Dyrès (Le Dragon Fantôme)

Cette page contient beaucoup de spoil sur l'histoire des dragons, le personnage de Dyrès et l'époque de platine !

 

À lire à vos risques et périls.

 

La fiche est en cours d'écriture ! Il y a de nombreuses fautes d'ortographes et de grammaire.

La relecture aura lieux entre chaque partie pour permettre la lecture d'une histoire intéressante et avec des mots bien choisit.

Merci de votre compréhension.

Sexe : Masculin Age : Inconnu Race : Dragon (Monde des Rêves) Occupation : Leadeur des dragons, Cœur de la force rouge, Créature modératrice Lieu d'Origine : Dimension Celeste

Physique du personnage

Dyrès fut connu de son vivant comme un puissant dragon aux écailles grise qui sont plus foncée en leurs fin. Il possédait des yeux rouges avec des pupilles reptiliennes, deux ailes et quatres pattes.

Il possèdait un corps physique humanoïde créé par ses soins en modifiant la réalité de son existence. Ce dernier possède des cheveux gris court, et des yeux rouges.

Il est maintenant dépourvu de corps, vivant uniquement à l'aide de sa création, attendant patiemment l'opportunitée d'accomplir son plan.

Personnalité du personnage

C'est un individu imbu de lui même, qui admirait le Détenteur du Début pour ses pouvoirs. Il souhaite le dépasser et devenir un dieux lui même.
Il est aimé de très peu de monde à cause de son caractère très prononcé, et ses décisions visant à éliminer méthodiquement tout ceux qu'il juge nuisible.
Il déteste l'hypocrisie, n'aura jamais aucun remord sur ses actions, si jamais quelqu'un l'aide il fera tout son possible pour l'aider en retour, et si quelqu'un tente de l'enfoncer où de s'attaquer à ses alliés, il les fera payer jusqu'à qu'il ne reste plus rien d'eux.

Histoire du personnage

[L'histoire sera transférée dans le livre approprié quand elle sera terminée]

Le liquide chaud infusé de ces feuilles est toujours agréable pour calmer mes nerfs. Seul de la poussière me gênait pour savourer ce moment décisif. Ce corps temporaire était aisé à former en jouant avec les codes de ma création. Il n'était plus si désagréable en comparaison avec la première fois ...

Cette si belle structure construite pour des êtres prestigieux qui s'écroulait devant nous, voilà une chose que j'aurais pour toujours du mal à accepter. Ils n'ont aucun respect, juste des personnes peureuses avide de pouvoir, attendant la meilleure occasion.

Pendant que les rochers s'effondraient sur le sol en pierre, je me délectait une dernière fois avant le saut dans les rouages que j'eu mis en place.

Jamais je n'aurais un jour pensé que la personne que j'admirais le plus deviendrait mon ennemi mortel, que ce modèle soit juste une simple coque vide trouée. Il ne crée pas. Il détruit.

J'entendis des pas dans le couloir, la silouette frèle d'une humaine aux dents de dragon, possédant des écailles sur la droite de sa bouche avança jusqu'à mes pieds, avant de mettre genoux à terre. Le poing contre le sol.

- Créateur, j'ai accomplis ma tâche. Les enfants de dragon accompagné des précieux mortels ont évacué Dovakhin.
Mon visage humanoïde esquissa d'un grand sourire.
- Voilà une nouvelle qui m'enchante.
- Créateur, la voix ferme de cette chose rebelle retint mon attention, je la laissa alors continuer, les anges sont arrivés dans le hall du palais, il faut que vous nous suivez, tant que vous êtes en vie l'empire des dragons vivra !

Après ces mots je me leva, mon pied gauche frappant le sol qui se fissura par la force de mon couroux.

- N'ose plus jamais dire de tels mots. Un dragon ne fuit pas. Il se battra jusqu'à que son cœur soit percé. Ces petit insectes doivent se mettre à mille pour vaincre un de nos plus faible semblables. Je suis Dyrès, le dragon créateur de la vie, réformateur de la magie, qui détruit les limites imposées par mon propre créateur, je l'ai pratiquement dépassé. Jamais je ne pourrais mourir, qu'importe si ce qui me maintient dans la réalité disparait en un nuage de poussière, je serais encore là. Je ne suis pas intimidé par ces cafards qui n'ont aucune compréhension de cet univers. Maintenant pars, Rhaar, que jamais j'aie à te revoir avant que je t'appelle ! N'insulte plus jamais ce que je suis, et cherche la puissance parmis ce qui vivra, j'en aurai besoin le temps venu.

L'impertinente regarda le sol, endurant mon pamphlet. Une fois mes sages paroles transmises, elle hocha la tête, et se releva, et mit son poing contre son coeur.

- Gloire aux dragons, nos nobles créateurs.

Sans plus de mot elle se retourna et tel un dolice agneau parti par un simple trou à rat qui se fondit immédiatement avec le mur après qu'elle soit passée.
Autant changer de forme maintenant, ils s'attendent à rencontrer ma personne, pas un simple substitut mortel.

 

Je m'avançait vers mon trône, mon corps se transformant au rythme de mes pas. Je grandit au fur et à mesure que mon corps se vêtis d'écailles, mes fières épines dorsales grandissant pendant que mon visage prit sa forme habituelle. Je me sentais renaître.

Une fois au niveau de mon trône je m'assit, ma queue se posant dans son emplacement favori. Alors que mes mains possédant des brillantes griffes se positionnère sur les sphères parfaites qui lévita dans ma main soulevé par mon pouvoir divin.
Face à moi, deux visages désagréables firent leurs apparition, celui d'un ange au visage velu qui possédait des moustaches et un flair félin ... Ce visage sortit de l'imagination d'un de ceux qui nous avait supplié de l'aide et qui dorénavant rigole d'utiliser cette arme si gracieusement donnée, contre nous.
Le second visage était d'une race angélique plus humanoïde, celui qu'ils appellaient tous l'invincible ... L'ange le plus terrifiant des cieux. Ils se réfugiaient seulement derrière cet acclammé héros s'ils se sentaient menacés ou pour annexer de nouveaux territoires plus aisément. Il suivait uniquement ce qu'on lui disait, ce qui rendait son existence plus pathétique.

Je n'avais pas autre chose à penser, maintenant j'aller engranger cette première partie du plan. Quoi qu'il en coûte, je réussirais. Je ne faillirais jamais.

[Fin du teaser.]

Sommaire :

Teaser

Partie 1, episode 1

Partie 1, episode 2

Partie 1, episode 3

Partie 1, episode 4

Partie 1, episode 5

Partie 1, episode 6

Partie 1, episode 7

Partie 1, episode 8

Partie 1, episode 9

Partie 1, episode 10

Partie 1, episode 11

Partie 1, episode 12

Partie 1, episode 13

Partie 1, episode 14

Partie 1, episode 15

Partie 1, episode 16

Partie 1, episode 17

Partie 1, episode 18

Partie 1, episode 19

Partie 1, episode 20

Partie 1, episode 21

Partie 1, episode 22

Partie 1, episode 23

Partie 1, episode 24

Partie 1, episode 25

Partie 1, episode 26

Partie 1, episode 27

Partie 1, episode 28

Partie 1, episode 29

Partie 1, episode 30

Partie 1, episode 31

Partie 1, episode 32

Partie 1, episode 33

Partie 1, episode 34

Partie 1, episode 35

Partie 1, episode 36

Partie 1, episode 37

Partie 1, episode 38

Partie 1, episode 39

Partie 1, episode 40

Partie 1, episode 41

Partie 1, episode 42

Partie 1, episode 43

Partie 1, episode 44

Partie 1, episode 45

Interlude

Partie 2, episode 1

Partie 2, episode 2

Partie 2, episode 3

 

Partie 1 : Admiration.

La première chose que je vis fut le vide. Ce noir et silencieux désespoir qui semblait être le lieu de ma future disparition.

Puis, une explosion de lumières, de sons, d'odeurs, et de sensations ... Je me sentais renaître d'une vie que je n'avais pourtant jamais vécu ... Face à moi, un homme aux cheveux noirs me regardait. Il était entouré par cette force emplie de couleurs qui illuminaient cet espace vide de tout.
Il possédait des habits qui me semblaient si familiers, bien que c'était la première fois que je les voyaient. Son visage froid dégageait à mes yeux la plus formidable des chaleurs.
La lame qui se trouvait au dessus de ma tête fut rangée quelques instants plus tard dans son fourreau, accompagnée par des étincelles de cette pure création.

Aucun mot ne pouvait exprimer la joie de voir un tel phénomène. Je sentais mon cœur battre jusqu'à pratiquement rompre, mais je n'arrivais pas à bouger.
Le genou posé à terre, la main de ce magnifique être se posa sur mon crâne, me regardant dans les yeux, sans aucune expression. Des mots sortirent de sa bouche, des paroles qui troublèrent à jamais mon être.

- Heureux de te revoir Dyrès.

Je ne pouvais rien dire, les larmes coulaient toute seules le long de mes écailles avant de partir à jamais dans le vide. Une nostalgie qui pourtant n'était pourtant pas accessible emplit cet enfant qui m'avait formé.

Je n'arrivais pas à parler, je n'arrivais pas à admettre mon existence comme réelle, c'était sûrement un rêve. Un rêve sans fondement ...

Mon créateur se releva, et continua ses divines paroles, pendant qu'une peste de créature aux ailes dorées lui tenait la jambe avec un regard noir emprunt d'une sanglante jalousie.

- Tu devra gérer la réalité de ce monde. Ceci est mon dernier cadeau.

Autour de moi tout semblait se distordre, et l'image de ce magnifique être se mit à lentement s'effacer ... Ma vision trouble, j'hurlais mes premiers mots, brisant alors l'intimidation qu'il m'avait toujours infligé.

- Je serai comme toi !

Malgré ma vision troublée par un brouillard, je pus voir ce visage si froid effectuer un sourire, qui se perdait plus il disparaissait ...

- Te voir succéder me comblerais de joie.

Tout se tût à nouveau autour de moi après ces mots, le décor qui resta fut celui d'une pièce blanche sans consistance.

                                             

Mon corps juvénile se posa tel une feuille sur un cours d'eau, sur un sol beige ... Les couleurs reprirent autour de moi. Le décor de livres posés sur des étagères infinies occupaient ma cornée. Je me sentis à nouveau libre de mes mouvements, et me leva.

Après avoir prit un livre sur la première étagère, je l'ouvris et vis des pages blanches ...

Après l'avoir feuilleté espérant voir quoi que ce soit, je le reposa là où il était.

J'avançais parmi les rayons, pendant que la lumière venant du dôme de verre au-dessus de ma tête me guidait dans ces lieux.

À chaque livre que je prenais, je ne voyais que des pages blanches. Pourquoi ces pages sont-elles aussi vierges que mon passé ?
Une étrange question, mais cependant agréable à se poser ... Je déambulais sans objectif précis dans ces dédales de livres. Je ne savais pas le temps que je prenais, le soleil étant toujours à l'aube ... Ou le crépuscule, aucun moyen de distinguer laquelle des situations serait la plus logique.

Finalement j'arrivai face à une porte où la peste aux cheveux blonds m'attendait. Elle se pencha en avant montrant un respect qu'elle n'avait en aucun cas envers moi puis se mit à réciter avec un ton si monotone que lui griffer le visage pour la faire taire en serait plus agréable.

- Je me dois de t'apporter des précisions sur les vœux de . Tout ce que tu écrira dans ces livres deviendra réel. Mais fais attention, toute règle déjà posée est impossible à supprimer. Respecte les codes, et tu atteindras ton souhait. Bon courage, dragon.
- Je m'appelle Dyrès, insolente.
- Tu es plus jeune que moi. Tu devrais apprendre à te taire et obéir à ceux qui ont le potentiel de t'anihiler avant qu-
- Car tu as un quelconque potentiel ? Merci de me l'avoir appris.
La pigeonne se cripsa, se retenant de me sauter à la gorge.
- Si tu continues de me provoquer je serai contrainte de ...
- Appelle-moi par mon prénom, et je retirerai ce que j'ai dis.
Elle ferma les yeux, irritée par la tournure de la conversation qu'elle avait elle-même conduite.
- Très bien Dyrès.
Elle disparut quelques instants après sans rajouter le moindre mot.

