminaison de l’imparfait et du conditionnel sont les mêmes que celles de l’Ancien Français, donc des terminaisons en -ois. Ainsi, on dit "je mangeois" et non pas "je mangeais".
 

Français de Nilandu

Le Français de Nilandu même a vu un développement similaire au Français sur Terre, mais le résultat final voit quelques différences notables. La première, et plus signifiante, est la conservation du son [r] et du son [j] avec leurs lettres respectives. Lorsque ce dernier est accolé, quelque soit l’ordre avec le son [w], les deux deviennent le son [ɥ]. Aussi, le changement [u] > [y] est récent, et le premier son est totalement absent de l’accent standard du Français de Nilandu, quoique souvent il est réalisé comme simplification de la combinaison de [o] et [w], ce dernier ne s’étant pas converti en [ɥ].
 
mɛtrᵊ kɔrbo syr ɛ̃ n‿arbrᵊ pɛrʃe
tønwa t‿ɔ̃ sõ bɛk ɛ̃ fromaʒ
mɛtrᵊ rønar par lodœr aleʃe
lwi tɛ̃ a pø prɛ sø lɔ̃ɡaʒ
e bõʒowr møsjø dy kɔrbo
kø vow z‿ɛt joli kø vow mø sɔ̃ble bo
sɔ̃ mɔ̃tir si vɔtrᵊ ramaʒ
sø rapɔrt a vɔtrᵊ plymaʒ
vow z‿ɛt lø fenik͡s de z‿otᵊ dø se bwa
a se mo lø kɔrbo nø sø sɔ̃ pa dø ɥa
e powr mõtre sa bɛl vwa
il owvr ɛ̃ larʒ bɛk lɛs tõbe sa prwa
lø rønar sɔ̃ sɛzi e di mõ bõ møsjø
aprøne kø tow flatœr
vi t‿o depɔ̃ dø sølwi ci lekowt
sɛt løsõ vo bjɛ̃ ɛ̃ fromaʒ sɔ̃ dowt
lø kɔrbo õtø e kõfy
jyra mɛ ɛ̃ pø tar kõ nø li prɔ̃drɛ ply
 

Troisième Epicentre : Français de Jaskar

Le Français de Jaskar est assez peu compris par rapport aux autres apparitions de Français dans le Monde des Rêves. En effet, peu d’ancienne littérature subsiste, tandis que l’écriture de la langue en aucun point ne reflète la langue actuelle, supposant ainsi une longue histoire écrite qui nous est perdue (du fait de nombreux autodafés). Ce dont on peut être sûr, c’est que le Français de Jaskar était une langue tonale, disposant selon certains seul d’un accent tonique, tandis que d’autres parlent d’un système tonal de registre plus complet. Les quatre accent vont dans ce sens, avec les accents aigus et graves représentant respectivement un ton montant et un ton descendant, et les accents circonflexes et tréma, auparavant représenté par un caron, représentant respectivement un ton haut et ton bas. On suppose qu’il existait une harmonie tonale, comme la relative absence d’accents, que les auteurs récents semblent placer plus généreusement, le suppose, ainsi que d’autres manières de deviner l’accent par le contexte, mais qui nous resteront inconnues.
La valeur de la lettre Q nous est de même indécise, du fait de sont évolution on suppose qu’elle devait représenter l’occlusive glottale [ʔ] ou bien selon certains l’occlusive épiglottale [ʡ], mais la raison de son accompagnement presque systématique d’un U, dans toutes les variantes muet, nous est inconnue. Aussi, la raison de l’existence de la lettre K, pourtant présente dans le nom de la dimension, est totalement inconnue. Certains disent que, à l’instar du Q, il représentait une occlusive épiglottale, peut-être voisée [ʢ], mais aujourd’hui il est strictement prononcé [k]. Aussi, est indécise la valeur du Y, mais beaucoup la placent sur [ɨ]. Est connue par contre la valeur du ç comme [ʃ] et du j comme [ʒ], les deux faisant partie intégrante de l’alphabet, et la valeur du H est certainement la fricative épiglottale [ʜ], et on devine facilement la présence de gémination par le dédoublement de consonnes.
 

