Thanatos

Sexe : Féminin Age : Inconnu Race : Dieu Occupation : Dieu de la Mort Lieu d'Origine : Inconnu

Physique du personnage

Thanatos a l'apparence d'une jeune fille dans l'adolescence, de taille moyenne. Elle possède un corps très gracile, presque aérien, lui donnant l'impression de flotter à chaque pas à la manière d'une apparition fantomatique.

Son visage contraste cependant avec cette allure légèrement déroutante, étant d'une très grande beauté, possédant des traits fins semblables à ceux généralement attribués aux elfes. Ce qui est le plus frappant chez elle cependant, n'est ni sa chevelure longue chevelure argentée lui arrivant jusqu'en bas du dos, ni son magnifique teint de porcelaine, mais bien ses yeux. Son regard rouge sombre qui semble capable de lire jusqu'au plus profond de l'âme, accentué par ses yeux en amande, ainsi que sa démarche fière finissent de compléter son apparence d'être venu d'ailleurs. Elle est souvent vêtue d'une longue blouse à capuche sombre, révélant cependant une grande partie de ses épaules lorsque cette dernière est baissée.

Un collier en forme de clé, avec une unique pierre sanglante en son sein, finit d'embellir son cou délicat lorsque celui-ci n'est pas caché par ses habits.


Ceux-ci sont généralement amples, lui offrant un confort imprenable, ainsi qu'une protection contre les rayons du soleil, qu’elle fuit comme la peste, tout en lui servant de camouflage pour une autre de ses particularités.
En effet, Thanatos est dotée d'une grande paire d'ailes ébènes, similaires à celle d'un grand corbeau, qu'elle garde généralement repliées en dessous de sa cape. Les plumes dont elles sont constituées miroitent étrangement sous les rayons pâles de la Lune, ce dont elle s'amuse souvent, lors des nuits les plus solitaires, combinant ainsi utilité et apparence mystique. Cet appendice, lui permettant un vol rapide et silencieux, est également la partie la plus fragile de son anatomie.

Personnalité du personnage

Le caractère de Thanatos est très instable, pouvant être extrêmement doux ou semblable à celui d'une bête enragée en fonction de la personne qui se trouve en face d'elle.  L’âme fluctuante de nature, ce qui saute le plus aux yeux, cependant, est son changement brusque d'attitude envers les humains, qu'elle hait, et haïra toujours, de tout son cœur.
Point de gentillesse ou de douceur à leur égard, seulement un concentré de haine pure, qu'elle ne cherchait pas à cacher. Elle a la fâcheuse tendance à en assassiner en grand nombre, les considérant comme de vulgaires proies, voir même des déchets inaptes à la survie.

En présence de personnes qu'elle considère intéressantes, son attitude se révèle bien plus tendre et douce, se montrant même joueuse et taquine à certains moments. Les rares individus réussissant, par un miracle infortuné, à gagner sa loyauté auront, pour sûr, une chance incroyable. Effroyable, peut-être, mais loin d’être une traîtresse. Sa confiance ne sera pas facile à acquérir, et elle-même clame souvent qu’elle en est complètement incapable.

La majorité de son temps est consacrée non pas au combat, mais bien à l'exploration de ce nouveau monde, qui l'intéresse bien plus que tout le reste.
Ce comportement est bien loin de ce que son apparence irréfléchie pourrait laisser entrevoir, cherchant seulement à survivre pour survivre, gagner pour gagner. Ce qui est le plus étonnant d'ailleurs, est qu'elle n'a plus de véritable but, sinon de s'amuser le plus possible. Les massacres étant chose commune et vraiment distrayante à ses yeux, elle se plaît à semer ravage et cadavres dans son sillage, que cela soit en guise de vengeance envers ceux qui ont autrefois brisé tous ses rêves et espoirs, ou simplement pour s'amuser. Bien loin du caractère habituel que pouvait avoir une adolescente normale donc, bien que certaines de ses manies puissent laisser croire qu'elle manque de maturité. Ce qui est parfois le cas, ce petit trait de caractère la rendant bien souvent incapable de sérieux, même en situation grave ou dangereuse. La déesse se considère elle-même comme 'reine de l'humour', bien qu'en réalité, ses blagues laissent, pour la plupart du temps, vraiment à désirer.
 

Sur le champ de bataille, elle change du tout au tout, passant d'une gamine relativement 'gentille', à une bête sans pitié, détruisant sans remords toute personne osant se dresser contre elle et son armée. Une berserker qui se battra jusqu'au bout quels qu'en soient les risques, bien qu'elle n'hésitera pas à fuir un affrontement qu'elle juge dénué d'enjeux importants. Non sans ressentir une certaine forme de culpabilité à certains égards. L’honneur, un point essentiel pour elle, dont les limites sont assez… Peu définies. Ainsi, elle pourra parfaitement s’accorder le privilège de quitter un combat si sa vie est menacée, mais blâmera tout de même toute autre personne qui en ferait de même.