                                             

 

Je m'approchais de la porte de sortie, mais quelque soit la pression que j'appliquais sur cette dernière, elle restait inamovible.
Je me résigna à observer le bureau. Il y avait peu d'information ... Seul un effet me sembla être important : un crayon possédant une mine en graphite.

Et à ce moment, juste en observant ce crayon, une seule question se posa dans mon esprit.

S'il existe des règles pour diriger la réalité, alors tous les livres de cette bibliothèque ne sont pas encore vides.
Il faudrait organiser mes idées avant de les poser sur papier, ne pas réfléchir pourrait me mener à faire des erreurs irréversibles.

Il faut trouver ce qui est déjà écrit et aller plus loin. C'est un départ, mais par où commencer ?


Raisonnons logiquement, les rayons devraient être ordonnés de façon logique. En premier lieu, il devrait y avoir le thème, puis le titre alphabétique.
Mais vu que tous les livres sont principalement vides, ils n'ont aucun titre donc je n'aurai pas à m'en soucier, cependant les thèmes, eux, sont importants. Il faut seulement trouver des rayons occupés. Mais ce n'est pas si complexe.
La première étape serait d'identifier ce qui est déjà écrit, ce qui sera logiquement : le fonctionnement de ce lieu, ce qu'est la réalité, et ce qu'est la vie.

Ces trois questions auront une réponse simple désignant leurs règles.

Puis, il faut identifier les rayons occupés.

Je pris alors ce crayon à papier entre mes griffes et avança à deux pattes parmis les rayons, cherchant le moindre indice ...


Après un temps que je ne pus graver dans ma mémoire, je vis un titre. Parmi le rayon de livres sans nom, un seul semblait sortir du lot par un simple nom : "Bibliothèque Céleste".

Je le pris entre les doigts et m'assis sur le sol, contre l'étagère supportant de nombreux tomes vides.

Ce livre répétait ce qu'avait cité l'insolente.
Mais rajoutait des informations intéressantes. Si jamais un livre était abîmé, le responsable serait foudroyé sur place par la colère divine, et serait anihilé par la puissance de l'impact.
La bibliothèque est infinie, les rayons se combleront de l'histoire des êtres vivants.
Il y a trois aires depuis le centre : droite, gauche et centre, ce sont respectivement les rayons : Magie, Matière et Vivant.
Il semblerait que la bibliothèque soit de la matière. La définition de matière est donc essentielle si je veux faire quoi que ce soit, et au vu du rangement, j'ai déjà eu de la chance de tomber sur ce livre ... Mais trouver tous les volumes sera un supplice ... Il va falloir être efficace, et utiliser sa tête pour me rendre la recherche de livres plus aisée.

Perdu dans mes pensées, quand je releva ma tête du livre, je vis face à moi ... Une créature qui me regardait avec un air de curiosité.

Ses yeux étaient à demi ouvert, et ses cheveux noirs se terminaient avec des pointes bleu marine. Mêlé à ces cheveux organisés de manière anarchique, des oreilles pointues mesuraient bien deux centimètre à l'œil nu. Son visage souriant me regardait comme un chien qui attend sa récompense. Mais malgré ce comportement qui était uniquement étrange, un sentiment de colère irrationnel s'engageait dans mon cœur, comme si je me devais de la haïr, alors que rien ne s'était passé. Mais, je calma cette hardeur, il faudra uniquement être d'autant plus prudent quand j'engagerai ma conversation avec cette chose.

                                             

 

 

La créature pencha la tête suite à mon examination corporelle avant que les mots puissent enfin briser le silence. Sa voix était douce mais puissante, pratiquement maternel, elle aurait la possibilité de devenir une grande dirigeante qui se ferait respecter dans ses discours rien qu'à sa voix, mais ma haine envers m'immunisa contre cette inutile tentative de charme.

- Enchanté ! Je m'appelle Rosilia, je suis la fée mère. Et toi comment te dénomme tu ?
- Dyrès.
- Oh, voilà un jolis prénom. Mais avant que tu me le demande, je souhaiterais t'aider au début de la gestion de cet univers.
- Je peux me débrouiller seul.
Elle regarda sur le côté, ouvrant suffisamment les yeux pour me permettre de distinguer ses yeux bleu gris.
- Écoute Dyrès, je ne veux pas te vexer, mais d'après l'accompagnatrice de notre créateur, tout les futurs dirigeants modérateur se doivent de t'accompagner. Je ne sais cependant pas la raisons.

Cette ange m'aura cassé les pattes jusqu'au bout ...
- Tu sais où se trouve les autres ?
- C'est pour moi toujours un mystère. Mais il va falloir qu'on les trouves tous les deux ! Je dois avouer que je suis heureuse de t'avoir croisé en premier !
J'haussa le sourcil, intrigué par cette remarque, la laissant renchérir.
- Il serait totalement logique que le futur maître de ces lieux soit raisonnable et un grand esprit. Pour arriver à comprendre les dangers et les répercussions de ses actes.
- Je te remercie de ce compliment, mais cela va te guider nul part.
Je me releva, moins irrité que je l'aurais pensé.
- Je le sais que trop bien, c'est pour ça que je dépeignait mes attentes, j'espère que tu les rencontreras.
- Sans aucune hésitation, je suis ce dragon.

Je faisait le chemin inverse accompagné de cette chose qui semblait siffloter un air dans mon dos. Mon précieux calme était maintenant réduit à néant.

Ce fut un grand soulagement après avoir vu la porte d'entrée et le bureau que j'avais délaissé. Je m'assis contre un mur, pendant que l'irritante créature se posa à côté de moi.

- Pourquoi on se pose ici au lieux de chercher les autres ?
- Cette bibliothèque est infinie, si on ne sait pas où ils se trouvent, déambuler aléatoirement serait une perte de temps.
- Je ne sais pas si le temps sera un si grand problème.
- Pour moi oui. Je n'ai pas envie de déambuler aléatoirement sans rien trouver.
- Tu aurais donc une idée en tête ?
- Oui, utiliser un livre de cette bibliothèque pour nous permettre de trouver n'importe qui et n'importe quel livre dans cette pièce. Sans évidemment rentrer en conflit avec une loi de l'univers. Sans quoi mon travail serait échoué.
- Je vois.
- Mais le problème est le suivant. Même si j'ai trouvé le livre de la Bibliothèque Céleste, nous indiquant les règles posées de ce lieux. Cette dernière ne nous explique pas ce qu'est la vie, et comment trouver des livres déjà remplis. Nous réduisants sur nos possibles recherches ...

Je me posa en silence sur le côté. Il fallait trouver un enchainement logique qui pourrait être utilisable par personne d'autre que moi ou alors, limiter les probabilités pour rendre cette situation hautement improbable. Car suis-je sûr que l'univers comprendra que moi est moi et pas quelqu'un d'autre ?
Je ne sais pas ce qu'est la vie. Donc je ne sais pas qui je suis selon ces livres.
Ce chemin mène nul part. Il faut en prendre un autre.
Je ne sais pas comment classifier le temps, quel moment on est exactement, quel est le jour 0 ... Excetera.
Le temps n'est pas une solution.
Le seul lieu indiqué dans ce livre est "la Bibliothèque Céleste" mais si je fais une supposition à partir de ce vague endroit, il risquera de se provoquer constamment.
L'espace est possible, mais trop risqué.

Sans temps ni espace, je ne peux rien définir ... Je suis ici coincé ... Sauf si, je crée.

Il faut créer, sans que ce soit trop vague pour être constamment provoqué, mais pas trop précis sans quoi je pourrais rentrer en conflit avec l'univers.

Je me releva et m'approcha d'un des livres, et j'écrivit ce passage :

"Quand il y a dans le livre, des mots décrits par un langage approprié, ils sont dit comme écrits. Si un ou plusieurs mots sont écrits sur la couverture ils sont dit comme nommés. Si un livre est ni écrit ni nommé il est dit comme vide."

Je reposa ensuite le livre dans le rayon réalité, et enchaina avec un nouveau livre, dont je nomma en titre uniquement "Repaire spatial du livre de la vie.". Je posa en suivant ce qui me servira de socle sur le bureau.
Puis, je me dirigea vers un autre livre que je remplit aussitôt.
Je posa ensuite cet artefact sous le livre précédent ... Mais rien ne se produisit ... Je ne manqua pas d'exprimer ma rage et frustration suite à cet échec, avant de me calmer brièvement.

- Que se passe-t-il ?
Je regarda la créature humanoïde, et après avoir soupiré, m'adossa au mur pour la mettre au courant.
- J'ai créé des variables pour savoir quels livres étaient remplis où non, et s'ils étaient remplis, je cherchais s'ils avaient le mot "vie" à l'intérieur. Si jamais il y était ils devaient apparaître au dessus de mon livre vide avec uniquement un titre, mais seulement quand je passe le livre en dessous. Pour éviter qu'il apparaisse continuellement dessus. Mais, cela ne fonctionne pas.
La créature mit sa contre son menton, et se posa elle aussi contre le mur.
- Tu es sûr que l'erreur ne pourrait pas venir de la disposition spatiale, peut-être que "dessus" et "dessous" n'existent pas.
- C'est probable, mais après j'ai précisé que cela devait être sur la couverture avec le titre. Donc j'ai déjà orienté avec un repaire que le livre possède forcément.
- Ah ... Donc ce n'est sûrement pas ça ... Alors, peut-être que tes variables sont déjà prises et qu'il y a conflit.

Je regarda la créature, cette remarque, semblait juste, et m'avait donné une idée.

Je fonça vers un autre livre que je mis à frénétiquement remplir.

- Oh, tu as trouvé ta réponse on dirait. Dit la créatures aux longues oreilles.

- Oui. Je vais faire un livre temporaire.
Elle haussa le sourcil.
- J'ai cru que tout ce que l'on écrivait était définitif !
- Ça l'est, sauf si on marque cette simple règle : "Tout conflits entre différents livres, que ce soit des lois, des nomw ou des variables, seul le plus récent sera prit en compte, et les autres ignorés.". Cette règle est risquée, mais rend ce livre temporaire. Pour le moment je dois trouver un livre aisé à mettre en place pour trouver tout ce que je cherche, je pourrais le remplacer plus tard en prenant en compte un livre plus récent qui rendra cette règle obsolète sans avoir un quelconque conflit !
Je reposa le livre que j'avais remplit sur la bibliothèque. Puis regarda le bureau, où trois livres se tenaient face à nous deux.
Un grand sourire au visage je m'approcha du livre.
- La solution était aussi simple qu'élégante. Mais grâce à ça, on a finalement le livre essentiel, pour trouver les autres personnes qui auraient dû m'épauler et finalement désigner un être vivant comme variable.
Je tint le livre qui était apparu suite à cette solution entre mes griffes.
- Les réponses sur les mystères de la vie sont nôtres.

                                             

 

 

Triomphant, je me plongea dans la lecture du livre. Ce dernier était plus complet que ma dernière trouvaille. Cependant, mon humeur fut rapidement tâchée, par un visage épiant derrière mon dos.
Je ne pu m'empêcher de montrer mon mécontentement à cette voyeuse, qui interrompit ma tranquillitée.
- Tu compte rester combien de temps derrière mon épaule ?
- Le temps que tu finisse ce livre. Bien entendu.
Ce ton nonchalant, couplé à un sourire joueur fit bouillir mon sang de colère.
- Tu me gêne dans ma lecture. Dégage.
- Mais je suis intéressée ! On ne devrait pas partager nos recherches en tant que futur collègues ?
- Non.
Je bougea le livre pour tenter d'empêcher cette créature immonde de m'opportuner en observant ces précieux secrets.
À chaque endroit où se trouvait le livre, elle trouva un moyen de continuer de le consulter en même temps que moi.
Cette gamine était vraiment énervante ! J'avais bien fait de détester sa simple existence dés notre première rencontre !

Le coup de grâce fut quand elle se permit de poser son doigts, sur le livre.
Cette mascarade avait durée suffisamment longtemps !
Quand je me retourna, le visage emplit de colère prêt à faire regretter ces actions à ce visage souriant, qui feignait la gentillesse. Je ne vit pas la même personne qui s'amusait à me tourmenter. Ses yeux était légèrement plus ouvert, permettant de bien voir ses yeux, semblant être des perles de nacre en y regardant de plus près. Son visage d'un sourire enfantin laissant place à un sérieux qui était plus agréable à observer.
Mes pulsions meurtrières partirent en fumée, pendant que je tournais la tête, regardant ce qu'elle semblait l'avoir sortit de ce comportement immature.