Français de Poal

Les Français de Poal sont les variantes du Français principales de Jaskar, divisées entre elles en plusieurs groupes de dialectes. Certaines caractéristiques sont communes entre toutes les variantes, notamment la nasalisation qui suit le schéma suivant :
 
Diagraphe
Nasalisation
Diagraphe
Nasalisation
en
ãn
an
ɑ̃n
un
ɛ̃n
on
õn
in
ẽn
 
 
Aussi, le [ʜ] a très certainement évolué en un [ʀ̊], faisant de toutes les combinaisons avec un H un trille. Ainsi : PH est [ʙ̊], TH, comme CH devant e, i, y, est [r̊] et CH dans toutes les autres situations est [ʀ̊]. Ces trilles se développent aussi avec le X, devenant [ʀ̊] lui de même, et les occlusives palatalisées deviennent de même trillées, avec par exemple le mot Bien :
bjen > bjãn > ʙãn
Dans les cas où c’est une fricative qui est palatalisée, soit elle ne voit pas de changement, soit dans le cas du [s] et du [z] ils deviennent post-alvéolaire, chose qui se passe en vérité avec tout contact de ces lettres avec [i] ou [j]. On voit aussi une lénition du C et du G devant e, i, y, qui deviennent respectivement t͡s et d͡z, la simplification des labiales en linguo-labiales lorsqu’il y a contact avec [l], des alvéolaires en rétroflexes lorsqu’il y a contact avec R (dont la valeur est supposée [ɹ] mais elle n’est pas claire) et de OI en [ə̝j]. Il faut aussi noter le fait que le U représente le son [y], tel en Français Terrestre, mais lorsqu’il est associé avec un e est produit le son [ə], et avec un o le son [u], toute autre association de deux voyelles (sauf si elles incluent un i et sans tons) se trouvent séparées par un stop glottal [ʔ]. Finalement, la valeur du Y y est définitivement [ɨ] et le [e] en position finale et n’ayant pas de ton attitré, est réduit en [ə].
 

Français Impérial

Le Français Impérial est la variante la plus populaire et généralement considérée comme officielle du Français de Jaskar. Son nom est relativement nouveau, faisant plutôt référence au fait que cette variante est parlée majoritairement par les Peluches, qui font partie prépondérante de l’Empire, et assez proche du Français des Licornes. Tel ce dernier, on y voit une relative simplification des tons, qui deviennent ici rien de plus qu’un accent tonal, dont les règles exactes restent relativement irrégulières. Premièrement, il suit tous les accents mis dans les orthographes soit spécifiques à cette variante soit anciennes, et si les contours seront suivi à la lettre, même si le ton était déjà au point d’arrivée auparavant, ce qui n’est pas le cas du ton haut ou bas (signalés respectivement par un accent circonflexe et un tréma), qui incluent un changement de hauteur que si le ton précédent est incompatible. Lorsqu’un ton est haut et que proche ne se trouve pas un changement de ton lexical, il sera redescendu à la prochaine voyelle ouverte en fin de mot ou voyelle longue, cette dernière parfois provoquant un changement de ton de bas en haut. Aussi, les syllabes commençant par un Q provoquent systématiquement un changement de ton. Ces règles ne sont cependant pas strictement respectées, dépendant énormément du locuteur, et certains contours de tons pourront être empruntés à d’autres variantes de la langue.
Les voyelles longues néanmoins n’étaient pas présentes dans le Français de Jaskar, et en effet proviennent d’un allongement de la voyelle si celle-ci est dans une syllabe se terminant par un /ɹ/. On voit une perdition de la gémination par contre, accompagnée par la simplification de [aj] devenant [ɛ], tels les [a] qui précèdent les [ʔ], de [au] en [o] et de [eau] en sa version longue, de [t͡s] en [θ] et de [d͡z] en [ð], et on voit une réduction supplémentaire de [ə] en un [ɹ̩] syllabique avant un /ɹ/, et toutes les voyelles postérieures dans le même environnement sont réduites en un [ɹ̩ː] long, mais gardant pour les voyelles nasales leur consonne nasale. Tous les trilles deviennent voisées sans distinction, le [ɨ] se sépare en [ju] et les [s] finals sont voisés en [z].
 
