Shītāh al-Shawat t-Wanā'lan al-Kwar'ūn fus-Dwandīsha (t-Alkahkūju)
Physique du personnage
Alkahkūju est une femme assez grande, aux cheveux grisants coupés de manière à former un chignon qu'elle décore sans arrêt de joyaux qu'elle a récolté durant son reigne. Elle a un regard sévère, avec des iris dénués de toute couleur, qui semblent aussi commencer à abandonner sa peau auparavant si sombre, mais qu'elle cache sous un torrent de draps soyeux les jours où elle se sent à porter de magnifiques habits. D'autre fois, quand elle prend plus une coupe de garçon, des couleurs plus ternes accentuent son visage dégonflé, et son corps frêle, mais qu'elle semble toujours grandir et grossir par sa posture jamais moins que parfaite, tellement que rien qu'en entrant dans une salle elle inspire à tous un air de majesté que nul ne peut rivaliser.
Personnalité du personnage
Alkahkūju est d'un naturel très détâché, et a depuis toujours du mal à former des connexions durables avec d'autres, que ce soit des amis ou ses propres enfants. Néanmoins, elle compense ce manque social par une excellence académique, et un don pour ce qui est de gérer un territoire, qui ne fut jamais mieux démontré que dans le tour de force qu'elle a fait pour redresser Onagolia. Beaucoup la décrivent comme rancunière, semblant se rappeler de tous les affronts qu'une personne lui a fait, mais ce n'est rien de plus qu'un moyen de pression sur lequel appuyer pour tuer toute ambition mal placée. Mais elle semble toujours avoir mauvaise mémoire des grâces qu'on lui a fait, ce qui est frustrant à la fois pour ceux cherchant à acheter son attention, mais aussi pour ceux qui donnent jusqu'à leur vie pour elle. Cela lui vaut notamment une mauvaise réputation chez les familles des soldats, comme elle est connue pour ne jamais donner quelconque indemnisation pour la perte d'un proche.
Histoire du personnage
t-Alkahkūju Shītāh al-Shawat t-Wanā'lan al-Kwar'ūn fus-Dwandīsha est née le 21 Ropie 3645 sous le nom de Shītāh al-Shawat al-Kwar'ūn fus-Dwandīsha, le deuxième enfant de la reine Rī'fūshā, dans le palais secondaire de Shawat. Elle ne lui accorda que très peu de son énergie, préférant plus s'occuper de son grand frère. Elle fut alors largement élevée par les servants du palais, toujours cherchant l'approbation de sa mère, qui ne lui en donna jamais. Plus tard, comme elle devenait en âge d'être éduquée à la haute société, la reine l'envoya étudier à Dartaman, accompagnée seulement de quelques servants, préférant passer plus de temps à s'occuper elle-même de faire de son héritier le meilleur de tous. À Dartaman elle rencontra de très nombreuses personnes toutes très différentes, et apprit des matières aussi variées que le Kapākkabhag, l'Histoire, la Géographie, les Mathématiques, l'Art de la Gouvernance, ainsi que plusieurs autres langues étrangères telles le Rocatunais et Thovien. Mais quand elle rentra, elle vit les meilleurs experts du monde entier quitter la capitale d'Onagolan, ayant fini d'apprendre leurs arts au futur roi.
Mais un jour, Ṣapāpyakāke fut attaqué dans un massif raid mené par plusieurs clans Nagas. Il fut dévastateur, et Shītāh ne survit qu'en se cachant dans des meubles. À la fin du raid, le bilan fut fait, et la reine avait perdu tout ses autres enfants, ainsi que son mari. Elle sombra dans une dépression atroce, battant aussi sa fille pour avoir survécu, et laissa le royaume d'autant plus tomber en ruines. Mais, ayant désormais atteint la puberté, Shītāh décida de prendre pour la première fois sa vie en main. Désormais l'héritière, elle redoubla d'efforts pour apprendrede nombreuses choses sur la gouvernance, et commença à gouverner derrière les ombres. Quand sa mère se suicida, par tristesse, la succession se passa sans problème, et elle fut donnée le nom de prouesse Alkahkūju, le Feu Éternel, pour sa prise d'action.