"Une pierre de pouvoir détruite signifie la disparition totale de l'être. Aucune exception ne sera faite."

Mon visage sembla être plus neutre suite à cette lecture.
- Tout ce drame pour ça ?
- Oui, regarde bien, ce que l'on cherche est marqué sur cette phrase. "Une pierre de pouvoir". Ce qui nous désigne est donc une pierre.
- C'est une bonne réflexion ...
- Mais ?
- Si tu voulais simplement lire le livre avec moi, demander aurait éviter cette gaminerie !
La créature reprit son sourire narquoi.
- Te voir t'énerver sur quelque chose de si simple est juste plus amusant.
Je roula les yeux en l'air, sans rien rajouter.
- Je peux lire le livre avec toi, Dyrès ?
Je déplaça mon livre vers ma droite pendant que la chose se posa à côté de moi, sans cacher mon mécontentement.

Après avoir reprit le livre dans une situation plus acceptable, je pu sortir plusieurs éléments importants.

1) La vie dépend d'un mélange subtil qui nécessite des paramètres complexes pour être stable.
2) Les pierres modératrices sont nommées par le terme "support de vie", elles est l'origine de notre pouvoir et conscience.
3) Chaque "support de vie" est plus ou moins tirés par des fils invisibles dénommés destins, gérant des événements importants aux yeux de notre créateur.
4) Il existe 4 types de support de vie : Le cœur pour les dragons, la pierre complète de magie pour les fées, un fragment formant une plume pour les anges, un fragment formant l'esprit.
5) La chose à côté de moi ronfle en dormant.

Après avoir reposé le livre sur ma gauche, je regarda celle qui m'avait dupé pour me considérer comme un oreiller, et repartit dans mes réflexions.

                                             

 

 

Il fallait retrouver deux créatures modératrices qui n'étaient pas nous. L'idée de base serait simple, un système chaud ou froid, plus on s'approche d'eux plus on est chaud plus on s'éloigne plus on aurait froid.
Mais plusieurs problèmes sont causés par ce système :
1) On ne sera compté comme des recherches, mais il sera possible de palier à cela en faisant une exception pour ceux qui tiennent le livre.
2) On a aucune perception des distances. Les livres ne savent pas en ce moment vers où aller ...

Non. Je me casse la tête pour rien, je peux palier à ce problème ! J'ai un système de recherche de livre opérationnel. Autant utiliser ce qui est déjà fait, cela économisera les problèmes !

Ma recherche se fera donc en piquant deux livres, qui sont ici nécessaires pour faire fonctionner notre système. Et je mettrais en mot clef : "distance".

Une avalanche de livre apparurent les uns sur les autres s'écroulant sur le sol après avoir posé les deux livres l'un sur l'autre.

J'échauffa alors mon articulation du cou, j'avais de la lecture.

Dévorant livre après livre, je remarqua que la distance, ou plutôt l'unitée spatiale du mètre était particulièrement utilisé par l'univers. De nombreux paramètres étant déjà rentrés pour poser une attraction dans un monde entre les objets si leurs paramètre g = 1. Ce qui signifie une explicatipn simple. Tout ce qui nous entoure est seulement un ensemble de paramètres, et variables. Chaque objets de l'univers pouvant avoir sa place dans ces lieux. Ces paramètres étant définitifs, le tout sera stable car un système sans variable sera très aisé à manipuler, il sera donc un excellent moyen de comprendre comment tout ce qui nous entoure fonctionne, littéralement.

Perdu dans mes matrices de données et mon agréable lecture, je ne vit pas une attaque dans mon dos qui eu le don de me faire perdre ma joie durement gagné.

Les bras de la chose m'enlaçant le ventre sans prendre en compte le paramètre important :
Poumon sans air = Asphyxie = Mort.

Je fut contraint de lâcher mon livre pour repousser cet immonde visage de mon dos, et me faire regagner ma respiration.

Le visage repoussé par ma patte droite semblait heureux de sa trahison, souriant alors que sa joue était repoussée par ma main.
- Tu lis quoi ?
Je ne pu m'empêcher de lui hurler dessus.
- Un livre qui m'a malheureusement fait oublier ton existence car ...
- Ooooh, tu pense à moi c'est trop gentil !
Je lâcha un hurlement de rage avant qu'elle dégaina me lâcher.
Se posant à côté de la montagne de livre que dont j'avais lu le quart, explicité par la pile de livre à côté de moi.
- On dirait que la lecture est passionnante.
- Effectivement, je ne me suis pas endormi à la moitié du premier livre de la pile.
Elle prit le regard d'un chien battu, blessée par cette écrasante véritée.
Ignorant ce visage navrant, je me remis à ma lecture.

Je ne manqua pas de regarder rapidement autour de moi durant ma lecture, cherchant à ne pas être surpris par une attaque de cette chose.

Contre toute attente, ce que j'observa en face me fit croire qu'elle avait une double personnalitée. Ce qui rendait la monstruositée encore plus imprévisible.

Elle était assise en tailleurs, lisant un livre venant de la pile de ceux que j'avais terminés. Son visage pâle penché pour bien dévorer le livre des yeux, ses cheveux rebelles glissants devant son visage, l'obligeant à les reculer derrière son oreille.

Au moment où j'allais repartir sur ma lecture, elle leva les yeux, croisant nos regards ... Un silence s'installa, perturbé uniquement par un soufflement visant à faire fuir une mèche rebelle ... Avant d'être abruptement terminé par un tirage de langue couplé à un sourire joueur.

Mon sang ne fit qu'un tour à cause de cette agression, comment avait-elle osée ! Ce moquer si aisément de moi constamment ! C'est tellement irritant !
Je reprit ma lecture, fulminant de rage.


Le temps passa sans réel repère avant que j'eusse finis de lire tout ces livres. Mais finalement j'avais la solution.

Il fallait faire un RGP, ou un Repaire de Géographie Proche.
Il suffisait donc d'utiliser un livre qui pouvait afficher une vision environnante et localiser en peu de temps tout en donnant une idée de l'endroit d'une cible. Ici des êtres vivants.

Pour cela il me suffisait de faire une interface agissant comme un schéma tridimensionnel des alentours. Puis, j'aurais à faire un livre de recherche comme fait précédemment mais en visant cette fois des êtres vivants.
Je sais qu'il y a 4 pierres modératrices différentes, j'aurais donc plus qu'à les chercher et les afficher dans cette interface.

Pendant mes réflexions, je prit un livre, et au titre je sentis que la réponse à mes questions allaient apparaître "La lumière".

                                             


Je posais avec une grande prudence mes mots dans ce livre.
Je savais à quel point l'erreur peut-être fatale.
Mais après rédactions sur rédactions, et de nombreuses maladresses, je referma mon dernier livre.

Et d'un coups des particules volèrent dans le ciel, s'ageançant tel que je le souhaitait, produisant deux petite lumière verte parmis toute cette vapeur tentant de mimer nos alentours.

Le bonheur envahit ma personne, encore une étape de réussite !
Mais il fut vite troublé, la sauvage avait décidé qu'elle avait suffisamment lu et se jetta sur mon dos tout en pointant le point lumieux.

- C-comment tu as fais ça ? Tu as pas regardé de livre sur la couleur.
- Oui, mais j'avais lu un livre sur la lumière. La façon dont on arrange des petites poussières d'une certaine taille permet alors de devenir visible à l'œil nu.
- Attend, quoi ? Si je fais des très petite sphères je peux aussi faire ça ?
- Oui. Maintenant que tu es satisfaite, arrête de te servir de mes épaules de siège.
- Heeeeein ! Je veux juste devenir plus grande ! Et tu m'as pas dit ce que ça montrait !

Après un soupir j'abandonna cette cause perdue.

- Les deux points vert symbolise des pierres modératrices, en somme nous, et ce qui est gris est un schéma arrondi au centimètre de nos alentours, si tu tappe le livre vers le haut tu t'approche de la localisation du livre, si tu tappe vers le bas, tu t'éloigne de ce dernier. Comp- ... Arrête de tapper sur le livre pour regarder en arrière d'accord ... Ça en deviens ridicule.

Comment il aurait pu créer une chose pareille ? Comment !

- C'est bon ! On a trouvé quelqu'un !
- Tant mieux ... On y va.

Je n'aurais pas dû me précipiter et mettre en place une échelle de longueur.
Je n'avais pas besoins de repaire de temps, mes pattes souffraient le martyr causé par cette marche. Sans oublier la chose qui n'avait pas arrêté de me confondre avec une canne.

Ce fut après un laborieux chemin, que j'arriva face au troisième point vert.

Il s'agissait d'une créature possédant une anatomie pratique similaire à la pertubatrice de paix, malgré des signes distinctifs qui donnait une unicité à cette dernière. En effet, elle avait des bras qui ressemblaient à des ailes d'oiseaux. Les plumes ne couvrant pas le visage, s'arrêtant au niveau du col.
Ce qui était étrange était le blaser, le pull et la jupe qu'elle portait au dessus de son plumage. Honnêtement, les habits ne sont pas nécessaires pour elle ! Pour la blob, je peux reconsidérer, mais passons ...
Les cheveux gris noircissant aux pointes faisant 3 cm de long après ses oreilles. Ce qui était le plus distinguable parmi cette chevelure était une tresse de 2 centimètres se dessinant à la joue droite de la créature. Un œil orange couplé avec un jaune, elle était totalement absorbée par son livre.
Malgré la commotion causé par la chose, rien ne semblait perturber sa concentration ... C'était certainement très enviable.

- Bonjour ! Je suis Rosilia ! Heureuse de te rencontrer.

Le silence fut alors le seul compagnon de la créature. Elle se mit à gonfler ses joues, vexée d'avoir été ignorée. Et s'approcha de l'inconnue et plaquant sa main contre le meuble remplit de livres, puis elle se mit sur ses genoux, son visage touchant à quelques centimètres celui de la silencieuse. Et comme c'était évidemment pas assez pour satisfaire son besoin d'attention ... Elle prit avec sa main libre le menton de la créature aux mains plumés, pour qu'elle la regarde droit dans les yeux.

- Ne m'ignore pas.

Le visage si calme de la lectrice se décomposa pour devenir rouge d'embarras, ne laissant sortir que sa bouche une lettre ... Puis lâchant un cris de créature en détresse.

Pourquoi ... Pourquoi la première chose que j'ai rencontré ici est une honte pour l'existence de la vie ...

                                             

 


La créature me regardait avec sa mine habituelle de chiens battus. C'était sûr qu'elle allait se prendre une giffle en agissant comme ça ! Mais ses neuronnes peu développés n'avaient pas réussi à comprendre une logique aussi basique.

De l'autre côté, du couloir remplit de livre, la créature étrange tenait son livre le plus fort que possible contre elle, au bord des larmes après ce qu'elle à dû voir comme une agression de l'espace personnel.
Au moins, elle va nous entendre maintenant.

- Je suis Dyrès. Leadeur des dragons et gérant de ce lieux. Je lâcherais l'animal à côté de moi si tu ne décline pas ton identitée.

La chose tenta de protester, mais la lectrice déclina finalement son identitée, dans un léger murmure.
- Plus fort !
Avec enfin une voix audible et incertaine, j'eu enfin ma réponse.
- Phénix. Je suis le leadeur des esprits.
- Très bien, voilà qui est réglé. Tu nous suit, on trouve le dernier modérateur et je peux enfin travailler en paix.
- P-pourquoi tu as besoins de ...
La suite de sa phrase fut tellement faible que je ne comprenais plus rien.
- Plus fort ! Ce n'est pas compliqué de lever sa voix !
Et elle continua avec une parole inaudible. Mon sang ne fit qu'un tour, elle se moquait de moi ! Je gonfla mes poumons d'air pour répondre à ce comportement inapproprié le plus fort que possible.
- J'AI DIT QUOI ? PARLE PLUS FORT ! INSPIRE DE L'AIR ET LÂCHE CE QUE TU VEUX DIRE ! SI TU NE SAIS PAS FAIRE UNE TÂCHE SI SIMPLE, TU NE POURRA JAMAIS RIEN FAIRE DE TON EXISTENCE !
- D'ACCORD !
- MAINTENANT DIT MOI HAUT ET FORT CE QUE TU VOULAIS LE DIRE !
- POURQUOI TU AS BESOINS DE NOUS POUR TON TRAVAIL ?
- VOUS MAÎTRISEZ DES POUVOIRS QUE JE NE POSSÈDE PAS, JE ME DOIS DE VOUS AVOIR À CÔTÉ DE MOI POUR CONSULTER VOS SPÉCIALITÉS. DE PLUS, VOUS ÊTES TOUS DES FUTURS DIRIGEANTS, JE ME DOIS DE VOUS TRAITER COMME DES ÉGAUX MALGRÉ VOS COMPORTEMENTS NE REFLÉTANT PAS CE RÔLE ! SATISFAIT ?
- OUI.
- Très bien, maintenant cherchons l'autre.