Lorsqu'elle se met donc en tête de tuer, il est quasiment impossible de la raisonner ou de la faire changer d'avis, Thanatos poursuivant et traquant son ennemi sans relâche pour peu qu'il ait le malheur de tenter de prendre ses jambes à son cou en l’apercevant. Seul Hadès semble avoir un minimum de contrôle sur son général impulsif, étant aussi l'une des seules personnes pouvant l'approcher sans aucun risque, avec ses officiers.

Histoire du personnage

"Ils m'ont tout pris... Alors je mettrai un terme à leur existence futile, une bonne fois pour toutes."

Fille de Nyx, la nuit, qui l'engendre seule, et sœur d'Hypnos, dieu du sommeil, elle est l'un des jumeaux rapides dont la tâche consistait à guider les âmes des défunts vers le monde des morts, afin qu'ils puissent y trouver le repos et y être jugés. Devenue apprentie du dieu Hadès aux côtés de son frère, elle en était également le bras droit, et plus fidèle général.

Jeunes années

Thanatos est née en Grèce antique, dans la ville d'Athènes, alors en plein conflit contre Rome. Elle ne connut jamais sa vraie mère, et ne rencontra que bien plus tard son frère, de qui elle fut séparée à la naissance. La déesse grandit parmi les mortels en tant que femme ordinaire. Dès son plus jeune âge, l'art de la guerre, alors réservé aux hommes, l'intéressait au plus haut point, exprimant clairement le désir de prendre part au conflit.

Malgré l'interdiction formelle de sa famille de s'en mêler, elle ne manqua pas, à son douzième anniversaire, d’aller revêtir l'apparence d'un homme afin d'aller se battre à leurs côtés. Coupant de ce fait sa longue chevelure argentée, qui lui avait valu bien des moqueries et rejets de la part des enfants de son âge, et débutant son rejet de la féminité.

L’infante fut ainsi formée au maniement de l’épée, et à la lutte corporelle brute. Manifestant quelques difficultés dans cette dernière en raison de sa corpulence, elle présenta un talent certain lorsqu’il s’agissait de combat armé.

De nombreuses batailles furent menées à bien par sa compétence, surpassant de loin celle du plus puissant de ses hommes. À tel point que son intellect devint rapidement la pierre angulaire, indispensable, d’une victoire assurée.

Son adresse, ainsi que sa débrouillardise naturelle, la tirèrent bon nombre de fois de situations fort délicates, lors des multiples luttes ayant formé sa réputation et sa fierté. Luttes durant lesquelles elle put assister à l'horreur que pouvait engendrer l’arrogance et la cupidité des mortels.

La mort, la destruction, la douleur, toutes ces atrocités devinrent peu à peu une part récurrente de son quotidien. Quotidien qu'elle semblait d'ailleurs adorer plus que tout au monde. En effet, bien que très jeune, Thanatos manifestait une cruauté sans bornes à l'égard des plus faibles ou des perdants. De son plein gré, ce fut elle à qui on confia la lourde tâche d’exécuter les déserteurs, ou les traîtres. Tâche qu’elle exécutait avec un plaisir sans nom, finissant toujours cette lourde besogne les yeux rieurs. Ses camarades d'armes, eux, ne comprenaient pas réellement l’engouement d'une telle soif de sang, la plupart ayant été forcés de combattre pour défendre leurs terres, ou leur famille, de l’envahisseur.


Un jour, lors d'une grande fête organisée en l'honneur des dieux, elle fit, par inadvertance la rencontre du dieu des Enfers, Hadès, qu’elle bouscule par mégarde, lors de ce qu'elle s'amusait à appeler une ‘parade militaire’. Un de ses nombreux jeux d’enfants, en somme. Elle ne pouvait vraiment se douter de la véritable identité du guerrier, qu’elle confondit avec un simple soldat un peu trop arrogant. Elle en avait rencontré tellement, après tout...Un de plus ou de moins ne changerait pas la donne, qu’elle se disait. Et, en entendant l’homme se vanter de ses nombreux exploits guerriers, une idée germa dans son imagination fertile : Et si elle le remettait en place ? L’ivresse aidant, Thanatos ne doutait absolument pas de sa réussite, cette fois encore.

Le moment où sa glorieuse destinée deviendrait réalité débutait là… Le moment où, finalement, quelques simples paroles provocatrices suffirent à bouleverser une existence toute entière. Un irrespect tellement flagrant, tellement exagéré se lisait dans les propos de la gamine, les discussions en devenant rapidement estompées par les rires gras de ses camarades. Fidèle à elle-même, elle ne manquait pas de culot !