mɛʔi↗ʈ͡ʂə́ koː↘bo syː ɛ̃n aː↗bɹ̩́ peː↘re↗
tenɛ́t ãn sõn bék ɛ̃n fɹ̩ː↗máðə́
mɛʔi↗ʈ͡ʂə́ ɹənaːd↗ páː la odəː↗ ale↗ré
lyʔi tẽnt a↘ pə pɹez↘ θə lɑ̃ŋɡáðə́
et bõn̠ʒuː↗ mõn̠ʃəː↗ dy koː↗bó
ʔə↗ vus étez ʒoli ʔə↗ vus mə sãn̼d̼ez boː
sɑ̃nz mãntiː↗ si voʈ͡ʂə ɹamáðə́
sə ɹapoː↗tə́ a↘ voʈ͡ʂə t̼ymáðə́
vus étez lə ʙe↗níʀ dez ʀo↗téz dez θez bəjz
a↘ θez moθ lə koː↗bo nə sə sãnz paz də ʒəjə́
et puː↗ mõɳʈ͡ʂeː↗ sa belə vəjʀ↗
il uvɹ̩ ɛ̃n laː↗ðə́ bék lɛʃə tõmbeː↗ sa pɹəjə
lə ɹənaːd↗ sə ãn sɛʃít et dit mõn bõn mõnʃəː↗
apɹénéz ʔə↘ tut θ̼atəː↗
vit oʀ de↗pã́nz də θəlýʔí ʔi↘ lə ekútə́
θetə↗ leʃõn vot ʙãn ɛ̃n fɹ̩ː↗máðə́ sɑ̃nz dutə́
lə koː↗bó ʀõ↘ntəʀ et kõɱfýz
ʒyɹá mɛz ɛ̃n pə taːd↗ ʔə↗ õn nə lə ju pɹ̩ːn↗dɹɛ́t t̼yz
 

Français de (???)

Le Français de (???) est une petite variété, parlée localement par une population principalement composé de Licornes telles Reshiram. Elle est notable comme c’est cette variété qui a le plus de ressemblances avec le Français de Nilandu, partageant notamment des qualités proches du Français Impérial, son estimé plus proche parent, ainsi que du Français des Licornes.
L’une des différences notables avec les autres variétés du Français de Jaskar est l’élimination totale de [ʔ], qui permet donc à des diphthongs de se créer. Ainsi :
 
1>
2\/
y
i
e
a
ə
o
u
y
jy
ə
o
ə
u
i
ɥi
ɛj
ej
oj
wi
e
ɛ
we
ẽ/ɛ̃
ɥɛ̃
jɛ̃
ɛ̃ː
wɛ̃
ɑ̃
ɥɑ̃
jɑ̃
eɑ̃
ɑ̃ː
wɑ̃
a/ã
ɥa
ja
ɛ
əː
wa
ə
o/õ
ɥə
jo
eo
aw
u
ju
əː
(si un diphthong a une voyelle nasalisée, le résultat entier est nasalisé)
 