Pendant que je repartis pour mes recherches, la chose s'affala sur mes épaules, m'obligeant à la tirer, alors que l'autre semblait garder une certaine distance de sécurité, causé par sa peur du blob.

J'espère sincèrement que le dernier sera pas un phénomène, sinon je vais faire un génocide.

La dernière créature modératrice fut une PLAIE à trouver. Elle changeait constamment de position obligeant à faire tellement d'aller retour que si jamais elle ne nous était pas tombé dessus, j'aurais écorché vif le poid sur mes épaules.

La dernière créature avait une phénologie plus proche de celle de la chose que du phénix.
Elle possédait des cheveux gris qui devenait plus blanc vers les pointes. Elles étaient tressés en arrière de la tête lui arrivant jusqu'à la taille. Alors que la couleur de ses yeux bleu foncé et ses cernes ressortaient parmit ses habits beaucoup trop lumineux. En parlant d'habits, elle portait une casquette sur la tête et un sweatshirt à capuche, sans oublier le "nécessaire" jogging ...
Un grand sourire au visage elle agitait bêtement sa main, haletante, elle commença alors les présentations.

- Yo, je m'appelle Rha, future impératrice angélique et ange de crystal. Ch'u vraiment content de vous voir, ce fut une vraie galère pour trouver au moins l'un d'entre vous, j'avais aucune idée à quoi vous ressemblez.

Le blob qui était accroché à mon dos décida de suivre, avec un ton nonchalant qui me donnait envie de l'étriper sur place.

- Bonjour, je m'appelle Rosilia, je suis très contente de faire ta connaissance !
- Moi de même, on va faire du bon travail pour modérer cet univers ensemble, j'en suis sûre !

J'enchaîna, je savais que l'esprit allait prendre des heures pour se présenter donc autant commencer rapidement.

- Je m'appelle Dyrès, je suis le dirigeant des dragons et maître de ces lieux. Mais avant que l'on passe aux présentations de l'autre, j'ai une question à te poser.
- D'accord ?
- Comment tu as procédé pour nous trouver ?
- Oh, ça ! Je me suis téléportée aléatoirement dans la bibliothèque, pas besoins de se casser la tête !

Au fur et à mesure de sa réponse mon visage se décomposait, et ma réponse fut sèche et rapide.

- Je vais commettre un génocide de masse.

 

                                             

Ce fut l'un des rares moments où je doutais des décisions de notre dieux ... Pourquoi il m'a mit avec des imbéciles ? Je dois être la seule personne sensée dans ce tas de soit disant grand leadeurs ?

Pendant que je broyait du noir, Phénix commença sa présentation.

- Je m'appelle Phénix. Leadeur des esprits.

Encore cette erreur de syntaxe ? Soit elle ne sait pas parler, soit ...

- Contente de te rencontrer p'tite ! J'espère qu'on fera une bonne équipe tous ensemble ! Même si le grand dragon n'as pas l'air si enchanté ... Après c'est pas si grave, il sera content à un moment j'en suis sûre !

Je la foudroya du regard en réponse, ce qu'elle eu l'audace d'ignorer !

- Je trouve ça cool, y'a plus de meuf que de mec, y'aura une meilleure union de groupe comme ça !

La stupide ange prit ses deux camarades par les épaules et les rapprocha contre elle un grand sourire niais au visage.

- Je ne suis ...
- Sinon faut faire quoi là ? Car bon on s'est retrouvé et quoi maintenant ?
La chose leva les yeux en l'air, comme si la réponse allait lui arriver par pigeon voyageur.
- Je ne sais pas ... Moi je suis Dyrès, et je regarde comment tout se profile.
- Écoutez je ne suis ...
- C'est une bonne solution ! Il s'occupe trop du futur, alors autant qu'il se stresse à notre place. Plus qu'à attendre qu'il finisse de bouder et ...
- JE NE SUIS PAS UNE FILLE !

Il s'était finalement affirmé. Ce n'était pas trop tôt ...
Le Phénix se dégagea de l'étreinte forcée de l'ange, en tenant son livre favori contre lui. L'incompréhension était visible sur le cerveau de moineau qu'était Rha. Tandis que la chose informe attendait toujours le pigeon voyageur.

- Qu-quoi ? ... J'ai compris veux me faire marcher ! Tu as réussit, je t'ai crue au départ !
Le Phénix répliqua avec fermeté.
- Ce n'est pas une blague.
Un long silence suivit le temps que les neuronnes de l'ange s'active, puis elle répondit enfin avec une grande finesse et délicatesse.
- Je veux vérifier, soulève ta jupe.
Le Phénix mit ses deux mains tenant son livre en avant de sa jupe comme pour se défendre d'une agression sexuelle.
- NON !
- Comment tu veux que je sache tant que je ne vois pas ce qu'il y a dessous ? Et si c'était vraiment le cas tu devrais pas porter des choses de filles, ça induit les autres en erreur.
Les poings du garçon se serrèrent, dans sa colère il répondit avec une voix forte malgré son visage au bord des larmes qui décrédibilisait sa prestance.
- C'est vraiment ironique d'une femme portant des vêtements qui ne profite pas ses formes. On a juste l'impression que tu es un sac. Tu as juste pris des habits au hasard. Tu ne prend pas soins de ton apparence, c'est ce qui te rend ignoble au simple regard. Si jamais tu ose encore insulter ma manière de m'habiller car je suis un homme, alors regarde toi, tu es une femme qui porte mal des habits d'homme.
Rha ouvrit grand les yeux, la contre attaque avait touché là où ça faisait mal, mais au lieux de s'énerver, elle se gratta l'arrière de la tête, gênée.
- C'est un peu violent tout ça ... Mais ...
- Mais il a raison. Tu t'habille mal.
Je m'étais permis de répondre. Il faisait du progrès pour parler aux autres, donc il fallait l'encourager.
Rha mit sa main devant sa poitrine comme si une flèche l'avait touchée en plein cœur, plia les genoux et vaincue, déposa ses mains sur le sol.
- D-d'accord ... M-mais il y a des façons de le dire, du tact ...
- Ce n'est pas nécessaire, au moins il a dit ce qu'il pensait.
Je mit une petite tape à l'épaule du phénix qui sourit timidement ... Ce n'est pas gagné.

- Rosilia, dit moi au moins que je m'habille pas si mal s'il te plait ...
- Ne t'en fais pas, tu es magnifique à mes yeux !
Rha sauta aux mains de la chose, un grand sourire au visage.
- Merci ! Merci, merci beaucoup !
- Tu as juste mise des chaussettes dépareillées.

Le sourire quitta vite le visage de l'ange qui mit sa main contre une bibliothèque, murmurant "Ma vie est un pur échec".

                                             

Après le drame, je m'assis de nouveau à bonne distance de ces inaptes. La chose était toujours en plein milieux, tandis que l'ange et l'esprit boudaient chacun de leurs côtés.
Et finalement après une trentaine de minute où j'organisais mes plans de lecture, la chose reçu finalement son pigeon et revint dans le monde réel.

- Huh, pourquoi tout le monde est à l'opposé ?
Vu que personne n'osa prendre la parole, j'exposa professionnellement les faits.
- Rha a fait une reproche au Phénix qui a dans son âme et conscience rétorqué, mais malgré qu'ils soient quittes, ils ont décidés en silence de ne pas regarder l'un et l'autre.

- Ooooooooooh.

Sa réaction lunaire était aisément devinable. Mais l'action de la créature ragoûtante qui suivit fut plus étrange, elle prit par la capuche Rha et la traina vers Phénix. Puis, elle prit les deux par le cou, de manière à qu'ils se regardent droit dans les yeux, avec elle entre les deux.

- Ce n'est pas bien de bouder. Je suis sûre que vous le savez tout les deux. Alors discutez et excusez vous, et tout se passera mieux ! Ce sera toujours plus efficace que d'attendre veinement une excuse.
Rha croisa les bras, tandis que le Phénix détourna le regard, et dirent tous en coeur.
- Je n'ai pas à m'excuser !
La chose eu son visage déformé par une nouvelle expression, la tristesse, puis elle approcha son visage de Rha.
- M-mais ... Tu ne veux pas t'excuser, m-même pour moi ?
- Hein !? Je ...
- Je te récompenserais si tu le fais d'accord !
L'ange devint toute rouge et hocha la tête, pendant que le sourire revint au visage de la chose infâme.
- P-pardon, je n'aurais pas dû te juger sur ton habillement.
Le Phénix hocha la tête et continua sans avoir besoins de l'aide de l'étrange créature.
- Je suis désolé d'avoir fait preuve d'une si grande méchancetée. Je pardonne tes propos en espérant que tu pourra excuser les miens ...
Rha donna une tappe dans le dos du Phénix, le sourire au visage.
- T'en fais pas c'est déjà tout oublié !
- Yaaaaaaay ! C'est la paix ! Plus de conflit ! Vous voyez, si vous parlez on peut tout résoudre ! Maintenant le cadeau comme promis !
La créature attrapa Rha dans ses bras et l'enlaça, ce qui eu pour effet de changer la couleur du visage de l'ange.
- Câlin de super copine !
Après l'exclamation au ton bien décalé, Rha retrouva ses couleurs et continua le mouvement en regardant sur le côté.
- Ou-ouais super copine.

Ce qui est sûr c'est que la chose aux cheveux noir et bleu avait un grand génie pour résoudre les problèmes de groupe, le reste ... Beaucoup moins.

Après cette scéance d'arc en ciel et de sucre à m'en faire devenir diabétique, la chose se tourna vers moi.
- On va où maintenant ?
J'haussa les épaules, à une question si évidente.
- Si jamais vous avez tous finis de faire connaissance, on revient à la porte d'entrée.
- Oooooh, et comment on revient à la porte d'entrée ?
Le regret d'être partis trop précipitamment se faisait de nouveau ressentir. Le pire, fut la réplique qui suit.
- Aaaah, je suis sûre que tu as trouvé une solution ! Tu es pourtant super méga intelligent donc tu dois avoir pensé à ça avec ton super détecteur ! Vous allez voir il va trouver la solution !
Mon visage fut neutre, seulement neutre. Je sentait qu'elle me poussait sans le savoir au bord de la falaise avec son cerveau à faible potentiel intellectuel ...

Ce n'était pas finis ! Elle avait jugé bon de surenchérir ! En me chuchotant à l'oreille.
- Hey, dit quelque chose ! Sinon je vais perdre la face !
C'est MOI qui perd la face en ce moment ! Comment ose-t-elle me pousser dans le vide avec elle et me demander d'avoir un parachute pour deux !
Je tentais de rapidement assembler les morceaux, je n'avais pas beaucoup de temps, il y avait un moyen de ne pas paraître ridicule ... C'est certain !
Attend, elle ne m'a jamais dit quel élément elle contrôle ... Peut-être que je peux lui rebalancer la bombe dans les mains ou m'en sortir avec brio si l'élément peut m'être utile.
De toute manière, je n'ai pas le choix. Je répondit finalement à cette grande attente avec une voix claire et forte, donnant l'impression d'une question rhétorique.
- Rosilia. Tu le sais pourtant déjà, c'est ton élément que l'on doit utiliser !
- Hein ? Mais en quoi manier les liquides vas nous aider à retrouver notre chemin ?
Bingo. Elle était suffisamment stupide pour me le dire à l'oral, pour que je puisse répliquer avec aise. Pour la gloire, je ne vais pas te laisser tomber cette fois.
- C'est simple, nos corps physiques sont constitués de matière, mais relâchant une substance liquide dans l'air. L'eau. Sachant que nous somme les seuls êtres tels ici même, tu n'aura juste qu'à montrer nos traces aussi minimes qu'ils soient d'eau liquide et nous pourrons faire le chemin inverse !
- Ooooooh, c'est un plan magnifique ! Je savais que tu pouvais le trouver ! Sauf, que je viens juste de me rappeller que j'avais marqué mon chemin avec des galets liquide qui sont très visqueux pour pas qu'ils ne s'étalent. Au cas où je vous perde.