Ne sachant pas s’il devait succomber à sa colère, le dieu hésita pendant quelques instants, et dévisagea silencieusement l’infante, attendant qu’elle cesse ses enfantillages de son propre chef. Mais la colère et l’impatience finirent par prendre le dessus sur son calme olympien, au point qu’il succomba. Ainsi, un duel s’engagea entre les deux. Duel au cours duquel elle n'eut pas l’occasion de lui porter un seul coup. Éméchée comme elle l’était, toutes ses tentatives se révélèrent complètement infructueuses et, en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, elle se retrouva à terre. Sous les moqueries du petit monde attroupé autour d’eux, évidemment.

Pas rancunière pour un sou malgré l'humiliation publique qu'elle venait de subir, elle vint lui quémander, assez honteuse de son geste, de l'aider à améliorer sa maîtrise des armes une fois la cérémonie terminée, quitte à déserter cette armée qui lui plaisait tant.


La déesse ne se doutait absolument pas de ce dont il allait découler de cette conversation, tandis qu'elle prenait la route avec le puissant guerrier, désormais devenu son maître d'armes. Ce dernier, cependant, souriait. Il savait exactement ce dont il en retournait, et avait atteint son objectif avec brio. La nuit tombée, ils étaient déjà partis.

Vie aux enfers

Une fois que son nouveau maître l'eut entraînée dans ce qu'il appelait sa demeure, la jeune fille comprit assez rapidement. Elle se rendit compte, une fois arrivée à l'entrée du monde souterrain, que la personne qu'elle avait insultée n'était autre que le dieu de ce monde, ce qui l'amusait au plus haut point, l’idée d’offenser une entité divine ne semblant pas l’effrayer le moins du monde. Ce n'est qu'une fois dans le palais infernal, après avoir traversé une bonne partie de cette route dans les bras d'Hadès qu'il ne se décida enfin à lui révéler sa véritable identité, ainsi que son rôle au sein de cet endroit.


Lors de leur entrevue au sein du palais, elle fit également la rencontre d'un jeune garçon timide : Hypnos, Dieu du sommeil, et son frère de sang. Ce dernier était arrivé là depuis un bon moment, et ils ne leur fallut pas beaucoup de temps pour faire connaissance et sympathiser, dans la joie et la bonne humeur.


De prime abord, Thanatos fut assez réticente à entendre et écouter ce qu'il lui exposait, étant donné qu'aucun de ses pouvoirs divins ne s'était encore manifestés. Mais force fut de constater qu'il avait raison. La facilité avec laquelle ils se retrouvent ici, les serviteurs n’osant lui tenir tête, la présence d’Hypnos, tous ces éléments, toutes ces preuves réunies la convainquirent, l’emportant dans une crise de rire démente dont elle avait la spécialité. Son esprit, pourtant encore dans la fleur de l’âge, se trouvait d'ores et déjà contaminé par les graines de la folie à l’époque.

Suite à cela, une place au sein du sombre palais lui fut offerte, ainsi qu’une invitation à s’y installer. Il n'y eut pas besoin de le demander deux fois qu'elle fut acceptée sans hésitation.


Ainsi débuta la légende de Thanatos, ainsi que son entraînement aux arts occultes.


De nombreuses guerres, elle traversa, aux côtés de ses nouveaux compagnons armes. Tous avaient plus ou moins accepté la présence de leur nouveau général, sans trop rechigner. Tous, sauf un : L'ancien général, déchu de ses fonctions, et seul être capable de rivaliser en puissance avec un dieu : Daemis. Un draconien des plus avachis, et unique habitant de ces lieux à voir l'arrivée de la déesse d'un très mauvais œil.

Il ne pouvait supporter la petite albinos, malgré tous les efforts de cette dernière pour comprendre les raisons de son renfermement. Elle, qui se plaisait tant aux enfers ne pouvait saisir le pourquoi du comment, et toutes ses questions restèrent, à chaque fois, sans réponse.


Échappant à plusieurs tentatives d'assassinat de sa part, le plus souvent par une fortune des plus hasardeuses, le draconien finit par laisser tomber l’idée de lui arracher la tête. Non pas par un soudain élan de gentillesse cependant.

Lors d'une des innombrables batailles qu'ils menèrent ensemble, Thanatos lui sauva la vie. Une bataille dont Hadès fut particulièrement fier, ayant subi un nombre ridicule de pertes, et qui vint ainsi s’ajouter à leur longue liste de victoires. La jeune femme, elle, était heureuse.

Heureuse, car lors du festin qui suivit leur marche triomphante, elle sut. Elle sut qu'elle venait de gagner un compagnon éternel, lorsque la main de Daemis se porta à son épaule pour y mettre une tape amicale. En ce jour, ils festoyèrent comme jamais, à grands renforts de boissons alcoolisées et de nourritures diverses. La victoire n’était plus leur principale occupation, une fois ivres… Et bien peu de personnes pourraient témoigner de leurs activités depuis. Thanatos, elle, le savait, devant l’ignorance compréhensible du Maître des lieux.