Aussi, [ẽ], [ə̃] et [ã] fusionnent avec [ɛ̃], mais pas avant que [ẽ] et [ɛ̃] en contact avec [ɥ] ou [w] deviennent [œ̃].
/ʜ/, tels les autres trilles, devient d’une manière qui ne laisse supposer qu’un archaïsme d’un dialecte local le son [x], qui fusionne avec [s] ou [z] pour devenir [ʃ] ou [ʒ]. C’est après cette évolution que [ts] et [dz] deviennent [θ] et [ð], telles toutes les autres occlusives finales qui se fricativisent. Ensuite, après la descente de /e/ et de /o/ en [ɛ] et [ɔ] dans les syllabes closes, effet annulé pour tous les /ɛ/ avant /r/ en coda, toutes les fricatives en fin de mot disparaissent.
Le son /ɹ/ a tendance à être tapé pour être [ɾ], empêchant le développement commun aux deux autres variétés présentées de ɹə > ɹ̩, mais il ne semble pas être commun à tous les locuteurs. N’est aussi pas commun à tous la rhoticité à la fin des syllabes, car si la plupart allongent la voyelle avant le son qu’on notera /r/, certains l’enlèvent aussi, tel le /n/ qui est lui très souvent enlevé après une voyelle nasale, quoique comme le /r/ dans les accents non-rhotiques il est conservé dans les liaisons. La distinction en fin de mot entre [s] et [z] est elle conservée.
Le système tonal est identique à celui du Français Impérial, mais tel celui des licornes, des abréviations sont faites entre certaines particules grammaticales et un mot commençant par une voyelle, et un [ə], tonal ou non, est souvent élidé quand précédé d’une seule consonne (quoique si le mot après commence par une voyelle, il pourra être élidé). Ces nouvelles syllabes fermées ne causent pas un abaissement de /e/ et /o/.
 
mɛj↗ʈ͡ʂə́ kɔːɾ↘bo syːɾ ɛ̃n‿aːɾ↗bɾə́ peːɾ↘t͡ʃe↗
tenɛ́ ɛ̃ sõ bɛ́ ɛ̃ fɾomað↗
mɛj↗ʈ͡ʂə́ ɾənaːɾ↗ páːɾ lodəːɾ↗ ale↗t͡ʃé
lɥi tɛ̃n‿a↘ pə pɾɛ↘ θə lɑ̃ɡáð
ɛ bõʒuːɾ↗ mõʃəːɾ↗ dy kɔːɾ↗bó
ə↗ vus étɛs ʒoli ə↗ vu mə sɛ̃d̼ɛ boː
sɑ̃ mɛ̃tiːɾ↗ si voʈ͡ʂə ɾamáð
sə ɾapɔːɾ↗t‿a↘ voʈ͡ʂə t̼ymáð
vus‿étɛ lə pxe↗ní dɛ xo↗tɛ́ dɛ θɛ bəj
a↘ θɛ mɔ lə kɔːɾ↗bo nə sə sɛ̃ pa də ʒəj
ɛ puːɾ↗ mõʈ͡ʂeːɾ↗ sa bel vəj↗
il uvɾ‿ɛ̃ laːɾ↗ðə́ bɛ́ lɛʃ tõbeːɾ↗ sa pɾəj
lə ɾənaːɾ↗ sɛ̃ sɛʃí ɛ di mõ bõ mõʃəːɾ↗
apɾéné ə↘ tu θ̼atəːɾ↗
vi ɔ de↗pɛ̃́ də θəlɥí i↘ lekút
θet↗ leʃõ vo xɛ̃n‿ɛ̃ fɾomað↗ sɑ̃ dut
lə kɔːɾ↗bó xõ↘tə ɛ kõfý
ʒyɾá mɛ ɛ̃ pə taːɾ↗ ə↗ õ nə lju pɾɑ̃↗dɾɛ́ t̼y
 
 