J'espère sincèrement que tu sera anihilée fée des liquides, je te hais du plus haut mon être.

                                             

J'avais décidé de ne pas montrer mon animosité envers elle, pour l'empêcher de s'en réjouir !
Maintenant que nous étions arrivés à notre point de départ mais cette fois avec deux boulets supplémentaires, je continua mes lectures, cela me coupera de ce monde beaucoup trop tumultueux.

J'ai décidé de tout lire, rayon par rayon. Vu que la vie fut exploitée en grande partie, je me décida de me tâter sur la magie.
Et ce fut une agréable surprise, les livres étaient ici remplis de mathématiques.
Un parfait moyen de repousser Rha loin de moi.
En somme la magie viens dans sa forme la plus pure de notre créateur, lui-même. Elle est si puissante que quelconque être la touchant, quelque soit sa puissance serait réduit en cendres. Cependant son utilisation est réservée uniquement dans l'intermonde. En effet, si elle touche un ensemble de matière réelle, il y a seulement 22 chances sur 100 qu'elle y survive dans des conditions plus que déplorables.
Ce sujet à beau être intéressant, reparler de l'entièreté du livre serait contre productif. Il faut résumer.
Notre créateur voulant qu'on utilise la magie a alors créé des pierres de pouvoirs, rafinant cette dernière pour la rendant moins brute et violente.
Mais, lors de sa création, ce dernier fut troublé par l'extérieur qui corrompit son idée de départ et la magie prit des nouvelles couleurs inexplorées.

Ce simple passage était des plus intéressants à exploiter, notre magie serait donc une combinaison de deux dépendantes changeant alors totalement sa nature. Et finalement, il y a l'extérieur, notre monde serait donc touché par d'autres forces hors de notre contrôle ? Si tel est le cas, notre travail de modération sera beaucoup plus complexe. Mais justifierais notre présence. Notre but serait de gérer l'intérieur de cet univers et de le protéger de n'importe quelle menace extérieures.

Ma lecture se poursuivit, et une fois le dernier livre posé à côté de moi, une seule chose non citée ressortait : Les fées sont essentielles au bon fonctionnement de la magie. Leurs pierre permettent l'utilisation de ces dernières sans pour autant avoir recours à des chemins complexes. La possibilitée d'apprendre les sorts sont liés à leur maîtrises d'un ensemble de sorts.
Si jamais on tentait de prendre en ce moment une vision de la magie en image, il n'y aurait qu'une magie difficile à utiliser, obtenable cependant par tous : Les liquides.

Maintenant que j'ai ces bases, je pense que créer une magie sera possible, mais avant cela. Je vais finir le dernier rayon.

Suite à mes lectures, je fu heureux d'avoir prit la peine de lire le dernier rayon.
Car honnêtement, il y a des informations sur la vie dans la magie, du réel dans la vie et de la magie dans le réel ... Ce manque de bon sens dans les rangements me frustrait au plus haut point.

En résumé, ce qui est considéré comme réel possède un cycle qui serait terminé à la fin de l'univers, une règle la gèrerais : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout s'altère et se transforme."
Contrairement à la magie qui est provisoire, même si ses impacts eux, sont réels.
Si je veux créer une magie il faudra donc que je tienne ce concept en compte, sinon il existe plusieures forces dans le réel :
- L'attraction,
- L'influence de corruption,
- Les interactions électromagnétiques,
- L'état de plus faible énergie ou corrompu sera toujours privilégié.

Ces forces intéressantes, elles semblent tenir en compte le fait que l'extérieur se mélange à la matière pour former un état tierce qui serait tout aussi stable qu'un état faible en énergie, nous tiendrons donc plus compte d'énergie dans ce cas mais de l'influence de cette composante pour modifier des aspect du réel.

Je n'ai pas pu dévorer plus de savoir que la porte qui était habituellement fermée explosa suite au test de magie d'espace de l'ange de mes deux.

- C'EST MA PROPRIÉTÉ ! SI TU VEUX CASSER DES PORTES FAIS LE, CHEZ TOI !
L'ange me regarda innocemment, avec le visage aussi simplet qu'irritant.
- J'ai pas encore de chez moi, on aurait dû le voir ensemble en fait, pas te regarder lire.
Si je leurs donne un endroit perdu au milieux des limbes de l'univers, ils ne m'importunerons plus ? Voilà une excellente nouvelle !
- Trèès bien ! On va alors faire ça ! Dit moi ce que tu veux et on se répartit tout !
- C'est normal qu'il fasse jour dans le ciel de la bibliothèque et nuit dehors.
- Non. Mais ce n'est pas le plus important, il faut-
- Exploreeeeeeeer !
Cette chose m'avait coupé, cette immondice avait osé m'empêché de finir plus vite la répartition de ce foutu merdier pour étudier en PAIX ! Et maintenant elle part avec l'autre sur le sable ... Un jour je la tuerais. Un jour ...

Alors qu'ils couraient sur le sable, je regardait donc l'extérieur, il s'agissait d'un endroit caché dans l'obscuritée avec un point lumineux dans le ciel.

J'étais suivit du phénix qui continuait de lire son livre, mais me tenait par la main pour ne pas nous perdre ... Autant dire que perdre les deux autres ne seraient pas un si grand problème ... D'ailleurs, pourquoi je tenterais de précher la négociation alors que je peux seulement lire maintenant qu'ils sont partit.

Je pris donc mon dernier livre et m'assit sur le sable pour lire à côté de mon camarade silencieux. Ce livre parlait des effets de la corruption sur le réel, malgré les apparences, un livre n'est pas forcément une loi, une loi peut-être répartie sur plusieurs livres ou plusieurs lois seraient focalisés sur un seul des domaines.

Je fut subitement sortit de mon agréable lecture par un bruit de font ... Même s'ils hurlent, je n'entendrais pas ... Alors qu'ils continuent d'hurler, moi je ne bougerais pas de mon spot de lecture. Ils ne se moqueront pas de moi cette fois.

Après avoir continué ma lecture, deux mains se posèrent sur mes écailles, et la voix forte de Rha reprit de plus belle.
- DYRÈS ! IL ...
C'était la fois, de trop. Je ne supporte PAS que l'on ne me laisse pas lire tranquille !
- JE VEUX LIRE TRANQUILLE ! CE N'EST PAS COMPLIQUÉ DE ME LAISSER VIVRE BANDE D'INCA-

J'arrêta mon pamphlet en cours de route, l'entaille d'une arme contendante qui avait transpercé le ventre de Rha dégageait constamment une poussière cendrée, similaire à celle qui se dégageait de sa bouche pendant qu'elle parlait.

Il y a un problème.

 

                                             

L'ange enchaina après avoir capturé mon attention.

- Y'avais un machin dans le sable, il semblait avoir peur, et quand Rosi s'est approchée, il a brandit un couteau, je l'ai poussé et me suis prit l'attaque ...
Je lâcha un long soupir.
- C'est effectivement très clair ... Continue.
- J'ai essayé de me téléporter, mais quand j'ai fais ça rien ne semblait marcher, donc je l'ai fais plus fort ... Et j'ai réussi !
- Cet endroit refuse peut-être l'utilisation de magie.
- Rosilia a pu utiliser sa magie de liquide pour me défendre après sans difficulté.
Je n'ai pas d'autre choix que le croire sur parole ... Il nous reste donc ...
- La chose, que nous appeleront anomalie par soucis de formalisme, tu as eu un quelconque contact avec ?
- À part le coups de couteau.
- Je vais voir la plaie.

Dans cette optique, je m'approcha de la plaie, malgré la cendre qui m'empêchait de bien voir, je pu observer quelques minuscules cristaux en surface, ils étaient blanc, leurs longueur d'onde est sûrement en dehors du spectre visible.
Il y a deux suppositions :
A) L'action du coups d'épée est à l'origine de l'absence de pouvoir de Rha.
B) Ces cristaux sont à l'origine.

Et la seule manière de savoir est de tester, je préleva avec une faible grâce cette poudre et la déposa sur le dos de la main du phénix.

- Phénix, utilise ta magie du temps, de n'importe quel moyen.

Il hocha la tête, et sans un temps d'adaptation hurla de douleur en crachant de la cendre de sa bouche.

- Cela suffit. On a l'origine de l'absence de nos pouvoirs. Cet poudre que l'on appellera anti-magie, pour simplicitée.
C'est logique, une arme comme telle serait utilisé comme un poison sur l'arme principale ou un projectile pour neutraliser l'adversaire, idiote comme elle est, la chose n'aurait pas comprit cela ...

Elle ...

...

Pour la seconde fois de la journée, elle m'avait mit en position de stress et en temps limité.
Je dois prendre une solution et vite ! Juste en regardant mon livre, je n'avais qu'un seul choix possible.
Je déploya finalement mes ailes qui n'avait jamais été pris en compte pour un vol. En utilisant cet élan je me fonçait droit où j'avais entendu le vague bruit de cris, seul détail qui m'était venu à l'esprit.

Si elle meurt, la magie s'effondre. On est des dirigeants du vide, on a personne en dessous de nous, donc personne nous succèdera. Et ça, je refuse de le laisser passer !
Cet univers doit être stable sous ma juridiction.

Quand j'arriva face au combat, je vit la chose ragoûtante se battre contre l'anomalie.

Le sable était recouvert de nombreux liquides différents, bien souvent non miscibles.

Des gouttes d'eau étaient propulsés sur l'intrus, mais passèrent à travers son corps. Il fit encores quelques pas, suffisant pour faire un arc de cercle avec son couteau de combat, avant d'être téléporté là où il aurait dû être blessé.
Comme affecté en retard par le choc de l'attaque, il fut propulsé en arrière avant que la fée des liquides l'entoure d'une coque d'un liquide suffisamment visqueux pour gêner le mouvement de l'intru.
Mais, le mouvement qu'il fit en suivant surpris celle qui défendait cette plage. L'annomalie était derrière elle et fit un arc de cercle avec son couteau denté. La jeune fée se décala juste à temps pour que seul ses cheveux soient affectés.
Alors que sa touffe de cheveux tomba sur le sol, la sphère de liquide se compressa sur elle-même écrasant là où le corps de l'intru aurait dû être.
La réaction fut sans appel, l'annomalie fut écrasée par la puissante compression de la fée, ses os furent brisés, accompagnés par une effusion de sang qui tâcha la chose de la tête au pied.
La créature informe soupira de soulagement, puis se retourna, se dirigeant vers la bibliothèque.

Cependant, ce fut une grossière erreur, faisant dos à cet adversaire réduit en miette, elle ne le vit pas se recomposer et se précipiter vers elle. Quand elle l'apperçu, il fut trop tard, elle pu uniquement décaller sa tête pour ne laisser qu'une simple entaille au niveau de sa joue.

Elle tenta ensuite de contre attaquer avec n'importe quel sort, mais, seul des cendres sortirent de sa bouche. Elle réagit par réflexe, et mit ses mains devant sa bouche, avant de se rendre compte de son erreur fatale.

Je me précipita pour, m'interposer sur ce conflit. Brandissant mon livre au dessus de ma tête tel un bouclier.

C'est à ce moment que l'image de l'annomalie fut la plus claire.

Il s'agissait d'une créature humanoïde mature de sexe masculin possédant un masque à gaz. Le masque couvrant le visage mais possédait une partie en verre pour les yeux.
On ne distinguait plus rien de conscient dans ce qui était autre fois un visage d'un être.

La tenue était couverte de tâche de sang, déchirées par sa vie antérieure, les attaques de la chose infâme n'ayant pas réussi à réellement endommager son corps.

Dans son dos, l'anomalie possédait deux bonbonnes de gaz reliés à son masque par des tuyaux.

Finalement, l'arme principale de la menace fonçait droit sur mon livre, érigé en dernière défense. Ce couteau denté était tenu la lame vers le bas, pour s'abattre sur ses adversaires.
Le couteau s'enfonça dans le volume comme dans du beurre, la garde empêchant tout juste ma boîte crânienne de se faire ouvrir.

- Maintenant endure ça pour voir.

Il y avait une grande possibilitée que je sois punis avec la menace, mais il n'y avait aucune autre solution, des risques étaient nécesaires.