Au fur et à mesure du temps, un lien fort se développa ainsi entre les deux dieux, allant jusqu'à se transformer en amour passionnel. Un amour, d’ailleurs, que tous deux ignoraient complètement, bien que loin d'être caché, et pourtant teinté de l’ombre effarante d’un sentiment bien plus sombre. Les ténèbres d’une haine noire mêlaient les sens de la guerrière aux yeux de feu à de nombreuses reprises, et pour de multiples raisons.

La principale ? Dira-t’ont qu’il s’agissait des mauvais traitements et de l’ignorance que lui infligeait l’homme censé la chérir et la protéger, depuis son arrivée. Abus et tortures multiples constellent l’existence faussement utopique de Thanatos, et une idée des plus sombres petit à petit germait au sein de son esprit damné. Une idée des plus compréhensibles pour celle se destinant à hériter d’un royaume. Illégitime, mais convoitant le trône plus que quiconque, avec l’approbation non dissimulée de son cynique officier. Tous deux partageaient colère sourde à l’encontre de leur perfide seigneur.

Ironiquement, ils furent bien les seuls à ne pas s’être rendus compte de ces ressentis envahisseurs, ce qui en devenait un sujet récurrent de taquinerie envers la déesse par les serviteurs, mais plus particulièrement le dieu du sommeil : ce dernier prenait un malin plaisir à taquiner sa sœur à ce propos à chaque fois qu'il apercevait le duo ensemble, s’amusant à glisser une de ses petites remarques piquantes comme il savait si bien faire. De petites boutades pas méchantes, qui avaient le don d’exaspérer Thanatos au plus haut point.

La dernière guerre

Deux bonnes années passèrent ainsi, durant lesquelles la jeune déesse entretenait tant aversion que passion, durant lesquelles sa stratégie militaire eut le temps de frôler à de nombreuses reprises la perfection, durant lesquelles crainte devenait première mesure de son surnom.
La gamine passait la plupart de son temps à perfectionner sa technique, et plus particulièrement ses pouvoirs encore bien instables. Tellement instables, qu'ils allèrent jusqu'à provoquer un incendie dans la chambre d'Hadès une fois, par un concours de circonstances assez déplorables… Et mortellement drôles. Un simple accident, on aurait pu le croire, si le dieu du sommeil n'avait pas été impliqué, mais ce n’était qu’une anecdote parmi tant d’autres…Qu’Hypnos serait en meilleure mesure de raconter ici.


Thanatos se complaisait dans sa nouvelle vie, qui ne lui permettait pas une once de regret face à ses maigres souvenirs restants. Ici, point de moqueries à son égard, point de violence, uniquement des devoirs dont elle s’acquittait à merveille, pensait-elle, et pensait-on.

Car secrètement noires machinations se tramaient. Chaque souffrance infligée, chaque pleur causé par la main de son dieu tout-puissant enfonçaient un peu plus le clou de sa peine la plus profonde, jusqu’à en atteindre un point critique. Le point, où le voir mort de la manière la plus atroces sonnait comme une idéaliste mélodie. Souvent la chantait-elle aux oreilles passives de son compa-gnon draconien, et souvent était-elle surprise par la gravité de ses propos lorsqu’elle lui en faisait part. Daemis ne paraissait prendre la chose à la légère, bien au contraire. Lui comme elle s’accordaient bien sur un point : La place de roi lui reviendrait de droit, quels qu’en soient les coûts, mais pour cela, stratégie et ruse étaient de mise…

Ensemble un plan ils élaborèrent dans le silence le plus total le lendemain d’une nouvelle violence. De nombreuses failles figuraient, mais cela n’était point chose inquiétante pour le général. Une rêverie insensée, stupide, qu’elle se disait, et complètement irréalisable, qu’elle pensait, jusqu'en ce jour. Ce jour, où son existence mielleuse prendra une tournure tragiquement vengeresse.


Tout se déroula en l’espace de quelques minutes. Une alerte, la première qu'elle n'eut jamais en-tendu en ces lieux sans soleil. Une attaque, ici ? Elle n’en croyait pas ses yeux, et pourtant. Les quelques créatures infernales s’agitaient telle une ruée d’abeilles, en pleins préparatifs en vue du combat, organisées en fonction de leurs aptitudes et expérience. Thanatos n'y prêtait cependant guère attention, une seule pensée occupant alors son esprit : Défendre celui qu'elle aimait. Daemis suivra leur plan en son absence, elle en était convaincue. Sa stupidité avait des limites. Il pouvait mener la chose à bien...