Français des Licornes

Quoique il n’est pas parlé que par les licornes, ces derniers en sont simplement la démographie principale. Il partage de nombreuses similitudes avec le Français Impérial, notamment une réduction supplémentaire de [ə] en un [ɹ̩] syllabique, et toutes les voyelles postérieures dans le même environnement sont réduites en un [ɹ̩ː] long, mais gardant pour les voyelles nasales leur consonne nasale, la simplification de [aj] devenant [ɛ] et de [eau] en [oː], ainsi que la séparation du [ɨ] en [ju]. Mais, en addition de ces changements, montrant le point de divergence entre les deux variantes, on voit dans le contexte des syllabes fermées le changement de [e] en [ɛ] et un allongement de [o] en fin de mot. Aussi en fin de mot se lénisent les occlusives, avec les occlusives babiales, linguo-babiales et vélaires devenant des fricatives dans la même position, et les occlusives alvéolaires devenant des fricatives dentaires, et les [l] géminés deviennent des [ʎ], toute autre distinction de gémination se perdant, telles les occlusives nasales si précédées d’une voyelle nasale.
Les tons voient aussi une simplification par rapport aux formes primitives, le ton bas n’étant plus distingué comme un ton. On voit de l’harmonie tonale s’arrêtant au mot, et si un contour de ton arrive à la même hauteur que celui suggéré par l’harmonie tonale, le contour est ignoré. Toute syllabe commençant pas un Q par contre se retrouve avec un ton montant, quel que soient les tons le précédant. Il a été observé que certains locuteurs de ce dialecte abandonnent totalement les tons, quoique la version avec des tons est considérée comme la version juste.
 
maʔíʈ͡ʂə́ koɹboː syɹ ɛ̃ ǎɹbɹ̩́ peɾě
tenɛ́θ ã sõ bɛ́x ɛ̃ fɹ̩ːmád͡zə́
maʔíʈ͡ʂə́ ɹenáɹð paɹ lodəɹ aʎěré
lyʔi tẽθ â pə pɹês t͡sə lɑ̃ɡád͡zə́
eθ bõʒuɹ mõʃəɹ dy koɹboː
ʔə̌ vus étɛ́s ʒoli ʔə̌ vus mə sãd̼ɛs boː
sɑ̃s mãtiɹ si voʈ͡ʂə ɹamád͡zə́
sə ɹapoɹtə́ â voʈ͡ʂə t̼ymád͡zə́
vus étɛ́s lə ʙ̊ěníʀ̊ des ʀ̊ótês də t͡ses bəjs
â t͡ses mot͡s lə koɹboː nə sə sãθ pas də ʒəjə́
eθ puɹ mõʈ͡ʂeɹ sa beʎə vəjʀ̊
il uvɹ̩ ɛ̃ laɹd͡zə́ bɛ́x lɛʃə tõbeɹ sa pɹəjə
lə ɹənáɹð sã sɛʃíθ eθ diθ mõ bõ mõʃəɹ
apɹə́nɛ́z ʔə̌ tuθ θ̼atəɹ
viθ oːʀ̊ děpã́s də t͡səlýʔí ʔǐ lekútə́
t͡setə leʃõ voːθ ʙã ɛ̃ fɹ̩ːmád͡zə́ sɑ̃s dútə
lə koɹboː ʀ̊õtə́ʀ̊ eθ kõfýs
ʒýɹa mɛs ɛ̃ pə taɹð ʔə̌ õ nə lju pɹ̩ːndrɛ́θ t̼ys
 