Le temps sembla ralentir, le ciel, normalement tinté de noir prit des couleurs qui étaient jusqu'à lors invisibles. Une lueur venant du ciel qui s'abattit avec force et prestige soufflant le sable par sa simple présence, et ne laissant qu'un arc de lumière s'irrisant presque instantanément ... Une forme qui était majestueuse et terrifiante. La punition de ceux qui avait désobéi à notre créateur, à la seule règle qu'il avait réellement posé.
Cette forme, cette puissance qui se termina par un vacarme, un grondement sans précédent qui faisait plier nos connaissances de l'extérieur.

Je me tenais encore debout, mes yeux grand ouvert prêt à embrasser la mort fut surpris d'une telle complaisance.
Le livre que je tenais dans les mains se flétri et devint granuleux au touché ... Pour finalement exploser dans un ensemble de particules cendrées.

Le couteau lui, était toujours présent, je recula en arrière pour l'esquiver, mais la créature qui ne savait pas arrêter d'être énervante me fit trébucher en arrière, annulant la grâce de mon esquive.

Mon cœur avait fait qu'un seul tour durant ces quelques secondes, et pendant que le paysage désertique retrouvait lentement son obscuritée.
Je me releva ensuite sans un mot.

Malgré ses talents pour ignorer la magie, la réalitée l'avait rattrapé. L'annomalie était devenu un corps noirâtre, dont seul la main tenant le couteau restait intact.
La chose semblait rendre compte de l'information. Le choc avait inhibé une grande partie de ses facultés.

Après m'être épousseté du sable qui s'était logé sur mes écailles, je réquisitionna le couteau qui s'était planté dans le sable. L'arme avait un petit collier de métal accroché dessus. Ce dernier retenait deux pendentifs, le premier était une dent blanche pointue, légèrement courbée, et possédant de multiples rugositées sur la tranche.
Le second était une plaquette de métal avec des symboles inscrits dessus. La langue aurait dû me sembler inconnue, mais, je reconnu quelques lettres ... Voir même le mot, c'était soit, une traduction approximative car la possibilité d'un langage voisin venant de l'extérieur était impossible. Mais mon imagination immature devint folle ...

"Kgnif", l'arme.

Je le sentait, ce nom avait plus de signification que je l'aurais jamais imaginé.

Je me retourna ensuite vers la fée et plia mes pattes arrière pour être à son niveau.
- J'ai du sacrifier un livre de la Bibliothèque Céleste à cause de ton incompétence. Agit en adulte et ...
Elle osa arrêter mes justes paroles en me donnant une giffle, une frappe indécente alors que je lui ais permis de vivre plus longtemps !

Le mots de la chose semblaient être cherché au plus profond d'elle-même.
- T-Tu ...
Puis elle m'obligea à la regarder droit dans les yeux, du liquide salé glissant sur ses joues.
- Tu aurait pu mourir idiot !
Ma réponse fut aussi sèche que le désert de sable où on se trouve.
- Il en faut plus pour me tuer.
- Tu es responsable de la destruction d'un livre de la Bibliothèque Céleste, tu aurais dû aussi te prendre l'éclair ! On aurait fait quoi sans toi ?
- Vous n'aurez rien fait, car j'aurais trouvé un moyen de revenir à la vie. Il va falloir que tu te le mette dans le crâne, je serais toujours victorieux sur ce que j'entreprendrais, si je dois prendre des risques, alors je les prendrais. Je serais un dieux qu'importe que ce soit avec ou sans votre aide. Alors ait un peu d'orgueil, et vise de plus haut sommets, là tu saura quoi faire sans moi.
La colère déforma le visage de la fée qui me frappa de nouveau, je me laissa faire, elle se calmera toute seule.
- Dyrès ! Arrête de penser comme ça ! On est tous des êtres vivants ! On n'est pas des outils ! C'est ton orgueil qui va te consummer et non l'inverse ! Tu agis comme si ta vie était disposable ... Mais c'est faux ! Tu en as qu'une et c'est marqué dans les règles de l'univers. Tu les as lut donc tu sais de quoi je parle. Alors pour l'amour de notre créateur, je t'en supplie, ne refait plus de choses comme ça !
- Tu as finis ?
- Seulement si tu me promet de ne plus agir en dépit de ta vie.
- Je vois que j'ai tellement de choix, soit je dis non et tu sera en boucle sur le sujet, soit je dis oui et tu me fiche la paix. Donc, oui.

Elle se releva sans un mot, et se dirigea vers la bibliothèque en marchant.
Personnellement, je regarda une dernière fois le cadavre derrière moi . . .
Il me semblait avoir vu sa main non touchée par la punition divine bouger.
D'un geste rapide, je planta le couteau dans la main de l'anomalie. Puis, je retira l'arme qui sortie imbibée d'un liquide rouge.

Je ne veux plus prendre de risque.

                                             

J'arriva volontairement en retard pour esquiver le câlin collectif. Une fois qu'ils furent finis, j'arriva avec l'arme de l'anomalie que je déposa sur le sol.

- Anomalie éliminée, maintenant. PARLONS DE CETTE RÉUNION !
- Dyrès ! T'ES LE SUPER BRO- ... Hein mais pourquoi ?
Je prit Rha par les épaules, le visage sérieux.
- Car ...
Je la secoua en suivant pour diminuer mon stress.
- Je n'en peux plus de vous ! Je vais vour faire habiter loin, très loin de cette bibliothèque dans un lieux qui est votre, et aide votre travail. Plus jamais vous irez m'empêcher de lire après ça ! Plus jamais ! Je veux du REPOS !
Rha me répondit, le visage pâle.
- Arrête d'me secouer, j'ai des nausées là ...

Je la lâcha aussitôt, la laissant tomber la tête la première dans le sable. J'allais éviter de me salir à cause pour si peu.

- Et ... On va faire notre réunion sur le sable ?
- Non, car on voit rien par ici.
- Ooooh ...

La chose avait subitement retrouvé son comportement frustrant habituel ... J'ai maintenant l'impression qu'elle se joue de moi, qu'elle ment sur ses réelles intentions. Ce qui a le don de m'énerver au plus haut point.

On rentra dans la Bibliothèque Céleste dans un agréable silence, la porte grande ouverte car une idiote avait eu la bonne idée de la casser.

Des chaises de liquide suffisamment visqueux pour nous soutenir furent créés. Une fois tous assit à notre place, on pouvait enfin commencer.

- Très bien, on va discuter rapidement de notre mission, et on se posera notre lieux de cette manière. Tout en veillant à être équidistant les uns des autres pour aisément communiquer. Des questions ?
Le Phénix leva timidement la main.
- On t'écoute. Surtout, parle fort.
- TRÈS BIEN ! ALORS ...
- Parler fort ce n'est pas hurler ! Tu l'as bien fait en disant que Rha s'habillait mal ! Alors fait le.
Rha regarda le sol, une mine triste au visage, pendant que la créature insuportable lui fit des tapes amicales dans le dos.
- Pourquoi vous remuez toujours le couteau dans la plaie ...
- Ah heu, ou-oui ... D-donc, on ... On n'est pas sencé ... Être 5 ?
- Comment ça ?
- S-siphèn, l'ange d'or, elle ... Elle devrait aussi y assister c-car ...
Rha le coupa sans aucune forme de procès.
- De un elle est désagréable, de deux c'est une ange donc c'est moi qui la commande, elle obéira à ce qu'on décide et non l'inverse. Et enfin, elle ne va rien faire à part procrastiner.
- Impeccable. Donc commençons. D'après les textes, il n'y a rien, nous commençons sur une page vierge. Il nous faudra créer les lieux. Chacun dites moi ce que vous voulez. Je prend la bibliothèque.
Rha prit l'occasion du silence des deux autres pour choisir ce qu'elle voulait sautillant comme une enfant attendant un cadeau.
- Moi, je voudrais un super palais ultra grand !
- C'est tout ?
- Non, une statue de moi en or massif en plein milieux du hall central aussi ! Ce serait super classe !
Pourquoi je suis étonné ?
- Tu pourrais au moins prendre quelque chose d'utile, pour je sais pas moi, voir où tu vas te téléporter ... Et ne pas partir aléatoirement comme une idiote.
- C'est pas une mauvaise idée t'ain ! Bein je prend ça !
Je regarda avec désespoir la mine fière de l'ange. Honnêtement, c'était désespérant. Avec sa blessure non refermée, on aurait eu tout les droits de se moquer de ce visage idiot.
- Phénix, à toi.
- H-hein ! D-d'accord... J'aimerais bien ... Une ville qui puisse nous permettre d'aller n'importe où instantanément, et qu'on pourrait modeler une partie de ces lieux à mon loisir ... Ou ... Juste une cabane, oui, c'est une mauvaise idée ... Pourquoi j'aurais quelque chose comme ça ?
- Validé.
- T-tu as validé quoi ?
- Validé.
- JE VEUX SAVOIR ! C'EST IMPORTANT !
- Validé.

Il sera sûr de ce qu'il voudra la prochaine fois, ses larmes n'allaient pas le sauver en tant que dirigeant.
Je me tourna vers la créature dont l'intelligence fluctuait avec la situation, au moins elle ne pouvait pas faire pire que les deux autres.

- Rosilia, tu veux quoi ?
- Un arbre.

                                             


Je n'avais aucun commentaire, de toute manière, je pouvais dire quoi ? À part hocher la tête à sa réponse d'une bêtise universelle.
- Je suis sûre que tu saura ce que je veux derrière ! Tu es intelligent Dyrès !

Il ... Y a quelque chose derrière ... ÇA ? Elle veux juste un être viv- ... Ah ... Oui, c'est problématique. Elle veux de quoi créer des fées en cas de problème ... C'était d'un simple. C'est pour ça que je vais faire autre chose, elle a vraiment pensé que je vais faire ce qui l'arrange ? Elle me précise rien, donc je vais faire ce qui m'arrange, rien de bien compliqué.

Après avoir laisser un sourire digne de mon plan sans faille, et quand j'ouvrit mes yeux, prêt à rencontrer ceux que j'allais finalement virer de ma propriétée, seul une main sur main restait. La chose avait osé toucher mon crâne sacré qui à manqué de se faire ouvrir dernièrement.
Alors que l'ange fulminait de jalousie, le Phénix était en train de paniquer sur ce qu'allait devenir son lieux de vie.

- Merci beaucoup de ton travail Dyrès, si tu as besoins d'une quelconque aide on est là.
- Je sais ça, retourne à ta place on n'a pas finis la réunion.
- Mais, ce n'était pas sur le choix de notre lieux ?
- Si mais maintenant il faut le créer ! Cela ne se fait pas en claquant des doigts !

- Ce n'est pas le cas.
La voix forte et amplit d'un charisme sans précédent avait répondu à mon affirmation, je reconnu cette intonation, cette voix qui me calmait si aisément.
Je me retourna et m'agenouilla devant celui qui était impossible à contre dire.
Mes alliés de pacotille firent de même, se positionnant cependant à mon niveau.

Une seule personne osait ne pas s'agenouiller, l'ange d'or qui avait décidé de m'ennuyer depuis ma naissance. Siphén. Elle s'était mise à ses côtés, tel une sansue qui dévorait la bontée elle-même de notre créateur.

- Tu n'auras pas besoins de créer quoi que ce soit, entendre vos choix est suffisant.
- Il faut que je crée à votre place. C'est ma raison d'exister, me dispenser de ce travail serait trop d'honneur.
- Si cela te gêne, pense que c'est une récompense pour avoir mit en échec une menace de l'extérieur.
- J'ai utilisé un fragment de votre pouvoir pour se faire !
- Je suis d'accord. Vous êtes une partie de moi, tout ce que vous faites sera alors dû par ma volontée. Je vais encore veiller sur vous, ce monde est encore beaucoup trop fragile.
Je serrait mon poing, les larmes me venaient au yeux, son aide était la preuve de mon échec, je n'étais pas aussi rapide et sécurisé que possible. Je n'étais pas suffisant. Je n'avais pas assez donné. Je devais faire plus, il devait être fiers de moi, impressionné à son retour, mais là j'attire uniquement sa pitiée.

La tempête qui foudroyait mon esprit fut dégagé par une créature qui transperça les nuages, ses mains entourant ce corps qui venait juste d'exister. Puis, tel un vent, avec de simples mots elle souffla les nuages au loins.
- Père est fier de toi.