À la manière d'une ombre, elle se glissa parmi les ténèbres, sachant exactement ce qu'il lui restait à faire. Son épée fermement empoignée, elle fonça en plein dans les rangs ennemis, bien avant que ses propres troupes n’aient eu le temps d'arriver. Décimer, détruire, protéger, elle répétait, retournait ces mots dans son esprit, s'emplissant d'une incroyable rage meurtrière tandis que sa lame pour-fendait les mortels par centaines, loin d'être préparés à une telle attaque. Mais la maîtrise ne suffit pas. S’apprêtant à attaquer le chef du régiment, une sensation froide et douloureuse envahit sa poi-trine. N’ayant pas surveillé ses arrières, elle ne se rendit compte que trop tard qu’elle venait d’être prise en traître. Un de ses assaillants, terrorisé face à cet être cauchemardesque se dressant de-vant lui, avait réussi à la toucher. Par un miraculeux tour du destin, l’unique coup qu’il parvint à lui porter avait traversé sa poitrine, lui tranperça le cœur, et déchira son unique chance de victoire.


Foudroyée par une souffrance abominable, elle s’effondra brutalement au sol, le sang commençait à gicler autour d'elle. Non... Elle ne devait avoir échoué, elle ne pouvait échouer. Pourtant, rien n’y faisait. Malgré tous ses efforts, ses jambes ne la portaient plus. C'est à ce moment précis que sa haine des humains se forma en son esprit damné. Alors qu’elle baignait dans son sang, hurlant de désespoir face à l’inévitable. À ce moment que le désir de détruire la moindre trace de leur civilisation pourrie naquit dans son âme, finissant de briser ce qui lui restait de santé mentale.


La dernière chose qu'elle verra sera l'armée infernale chargeant ce qu'il restait de ces minables et… Une personne, qu'elle connaissait mieux que quiconque, se laissant tomber sur elle, les larmes aux yeux. Un jeune homme, qui n'avait même pas cherché à enfiler son armure ou ramener son épée, se jetant corps et âme dans la bataille, sans prêter attention au carnage les entourant. Un cauchemar éveillé, pour deux enfants des enfers condamnés.

Même la douceur de ses caresses ne purent dissiper son amertume morbide. Thanatos, qui pour sa propre survie luttait, ne pouvait parler, ne pouvait crier. Hadès, qui la serrait dans ses bras, contre son cœur brisé. Hadès, qui se laissait mourir, alors qu’elle rendait son dernier soupir. Hadès, dont la carcasse frêle se retrouva criblé de flèche, dans une pitoyable et complète inattention de sa part. Sur le futur cadavre de sa générale déchue, il se lamentait encore et toujours, alors qu’à l'unisson, ils eurent cette unique pensée : La fin, la mort, la destruction, telle était leur destination.

Un dernier sourire, un terrible sourire, se forma sur son visage déformé par la douleur et la dé-tresse. Tout s’arrêtait là, sur l’horripilante image d’une ardente défaite.
Une unique larme roula le long de sa joue à cette pensée, ses yeux se fermant une dernière fois, dans une culpabilité éternelle.


Jamais elle ne connut l'issue finale de ce combat. Elle sentait simplement, au plus profond de son âme, que son malheureux bien-aimé fut emporté, rayé, balayé de ce monde. Nouvelle qui la plongea dans une profonde dépression, une fois dans l’au-delà. Inlassablement, elle attendait. Elle attendait ce jour béni. Ce jour où sa vengeance pourra s’exercer dans une folie et une horreur dépassant l’entendement humain.

Retour sur Terre

Le retour d'Hadès se présenta donc comme une opportunité incroyable pour la jeune déesse. En effet, si le dieu des enfers n'était pas parvenu à atteindre ses objectifs lors de sa précédente tentative, c'était l’occasion tant attendue, tant espérée, de retourner à ses côtés, et d'accomplir ses désirs les plus funestes, les plus meurtriers. Vint enfin l'avènement de la faucheuse et nul doute qu’elle aurait du pain sur la planche.


Thanatos eut bien fait de garder espoir, car il ne lui fallut que quelques années pour réussir à retrouver la trace de son maître.

Quelques années d’une vie des plus ennuyeuses par rapport à l'utopie qu'elle vécut autrefois. S’adapter, et se fondre dans la masse des mortels, s’avèrera impossible, sa fierté divine jouant. La jeune femme ne put établir de véritable amitié pendant une longue période de sa vie. Et ce, malgré les nombreuses rencontres qu'elle fit sur cette terre.
Une multitude de dieux et autres éternels en tout genre, dont elle se lassa bien vite. Tout comme se désintéressent des mortels. Leur présence la répugnait au plus haut point. Une éternité de solitude resterait préférable à leurs jérémiades continuelles. Les humains, éternels insatisfaits…

Ainsi, Thanatos se suffira de la seule compagnie de ses pensées, ainsi que d’un type de compa-gnons bien particuliers. Des compagnons invisibles qui ne la quittaient jamais, seuls êtres toujours présents, toujours auprès d’elle, autant dans le malheur que la joie : Ses ‘amis de l’au-delà’ , comme elle se plaisait à les surnommer.
De longues décennies s'écoulèrent, pendant lesquelles quelques ectoplasmes passagers suffirent à combler son besoin de chaleur humaine.