Commença alors une période assez incroyable dans l'histoire d'Onagolan, où peu à peu Alkahkūju revira l'entièreté du pays vers un futur plus glorieux. Cela commença par ce qu'elle avait apprit en cours de géographie à Rocatun sur les Sirènes, et de comment elles tendent à être coopératives si données des mers, et fit passer les routes commerciales d'exportation des minéraux d'Onagolan par la mer, contre l'assurance du gouvernement des sirènes à l'avenir. Grâce à ça, elle perdait beaucoup moins de richesses par les raids de caravanes, qui avaient en plus à être protégées sur un espace moins grand, sur terre. Ensuite, elle engagea certains de ses anciens amis à Dartaman pour pouvoir la conseiller sur sa plus grande faiblesse : l'art militaire. Elle leur fit donc créer des forteresses, dont une entourant Ṣapāpyakāke, et utiliser l'armée pour faire battre en retraîte les Nagas dans certaines zones stratégiques.
Mais comme elle redressait le pays, sa cour devint de plus en plus agitée par peur de ne pas avoir d'héritiers. Cela l'énerva grandement, et pendant plusieurs mois elle leur dit qu'elle n'avait aucune intention de se marier, sans effet. Voyant que sa réticence ne s'amenuisait pas avec le temps, la cour décida d'inviter des prétendants, qu'elle renvoya tous. Finalement comprenant qu'elle n'avait véritablement aucune intention de se marier, la cour plaida une dernière fois sur la nécessité d'avoir un héritier, avançant même la possibilité d'un changement de loi pour permettre d'avoir des enfants sans mariage. Ils avaient dit ça s'attendant à voire cette possibilité être refusée par la reine, tellement elle était stupide, mais à leur grande surprise elle accepta les termes présentés. Alors, elle eut son premier enfant avec un concubin choisit pour l'occasion, qu'elle nomma Yahnābi, quoique il se fait désormais appeler Hayalka, et, 5 ans plus tard, eut les jumeaux Ūnajān et Tabūla, puis enfin la dernière Abāy, tous de concubins différents.
Cette histoire réglée, elle put se concentrer sur son plan pour redresser Onagolan. Elle voulait absolument réussir à vaincre les Nagas, et savait pertinemment qu'il n'y avait pas assez d'Humains pour tous les vaincre. Mais à ce moment-là elle se souvient à Rocatun des équipes d'aventuriers qui partaient s'enfoncer dans d'anciens tombeaux, et de comment ceux de Onagolan étaient connus pour être riches. Elle décida alors de mettre à profit les aventuriers, et déclara les Nagas comme un danger pour l'humainité, tout en ouvrant ses ports aux aventuriers. Le but était d'attirer des personnes très fortes pour aller piller les tombres nagas. Or, cela ne ferait que énerver les nagas, qu'ils pourront alors massacrer, permettant d'affaiblir les clans et lui permettre d'avoir un meilleur contrôle sur le pays. Ce plan ingénieux fonctionna, et depuis 20 ans il n'y a pas eu d'attaque majeure de la part des Nagas.
Néanmoins, Alkahkūju commence à se faire vieeille, et perd la fougue de sa jeunesse. Elle est déjà la doyenne du conseil actuel, et certains signes de sa vieillesse commencent à se faire sentir, avec son progressif refus d'aide, et notamment refus d'avoir ses enfants apprendre d'elle l'art de gouverner. La cour commence donc à s'inquiéter du fait qu'elle ne semble pas être typiquement le genre de personnes qui va partir en retraîte, et que les folies de la vieillesse lui feront détruire tout ce qu'elle a réussit a construire. Néanmoins, elle est toujours vigilante, et arrive à bloquer toute tentative de la remplacer par son fils, que ce soit pacifiquement ou violemment.
Informations complémentaires
Alkahkūju a un Pourcentage de magie de 40%, et a comme Type de magie se nomme la Phytoblastie, qui consiste en le fait d'accélérer la pousse des plantes.
Son Prénom est Shītāh, et son Nom de Prouesse est Alkahkūju. al-Shawat signifie sa ville de naissance, t-Wanā'lan signifie qu'elle dirige le royaume d'Onagolan, al-Kwar'ūn est son Nom de Famille, accompagné du titre honorifique attribué à sa famille fus-Dwandīsha.
Mise à jour : 28 mai 2021 11:52 Auteur : Stefbad