Cette créature horrible avait décidé de tirer partit de mon moment de faiblesse et plus m'enfoncer tel qu'elle aimait le faire ... Elle était haïssable au plus au point ! Et pourtant, je ne voulais pas qu'elle arrête. Juste pour cette fois.

- À ce que je vois, vous vous entendez bien. Restez aussi solidaires, c'est un spectacle magnifique à regarder.

J'éloigna le visage de la chose de moi, mais elle s'aggripait encore plus. C'était tout simplement énervant ! Pour cette fois je ne fut pas le porte parole, bloqué par la glue en manque d'affection.
L'ange avait déployé ses ailes faite de pierres transparentes possédant de multiples effets colorés. Ses propos furent subitement polis et courtois.

- Nous nous entendons à merveille créateur et vous remercions de votre aide nécessaire. Je me pose uniquement une question à propos de l'extérieur... Qui est l'anomalie qui est arrivé ici ? Et pourquoi nous attaque-t-elle ?
- Mon savoir ne va pas au-delà de mon univers. Vous êtes là pour me représenter et disposer de manière appropriée ces anomalies. Elles possèdent la force de là où elles viennent, tout peut-être possible.
- On ne peut pas leurs enlevers leurs pouvoirs ?
- Vous ne pouvez pas manipuler ce que je ne peux pas considérer être moi.
- On peut donc les influer car ils sont dans l'univers ?
- Non.
- V-voilà un parfait problème pour Dyrès !

Merci de tout me refiler, c'est pas comme si tu allais un jour m'être utile.
La chose gluante qui s'était accroché à moi me lâcha, me faisant perdre l'équilibre et tomber à la renverse.

Après une révérence elle posa une question dont la réponse fut une des plus désagréables à entendre.

- Créateur, seront nous les seuls à diriger ce monde ?

- Non, l'extérieur peuplera vos terres.
                                             
L'extérieur ? On doit vraiment laisser rentrer des anomalies et les faire devenir nos servants ?
Ce serais impossible de les mettres à nottre service ! Ils ne parlent pas la même langues et ne sont pas contraints par notre monde.
C'est impossible, il doit y avoir une signification derrière ... Mais quoi ?

- Si vous n'avez pas d'autres remarques, je vais vous attribuer vos lieux.

Rha se tenta finalement à une dernière question.

- Et où on vous trouvera si on a besoins de votre aide.
- Siphèn vous suivra, si elle en juge la nécessité elle me préviendra.

La prétencieuse ange d'or s'avança et fit une révérence sonnant si faux que ça en serais à faire crisser les dents.

- Le plaisir de vous épauler est mien.

Nous restions silencieux, seul Le Phénix osa répondre.

- L-le plaisir est partagé.

Je ne pu m'empêcher de répliquer à la remarque du Phénix.

- Je ne savais pas que tu avais de si mauvais goûts.
L'esprit vit son visage virer au rouge suite à cette remarque bien piquante.
- Hein ! M-mais ça n'a aucun rapport !
Rha renchérit heureuse de finalement pouvoir répliquer.
- Si c'est juste l'apparence qui t'importe et non la personnalitée c'est totalement compréhensible.
- J-je vous dis que ce n'est pas le cas !
Siphèn montra son mécontentement en croisant les bras et soupirant.
- Vous savez que je suis là ? Au moins, avec vous je n'aurais pas peur des cachotteries dans mon dos.
- C'est mieux de te les dires de face. Au moins on a le droit à ton visage vexé qui fait fondre le Phénix.
- J-j'ai dis que vous faites erreurs !

L'ange d'or hocha la tête puis s'avança vers le timide leadeur.
- Je suis totalement d'accord, il n'y a aucune chance ...
L'ange prit le menton du garçon avec sa main pour qu'il la regarde droit dans les yeux.
- ... Qu'il se passe quelque chose entre nous.
Son visage vit sa saturation en rouge bondir de manière automatique, il recula pour tomber sur les fesses. Comme soufflé par l'ange.

La leadeuse des anges ne manqua pas d'en profiter et proclama haut et fort :

- Voilà une réaction étrange si tu n'es pas affecté par sa présence !

- C-ce n'est pas exclusif à elle, j-j'aime pas quand des femmes sont trop proche de moi, je me sent nerveux et ...
- Tu me trompe ?
- Non ! Je ne pourrais pas !

Son affirmation sans hésitation alluma un sourire sadique à nos visages complété par des étoiles malicieuses dans les yeux.
Il ne fallait pas être devint pour comprendre, qu'il s'était tiré une balle dans le pied.

- Oh, voilà une réaction enthousiaste de ta part, tu m'promet de ne pas trop l'abîmer d'accord !
- V-vous faites erreur !
Je renchéris, le voir se noyer dans le courant de l'évident était amusant.
- Quelle erreur ? C'est selon moi une situation claire et sans ambiguïtés.
- P-pitié !
L'ange hautaine s'approcha à nouveau du Phénix et se mit à genoux.
- Il n'y a pas de pitiée à avoir ... Et ... Si ... Si ...
Elle regarda sur le côté feignant l'embarras.
- Si tu me l'avais dit plus tôt, j'aurais essayée d'être moins désagréable.
Je mit mes pattes griffues sur les deux joues de Siphèn.
- Car t'apprécier arriverais à résoudre des problèmes vicéraux de personnalités ?
- HEY !
Elle me donna un coup de boule avant de gonfler les joues et mettre son visage de profil.
- Je sais que tu aime montrer la seule partie de ton visage de convenable, mais cela ne sert à rien si tu veux arriver à argumenter sur ta personnalitée.

Son visage fut déformé par le dégoût et le dédain d'une remarque aussi piquante abîmant son monstrueux égo.

Alors que l'esprit pensait être finalement sauvé, la chose informe aussi flaque qu'un slime s'accrocha à son cou.

- Ne t'en fais pas quelque soit tes choix amoureux, je te soutiendrais !

                                             
Elle l'avait dit bien haut et fort pour que tout le monde l'entende, ce qui gêna bien évidemment le Phénix qui manqua de faire un salto arrière suite à cette attaque dans le dos. Siphèn gardait elle son calme, ne réagissant que par un simple sourire.
Ce qui était moins réjouissant que Le Phénix qui exagérait sur de toutes petites choses.

Notre créateur frappa ses deux mains face à lui, calmant immédiatement la cacophonie.
- Le nouveau monde est maintenant en place. J'ai aussi créé des magies modèles ainsi que réparer les erreurs provoqués par la destruction du livre de la bibliothèque Céleste. Une fois que vous franchirez la porte hors de ces lieux, un monde enclin à ma vision sera posé, vous y vivrez. Vous êtes libre de le modéliser comme vous le souhaitez. À bientôt.

Il disparu en vapeur bleutée et cette fois seul, nous laissant avec un nouveau boulet supplémentaire. Le point positif ? C'est celui de Rha, pas le mien. Qu'elle se la gère !

- Bon vu qu'on a nos chez nous super méga classe ... On va faire quoi ?

Je m'approcha de l'idiote qui avait prononcé ces propos, avec un grand sourire au visage.

- Tu te casse.
- Et après ?
- Tu rentre chez toi.
- Et après ?
- Tu victimise Siphèn.
- Ça sonne comme un super plan !
- Je vous entend ...
- Aller viens Siphèn, je dois te victimiser !

L'ange d'or lança un regard de détresse au Phénix qui ne manqua pas de répondre.

- Je ... Je peux venir, il faudrait ... Que je voie ce que j'ai eu comme lieux.

Rha se retourna vers le Phoenix en mettant ses mains sur les hanches.

- Mais pourquoi tu aurais besoins de nous suivre ? On habite pas forcément à côté !
- M-mais je ne sais pas où j'habite, et vu ... Vu que chez toi on peut voir où tout est, peut-être que tu pourra m'y téléporter ... Je ... Crois ...
- Oooooh, tu es pas con toi aussi ! Tu devrais travailler avec Dyrès, ça marchera bien entre vous deux !
Elle leva le pouce en l'air, contribuant à la rendre plus ridicule.

Les trois collègues dégagèrent finalement le plancher pendant que je faisais aurevoir de la main heureux de finalement les voir partir.

Je fut sortit de ma joie par la remarque du blob le plus ennuyant de l'univers.

- Dyrès, tu pense que Rha pourra le téléporter ?
- Non mais c'est pour ça qu'il y a Siphèn. Notre créateur a remarqué que son talent est pour le moment indisponible et lui prête cette ange.
- Pourtant c'est une ange, elle devrait obéir à Rha.
- Je suis d'accord, mais elle ne me semble pas être créée juste pour suivre la volontée de Rha, il y a quelque chose en plus qui me dérange, en plus de sa personnalitée.
- Quoi ?
- C'est elle qui m'a présenté les lieux et non notre créateur. Pourquoi ?
- Peut-être ... Que c'était pour nous créer ? Et tu serais notre grand frère.
Je serra le poing et regarda le ciel, le sourire au visage.
- Il a comprit qui était la personne la plus mature et a fait les naissances en accord avec ce choix !
- Siphèn est plus agée que toi.
- Je retire ce que j'ai dit. Mais j'ai une autre question plus important.
Je prit la créature informe par les épaules, et dans une exclamation de désespoir je lâcha :
- Pourquoi tu es encore là ? Tu dois partir LOIN ! Dans ton arbre que tu aime tant !
Son visage devint à ce moment plus sérieux, il semblerait que cette fois la partie intéressante de cette fée était réveillée.
- Je sais que tu m'apprécie peu Dyrès, mais moi si. Tu ne me fera pas partir comme ça. J'ai aussi besoins de tes connaissances pour récupérer mes pouvoirs et arriver à trouver un moyen de s'occuper de cet ... Extérieur.
- Pourquoi en parler maintenant et non à la réunion ?
- Je n'ai pas eu le temps, et je n'ai pas envie d'inquiéter Rha, elle a déjà aveuglément mit sa vie en danger pour moi. Je n'ai pas envie que ça continue.
Je pointa mon visage avec une de mes griffes.
- Ton raisonnement ne tient pas, moi aussi j'ai risqué ma vie.
- C'est hors sujet, on doit parler de cet extérieur, ok ?
Je montra mon ennui face à cette volontée, j'aurais juste voulu créer plus de magies, mais ce n'est pas possible on dirait.
- D'accord. Tu partira après ?
- Tout dépend de l'issue de la conversation.
Elle est vraiment frustrante, mais sa volontée tient debout, je n'ai pas d'autre choix que de coopérer.

                                             