Hadès seul possédait encore la clé de son coeur. Ses sentiments restaient fragiles. Avant même qu’elle ne prenne conscience de sa véritable nature, elle le comprit.

Une unique rencontre vint bousculer le fragile équilibre intérieur qu’elle avait mis tant de temps à construire. Une rencontre qui, aujourd’hui encore, soulève nombre d’interrogations, et de regrets dans son esprit.


Notre protagoniste avait bel et bien croisé la route d'un énième immortel : Shuttoku, un des nombreux dieux constituant le panthéon d'origine, chargé de veiller sur l’équilibre des mondes, et des dimensions.

Ressentant une étrange attirance pour celui-ci, elle eut tôt fait de lui révéler son identité, ainsi qu’une partie de son passé. La relation avec son seigneur, qui, là encore, ne devait être qu’un simple détail parmi tant d’autres dans son récit, sembla devenir un sujet de discussion clef pour ce dernier.
Enfin, si l’on pouvait vraiment parler de discussion ici. Il s’agirait plutôt de mises en garde violentes qu’il lui lançait, à chaque fois que cet amour et cette quête était abordée.

Quelque chose que Thanatos ignorait sans vergogne au départ, se convainquant intérieurement que tout ceci n'était que sottises. Jamais son maître d'armes ne viendrait à la trahir, il ne l'a pas fait par le passé alors qu’une multitude d’occasions s’étaient présentées, et l'avait même nommé général de son armée.
Un inconnu comme ce Ganshin, qui le connaîtrait mieux que la personne qu’il avait élevé comme son fils ? Cela lui paraissait plus qu’aberrant.

Même si elle appréciait beaucoup ce drôle de personnage, ses propos envers celui qu'elle aimait l'énervaient plus que tout. Nombre de fois, elle y songea… Nombre de fois elle l’imagina mort, la tête roulant au sol, à ses pieds, après une ultime offense...

Trahison inattendue

Son entêtement aveugle, pourtant, faillit bien causer sa perte. Ce qui arriva ensuite, elle aurait aisément pu le voir venir. Dès leur rencontre, dès qu'ils s'adressèrent la parole, la déesse sut instantanément que ces deux n'allaient pas faire long feu ensemble.
Ils se détestaient mutuellement, et elle se retrouva entre leurs tirs croisés, ne sachant pas comment agir, ou calmer leur rage bouillonnante.

Désorientée et confuse, elle ne pouvait qu'assister, silencieuse, à leur conflit ridicule. Et à chaque fois, les deux dieux cherchaient chacun de leur côté, à la ramener à leur point de vue, toujours à grand renfort d'arguments tout aussi invalides les uns que les autres. C’en était d’un ridicule...

La situation ne semblait pas pouvoir empirer, jusqu'à ce qu'un événement ne vienne chambouler une fois de plus le cours des événements.

Les préparatifs que faisait Hadès en vue d'une guerre prochaine ne furent pas pour la rassurer, loin de là. Ils avaient beau ignorer dans quoi ils s’engagaient, son instinct lui criait d'arrêter, de prendre ses jambes à son cou. Son corps entier ne lui dictait que la fuite.
Et pourtant, elle demeurait stoïque. Son attachement à son seigneur surpassait tout le reste, et dieu sait qu’elle était malheureuse, en ces temps. Son père adoptif ne se préoccupait que peu d’elle.

Le malaise grandissait, elle n’osait s’insurger contre ce dernier. La jeune femme obéissait sans discuter, comme toujours…

Rester ou fuir, un dilemme des plus complexes auquel elle se retrouvait soumise. Et auquel elle se soumettait, sans jamais y trouver une solution convenable.
La torture mentale qu’elle s’infligeait finit cependant par cesser. Sa solution ? Le dieu des enfers la lui offrit sur un plateau d’argent.

Le jour, où il décida finalement de retourner sa veste dans un coup des plus théâtraux. Le jour où il la laissa tomber sans un remord, disparaissant subitement, sans lui laisser la moindre chance de le retrouver. Aucune trace, aucune parole ne servirait, cette fois.


Cette trahison sonna comme un immense choc pour la jeune femme. Non, et non, il ne pouvait faire cela… Impossible, pas après tout ce qu'ils vécurent, après toutes ces années de recherche acharnée…
Shuttoku avait-il vu juste, finalement ? Hadès… N'était-il qu’un monstre, finalement ? Au premier abord incrédule, elle dût se résoudre à l'affreuse vérité devant la disparition de ce dernier, qui l'avait lâchement abandonnée. À nouveau tout perdre, à nouveau seule, complètement seule, et à jamais dévastée.

Que cela lui plaise ou non, plus aucun autre choix ne s’offrait à elle : Quitter les enfers, et vite, sous peine de représailles, ou mourir, tels étaient les solutions. Et dans sa panique, elle en vint presque à oublier, à oublier qu’une dernière porte de sortie demeurait là, grande ouverte.