Français de Métal

Le Français de Métal est une variante du Français de Poal parlée notamment par les Jouets en Métal, et est la variante officielle de l’Empire de Métal. Cette variante est particulièrement divergente par rapport aux autres dialectes continentaux, ayant notamment une structure rigide CV et un système de tons ainsi que d’harmonie tonale important, distinguant trois type de tons : ascendant, descendant et fixe, ce dernier étant présent en quatre registres : Très Bas, Bas, Haut et Très Haut. Le ton Très Bas est obtenu par simplification d’une consonne non voisée positionnée en fin de syllabe ayant un ton bas, et le ton Très Haut est obtenu par la simplification d’une consonne voisée positionnée en fin de syllabe, sauf si elle est une spirante. Si la consonne de fin est un trille, on voit un ton descendant se créer, et si au début de la syllabe, avant la voyelle, se trouve la lettre R, on voit un ton montant se créer.
Afin d’entrer en conformation avec la structure CV, les syllabes commençant par une voyelle ont toutes été affublées d’un stop glottal [ʔ], et les consonnes en fin de syllabes sont supprimées, mais certains ont une influence sur la syllabe, notamment le ton, et notamment si la consonne en coda est un [ɹ], la voyelle devient rhotique. Les syllabes commençant par la lettre Q se voient avoir un ton montant, et avoir une qualité de voix craquée, le [ɹ] devient une rétroflexe [ɻ], et les trilles deviennent sans distinction des battues. Les diphtongues sont simplifiés de la manière suivante :
 
Diphtongue
Simplification
Diphtongue
Simplification
aj
ɛ
ə̝j
ə̝
ɛ̃n
ã
eau
o
au
o
 
 
 
màʔíʈ͡ʂə́ kò˞bò sỳ˞ ʔã̀ ʔa˞̀bə̌ pe˞̀ɾə̌
tə̀nɛ̏ ʔã̀ sõ̀ bȅ ʔã̀ fǒmád͡zə́
màʔíʈ͡ʂə́ ɻə̌ná˞ pa˞̀ lòdɚ̀ ʔàlěɾə̌
lỳʔì tẽ̏ ʔâ pə̀ pê t͡sə̀ lɔ̃̀ɡàd͡zə̀
ʔȅ bõ̀ʒù˞ mõ̀ʃɚ̀ dỳ kò˞bò
ʔə̰̌ vȕ ʔété ʒòlì ʔə̰̌ vȕ mè sã̀d̼ě bò
sɔ̃̏ mã̀tì˞ sì vòʈ͡ʂə̀ ɻàmàd͡zə̀
sə̀ ɻȁpò˞tə̀ ʔâ vòʈ͡ʂə̀ t̼ỳmàd͡zə̀
vȕ ʔété lə̀ ⱱ̟̊ěnî dȅ ʀ̥̆òtȅ dȅ t͡sè bə̝̏
ʔâ t͡sȅ mȍ lə̀ kò˞bò nə̀ sə̀ sã̏ pȁ də̀ ʒə̝̀ʔə̀
ʔȅ pù˞ mõ̀ʈ͡ʂě˞ sà bèlə̀ və̝̂
ʔì ʔùvə̌ ʔã̀ là˞d͡zə̀ bȅ lɛ̏ʃə̀ tõ̀bɚ̀ sà pə̝̌ʔə́
lə̀ ɻə̌ná˞ sə̀ ʔã̀ sɛ̀ʃȉ ʔȅ dȉ mõ̀ bõ̀ mõ̀ʃɚ̀
ʔȁpěne̋ ʔə̰̌ tȕ θ̼ȁtə̀˞
vȉ ʔô děpã́ də̀ t͡sèlỳʔì ʔḭ̌ lə̀ ʔèkȕ
t͡sȅtə̀ lèʃõ̀ vȍ ⱱ̟ã̀ ʔã̀ fǒmád͡zə́ sɔ̃̏ dùtə̀
lə̀ kò˞bò ʀ̥̆õ̀tə̂ ʔȅ kõ̀fy̏
ʒỳɻà mɛ̏ ʔã̀ pə̀ tǎ˞ ʔə̰̌ ʔõ̀ nə̀ lə̀ ʔɨ̀ pã̌dɛ̂ t̼y̏
 
~~
 
Il existe de nombreux autres dialectes du Français dans le Monde des Rêves, et seuls certains d’entre eux sont montrés ici. Ainsi, peut-être que comme d’autres variantes de la langue arrivent à notre attention, cette page sera mise à jour avec des nouvelles informations.

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Mise à jour : 20 juin 2021 18:40 Auteur : Stefbad