Hypnos aussi était parti, il y a quelques temps. Parti rejoindre ce fameux Ganshin, ce fameux dieux d’origine… Pourquoi pas elle ? Après tout, que lui restait-il à perdre maintenant ?

Thanatos allait rejoindre Shuttoku, le plus rapidement possible. La chance que ce dernier lui avait accordé tenait toujours, tout comme son accès permanent à sa dimension…
Cependant... Un doute taraudait toujours son esprit alors qu'elle préparait soigneusement son équipement, unique chose qu'elle prit la peine d'emporter dans sa fuite.

Son regard se porta sur le quartier général, alors qu'elle se tourna en direction de la fenêtre de sa chambre. L'image de son ami, Daemis, traversa immédiatement ses pensées en même temps qu’un étrange sentiment s’emparait d’elle. L’amer goût du désespoir, teinté de l’altruisme du con-damné, un cocktail aussi contradictoire que infâme…

Fermant alors les yeux, elle prit une grande inspiration. Au fond, la générale savait, savait qu'elle ne pouvait pas le laisser ici. S'il l'avait trahi elle, il n'hésitera pas un instant à le trahir lui aussi. De la chair à canon, voilà le sort qu’il lui réservait si elle n’agissait pas.

Thanatos n'eut pas besoin de se faire prier pour prendre le chemin de la chambre de son ami une fois prête à quitter les lieux. Défonçant presque la porte de celle-ci sans prendre la peine de s'expliquer, ou de lui laisser le temps de se réveiller convenablement, la déesse le tira hors des enfers en le portant pour le ramener dans la dimension d'Origine, où elle se  dirigea directement vers le bureau de Shuttoku.

Ce n’est qu’en cours de route qu’elle prit la peine de donner, brièvement, quelques détails sur le pourquoi du comment à son officier. Son anxiété, qui n'avait cessé de grimper lors de son entrée dans la ville, se dissipa bien vite devant la réaction de ce dernier.
Contre toute attente, il les accueillit les bras ouverts, et leur offrit une place de choix au sein des immortels.


Et depuis ce jour, elle s'entraîne sans relâche aux côtés de son draconien, devenant par la même occasion, son colocataire. Ensemble, ils effectuaient diverses missions, toutes plus différentes et tordues les unes que les autres, avec une préférence pour les assassinats, évidemment.
Thanatos se faisait assez à sa nouvelle vie. Cela ne remplacera jamais son passé magique, mais lui convenait la plupart du temps.

Parfois, cela lui arrive toujours d’y penser. D’avoir ce souvenir qui revient la hanter la nuit, lors de ses insomnies. Les réminiscences de son passé tumultueux demeureront. Sa leçon, elle l’avait apprise et réapprise…


Que pouvait-on bien attendre d'autre de l'incarnation de la mort, finalement ?
 

Informations complémentaires

[Pouvoirs]

Libération de flammes : Il s'agit d'une compétence permettant d'imprégner sur ses armes et son corps une grande quantité d'énergie de feu, et d'en augmenter brièvement la puissance en cas de danger. Thanatos est capable grâce à ce pouvoir de temporairement enchanter son corps de Mana enflammé, lui permettant de causer de puissants dommages au corps à corps avec un simple coup de poing. Cette compétence est active en permanence et inclut son arme, pouvant être utilisée pour l'attaque, mais également pour la défense, contre des projectiles, entre autres.

 

Œil de l'esprit : C'est une capacité permettant de compenser le manque d'expérience au combat par l'intuition. A ce stade, elle dispose de réflexes lui permettant d'anticiper les attaques ennemies. Cette compétence baisse drastiquement en cas d'émotion beaucoup trop intense. Ce pouvoir permet donc à la jeune déesse de compenser son âge par sa connaissance des champs de bataille, auxquels une bonne partie de sa vie fut dédiée.

 

Troisième œil : Grâce à sa proximité avec le monde des morts, elle est capable de détecter la présence de n'importe quel type d'esprit se trouvant à proximité ne disposant pas de compétence de camouflage assez importante, dans un rayon d'une centaine de mètres environ. Il lui est donc possible de se rendre compte d'à peu près toute personne approchant de sa position, ou d'un quelconque espion.


Maître des ombres : Alliée des ténèbres comme l'est sa mère, Thanatos s'y faufile et s'y fond sans peine. En un claquement de doigts, il lui est possible de draper son enveloppe charnelle d'une fine couche d'ombre s'il y en aux alentours, pour s'en recouvrir de la tête aux pieds.  Sous cette forme, seuls ses deux yeux rouges sang peuvent la trahir dans l'obscurité de la nuit, ses bruits se faisant également beaucoup plus discrets et légers par rapport à l'habituelle. Son visage ainsi que son corps sont, eux, entièrement camouflés à l'exception de son regard, bien que cela ne l'empêche pas vraiment de parler. Simplement, lorsqu'elle s'adresse à quelqu'un ainsi transformée, sa voix, habituellement plutôt douce et mélodieuse, est changée en un son caverneux et rauque, assez semblable à celui d'un démon ordinaire. Distinguer son aura est la seule manière de dévoiler son identité, bien que, par rapport au reste du temps, celle-ci devient aussi gelée que sa peau. Un pouvoir parfait pour un assassinat rapide et efficace.

 

[Équipement]

-Phoenix:

Phoenix est une lame magique à l'allure maléfique originellement cachée au plus profond du monde souterrain. Elle a été forgée par le dieu des Enfers lui-même, Hadès, à partir de magma en fusion et de minerai lunaire, enchantée ensuite par une puissante incantation de feu. Thanatos l'obtint d'ailleurs de ce dernier en tant que présent afin de pouvoir survivre à cet endroit maudit malgré sa faible résistance physique de l'époque.

Il s'agit d'une lame bien particulière, ayant deux états. Lorsque celle-ci est fermée, elle n'agit que comme une lame ordinaire, bien que plus résistante que la grande majorité des Artefacts habituels. Son vrai pouvoir ne se révèle qu'une fois les plaques la recouvrant écartées, la transformant en une lame extrêmement dangereuse pouvant envoyer de puissants jets de flammes, enflammant aisément ce qui peut se trouver sur son passage si non protégé magiquement.

-Clé des Enfers:

Il s'agit du petit talisman en forme de clé que Thanatos porte toujours autour du cou, possédant une légère ressemblance avec sa lame, Phoenix. Tous deux ont été forgés avec les mêmes matériaux, uniquement disponibles dans le monde des morts. En effet, ils ont tous deux été forgés par la même personne.

La Clé des Enfers fut offerte à la jeune déesse lors de son arrivée aux Enfers, après qu'elle ait accepté de rester à ses côtés. Ce talisman lui permet un libre accès au monde souterrain peu importe son endroit ou état. Son possesseur peut également y stocker de très grandes quantités d'énergie magique afin de s'en servir plus tard, ce qui peut, par exemple, lui permettre de se passer de nourriture un bon moment. La porte des enfers ne peut être ouverte en l'absence de ce médaillon, ce qui fait qu'elle ne le quitte jamais. Et dans les rares éventualités où elle venait à en être séparée, il lui est possible de retrouver son emplacement en un rien de temps, peu importe l'endroit où celui-ci peut se trouver. Lorsqu'une puissante source de mana se trouve à proximité, ou simplement avant l'ouverture de la porte, la pierre qui se trouve au centre s'illumine d'une lueur sanglante.

-Armure :
Très certainement l’artefact le plus 'normal' de Thanatos, et certainement l'un des plus robustes, elle remplace ses habits de tous les jours en cas de conflit important. Fabriquée à partir de dizaines d'écailles de dragon infernal agglutinées les unes sur les autres au dessus d'une base de cuir, elle lui assure une protection complète et difficilement pénétrable pour la grande majorité des armes, et épouse à la perfection les formes de son corps. Tout comme son porteur, il est impossible de la détruire par les flammes, ou même de lui provoquer le moindre dommage ainsi. D'une couleur rouge flamboyant, elle recouvre entièrement le corps de la déesse sans entraver ses mouvements de par sa légèreté et sa souplesse. Seule sa tête reste découverte, ainsi qu'une partie de sa nuque, Thanatos ayant toujours refusé de porter un heaume malgré le danger. De nombreuses lanières permettent le retrait et l'équipement de cette armure en un clin d’œil, bien que ceci nécessite souvent l'aide d'une personne extérieure.


(En rouge)

-Faux des morts :
L’une des deux armes fétiches de la déesse, à la différence près que celle-ci fut forgée par sa propriétaire elle-même. Composée d’un long manche noir-pourpre, délicatement modelé dans un matériau encore inconnu à ce jour, et d’une lame assez large, le recoin étant décoré d’un crâne humain, elle dépasse de loin l’épée dont elle se sert ordinairement au combat. Que ce soit par le fait qu’elle soit quasiment indestructible, ou encore qu’elle soit capable de trancher une âme en deux, peu de gens qui ont eu la chance, ou le malheur, d’apercevoir cet objet peuvent encore en témoigner. Légère et assez simple à manier, elle n’aura aucun mal à réduire en pièces l’armure la plus résistante en quelques coups seulement. Et pourtant, malgré tous ces avantages, Thanatos évite généralement de s’en servir, et ne l’utilise qu’en cas d'extrême urgence, comme, par exemple, si sa vie est en danger critique. Le reste du temps, elle est tranquillement posée dans un grand coffre en bois scellé magiquement, et caché au fin fond de sa chambre. Cette faux est jalousement gardée par la jeune femme, qui veille sur elle comme s’il s’agissait de son plus précieux trésor.

Mise à jour : 2 août 2021 18:58 Auteur : Thanatos