Une fois assit sur nos chaises respectives on pu commencer la discussion.
- Dit moi comment s'est déroulé l'incident, on va partir de là. L'explication de Rha était, floue.
- Je me baladait avec Rha dans le désert, quand je vit une goutte de liquide tomber du ciel. Emprise par la curiositée, je me suis dirigée vers le lieux de la chute, feigant des excuses pour ne pas alerter mon amie. Arrivés sur les lieux on a vu l'homme affalé sur le sol, comme s'il avait été expulsé du véhicule qui était derrière lui. Je dois t'avouer que ma supposition d'un véhicule vient de nul part, c'est juste arrivé dans ma tête, comme ça. Après avoir examiné les alentours, je m'approcha de l'homme à terre, pour voir si je pouvais lui porter secours. Mais il se réveilla et tenta de me poignarder. Rha me poussa juste à temps mais se prit l'attaque. La voyant blessée, je déploya mes ailes de fée et je me mit à l'attaquer. Ce dernier semblait au départ avoir des difficultés à endurer mes attaques, comme s'il possédait une certaine résistance. Enfin, il avait un décallage de temps entre le moment où il se prenait mon attaque et où il était touché. Et on arrive au moment où tu es arrivé.
- Tu as essayé de contrôler cette goutte ? Tu peux me dire son rayon environ ?
- Je n'ai pas eu le réflexe d'essayer. La goutte était visible d'assez loin, et semblait être de la taille d'un index. Je dirais une dizaine de mètre de rayon.
- Je vois, heureux de voir que tu as au final lu les livres. Très, bien. De mon côté j'ai supposé que ce qui empêchait l'utilisation de la magie était la poudre qui était en revêtement du couteau.
Je montra le couteau que j'avais déposé sur le côté. Mais la chose informe enchaîna avec une question assez déstabilisante.
- Tu es sûr que c'est les cristaux sur le couteau ?
- Oui, ça ne peux pas être autrement.
- Sauf qu'il y a plusieurs problèmes : De un Rhà à réussi à se téléporter avec une attaque au couteau qui aurait du déposer plus de cristaux que pour moi. De plus, rien ne nous dis que c'est le fait de se faire trancher par le couteau qui nous empêche de réaliser des sorts.
- Je suis d'accord que la téléportation de Rha devrait être sujet à la discussion, mais en omettant ce fait, j'ai testé les effets de ce cristaux avant l'utilisation de magie. Quand le Phénix, personne non blessée par l'homme avait un cristal sur sa peau il ne pu arriver à lancer un sort et de la cendre semblait se déployer en dehors de son corps.
- Je vois, donc l'utilisation de la magie par Rha indiquerais qu'il y ait une résistance probable à ce cristal ?
- Pas forcément, il est aussi possible qu'il ait trop forcé la corde et endommagé sa pierre par la même occasion.
- Comment ça ?
- J'émets l'hypothèse que vous n'avez qu'une douleur exponentielle lors d'une tentative de sort magique, cela ne veux sûrement pas dire qu'il y a un total mur. Mais la douleur signifierait que l'on endommage une partie du corps, mais comme tester serait ici point une bonne idée. Alors je dois être humble et laisser ça dans le contexte de la supposition et non la certitude.
- J'ai compris ... Mais, laissons ça de côté, on n'avancera pas. J'ai aussi une supposition très pessimiste qui demanderais des préparations contre une catastrophe que l'on ne peux prédire l'arrivée exacte. L'homme que j'ai fait face semble être un soldat.
- Comment tu peux l'affirmer ?
- Son arsenal, et il visait avec précision mes points vitaux.
- Ce n'est que suppositions.
- Ce serais un éclaireur. Ce qui signifie que l'on risque d'en avoir beaucoup plus de la même origine. On ne va pas pouvoir les arrêter en utilisant un livre de la Bibliothèque Céleste par ennemis ...
- Il y a beaucoup de livre vide, donc ça ne me gênerais pas. Ce qui m'inquiète par contre c'est leurs résistances.
- Il à survécu à la punition divine ?
- Oui. Sa main bougeait encore, je l'ai planté avec son propre couteau, mais c'était peut-être une manœuvre dérisoire, j'ai préféré garder son arme avec moi. Si on le retrouvera il sera uniquement au mauvais état et désarmé. Ce qui est plus gérable.
La fée eu une mine anxieuse.
- Tentons de m'enlever les cristaux sur mon visage et on va retourner dans le désert. Il faut s'assurer qu'il est hors d'état de nuire.

J'hocha la tête avant de me diriger vers son visage pour enlever les cristaux que je pouvais voir sur sa blessure.
Elle restait très calme ses yeux à demi ouvert m'observait travailler.

Une fois l'opération terminée, elle tenta d'utiliser la magie, mais se retrouva à terre, visiblement, j'avais tout enlevé mais l'effet de l'attaque restait inscrit sur la fée.

- Honnêtement je ne vois pas où est mon erreur ou ce que j'ai manqué ... Mais ce qui est clair c'est que ça ne fonctionne pas.
- Ce n'est pas grave Dyrès, allons y. Donne moi le couteau je me débrouillerais avec.

Je déposa l'arme dans la paume de sa main. Elle n'avait pas tord, ce genre d'arme n'était pas fait pour le corps que je possède.

Après avoir soigneusement prit deux livres vierge de la Bibliothèque Céleste, j'osa risquer ma présence en dehors de mon lieux sacré. Mon travail m'appellait.

                                             

Ce travail, se résumait à avoir la fée lever ses mains en l'air, profitant du puissant vent d'air frais conséquence du vol en altitude. Ne pouvant ni sortir ses ailes, ni utiliser sa magie, une personne dû jouer le rôle qui n'était pas digne de mon rang.
Wagonnet de parc d'attraction.

Je ne pensais pas à cette chose informe qui triomphante levait les mains en l'air.
Je ne pensais pas à quel point elle devait rire de moi ! Elle était vraiment la pire !

Alors que je fulminait, elle mit ses mains autour de mon cou, qui était suffisamment court.
- Merci Dyrès.

Je ne répondis pas, il ne fallait pas que j'allimente la machine ! Je regarda donc autour de moi.

Le ciel semblait ressembler à celle visible dans la bibliothèque. Les divers morceaux de terres possédaient de la végétation sur eux, des prairies vertes parcourant les roches en défiants un quelconque sens à prendre, des fleurs fleurissant parmit ces rochers, donnant des pointes de couleurs différents du vert et marrons, des arbres donnant des fruits ou décorant les cieux de couleurs automnales me donnant un étrange sentiment nostalgique. Ce décors tout droit sortit de l'immagination de notre créateur semblait si réel, c'était au départ un échec, mais aussi une victoire. Ce sentiment était mixé, et donnait l'impression de sucer un bonbon doux et amer.

Je ne voulait pas apprécier ce moment, ce premier vol, mais tout ce que je voyais était son œuvre, elle me donnait un sentiment de satisfaction qui ne pouvait jamais être égalé. J'étais fier d'avoir un créateur tel, un homme qui arrivait à montrer avec une si grande justesse ce qu'il voulait, ce qu'il aimait. Je n'avais aucun doute, je voulais le dépasser. Je voulais faire ce qu'il a fait et en mieux !

Pendant que je vogait dans les airs, le sourire au visage, une voix tenta de troubler cette pause bien méritée ...
- C'est beau, non ?
Cette voix était sincère. Je la préférais comme ça.
- Tu sais Dyrès, j'ai beau me dire qu'on doit modérer ce monde, je voudrais surtout le vivre, je voudrais avoir un sourire au visage et expérimenter plein de chose. J'aimerais être réduite en cendre sans aucun regrets.
- Ce genre de discussions porte malheur.
Elle répondit avec un rire.
- Tu ne mourra pas tant que je serais en vie Rosilia, et je prévoit d'être éternel, donc tu pourra profiter de ce monde quand tu veux, tu as tout ton temps.
- Être éternel est horrible.
- Mais on l'est.
- Seulement en durée de vie Dyrès, seul un simple membre de l'extérieur à faillit tous nous détruire. Je ... Je ... N'arrive pas à m'enlever de la tête ce qui s'est passé avec Rha ... Je ... J'ai ... J'ai peur ...
- Je ne suis sûrement pas le meilleur support mental, mais je peux t'assurer que tu n'as aucune raisons d'être terrifiée. Car je suis là !
Je sentait sa voix encore tremblente, je ne pouvais pas la voir, mais je me sentait ... coupable ?
- M-merci encore fois Dyrès ... Tu es le meilleur grand frère.

Elle sembla s'être endormie entre temps ... Je continuais de voler pour atteindre ... Pour atteindre quoi en fait ?
On s'est dit qu'on allait visiter le désert mais aucune route semblait mener là bas ! Quel idiot je fais ... De toute manière, du temps en plus ou en moins ne changera pas grand chose ... Pour cette fois ...

                                             
Je me posa sur une île, j'étais partis tout droit mais rien me disait où je me trouvait.
Après avoir délicatement décroché la fée de mon cou et déposée sur le sol. Je me mit à penser.
Comment trouver un chemin ? N'importe lequel ? Je peux utiliser un des livres que j'ai prit, tant que j'en garde un de vide pour me défendre.

Mais, alors que je me torturait la tête sur cette question, une autre vient parasiter mon esprit, une phrase qui semblait me revenir en boucle dans la tête...

Qu'il en soit ainsi, je vais d'abord traiter ce qui me chiffone, puis je reviendrais sur mon problème initial plus tard. Je serais peut-être plus avancé !
"Vous ne pouvez pas manipuler ce que je ne peux pas considérer être moi."
Cette règle muette était pourtant présente, que ce soit le livre de la bibliothèque Céleste ou l'ange d'or, je n'avais eu aucune information, rien.
C'était frustrant et pourtant, semblait logique. Comment peut-on considérer l'inconsidérable ?
On ne peut pas, c'est ce que dirais le faible d'esprit. Mais moi, je vais le considérer, je dois m'affranchir de ces règles pour servir ces règles dans leurs totalitées. Jouer avec de tel paramètre est bien entendu un sujet glissant, mais c'est le meilleurs moyen pour résoudre le cas général.
Mais avant cela, il faut régler un cas particulier simple, la généralisation pourra se mettre en place plus tard.

La réponse la plus idiote que je vois, serait d'accepter que l'annomalie soit normale sous les lois de l'univers ... Si on peut prendre cette idée en compte, il sera accepté par l'univers, et alors, seul une chose pourra se déployer sous nos yeux.
Le cas simple sera accepté par l'univers.
Il faut donc le comprendre et lui donner un nom. On ne peut qu'accepter ses propositions, ce qu'il apporte à l'univers car on est uniquement dans le stade embryonaire !
On doit faire des concessions, des approximations et priant que l'univers verra assez flou pour l'admettre ...

Non, cela ne marchera pas, on n'a pas un système d'approximation ... Mais je ne vais pas pouvoir faire sans ! Comment je peux arriver à mettre en place des liens approximatifs pour devenir lisible par l'univers.

Déjà je devrais considérer ce que l'univers comprend. Notre créateur à dit que ces derniers ont des pouvoirs similaires à ceux qu'ils ont à l'extérieur, mais il n'a pas précisé qu'il peut y avoir des interferances de support de ces personnes.
Peut-être que l'univers supporte mal l'arrivée de l'intru et que des interférences vont provoquer des erreurs ce qui explique ses déplacements dans l'espace et sa prise retardée de ses coups.
Mais pourquoi il savait se battre avec ces erreurs ?
Non, mon raisonnement ne tient pas, ses mouvements et attaques n'auraient pas dûes être si maîtrisées. Je dois revoir ma copie.

Au final, je n'avais rien avancé, tout ce qui me tracassait était la prise en compte de l'extérieur par l'univers ... Mais si tout les pouvoirs externes ont un impact sur l'univers ... L'univers le prend en compte !

C'est une erreur même de logique !

Il fallait remédier à cette erreur et vite, sinon tout va s'effondrer ! Mais quoi ? Qu'est-ce que je peux faire ? Comment ? En utilisant quelles lois ? En créant quelles lois ?

Le désespoir avait laissé place à l'excitation, il m'avait laissé une énigme, un problème si complexe ... Il ... Avait besoins de MOI.
Si je résous cette simple tangeance, je peux arriver à régler pour toujours le problème de l'extérieur !

Alors que me miroitait des problèmes à résoudre me ramenant un sourire au visage, je me rendis compte du résultat de cet intense exercice mental ...

En regardant le soleil qui se couchait. Les rayons du soleil réchauffant avec une incroyable délicatesse, mon visage froid, dénué de toutes émotions visuelles. Dans la nécessitée d'insister sur l'importance de ce rapport, condensant un long et difficile chemin mental. Je proclama à voix haute :

- Ce que j'ai trouvé ne me servira pas à arriver au désert.

Le vent me répondit affirmativement en se déployant après mes dires, faisant plier l'herbe tel qu'il montrait son accord avec cette grandiose découverte.

                                             


Il fallait que je concentre mon esprit, maintenant que ma curiositée fut satisfaite, et que j'avais finis ma procrastination mentale. Je me posa sur ce qui était nécessaire :
"Trouver aisément le désert."

Utiliser le livre sera utilisé en cas de nécessitée, mais si je peux éviter ce sera préférable.

Il faut donc se poser une première question : Où se trouve-il ?
Réponse : J'en ais aucune stricte idée.

Comment y accéder ?
1) Se téléporter.
2) Trouver un chemin direct.

Pour le choix 1) je peux uniquement demander à Siphèn et non à Rha. Déjà que demander à l'impératrice des anges serait un aveux de défaite, demander à la plus casse pied des anges d'or est ici totalement hors de question.
Je veux donc ne pas prendre ce choix.

Le cas 2) nécessiterais de trouver la localisation à l'aide d'un livre de la bibliothèque Céleste, ce serais ici un autre problème.
Réfléchis, il y a sûrement un élément de réponse quelque part dans ma mémoire ...
La description des lieux ? C'est bien complexe de se repérer entre deux mondes si opposés.
Notre dernier passage ? Notre créateur l'a changé, son changement étant plus récent il a alors écrasé la dernière information. Mais cependant elle n'est toujours pas détruite !
Quelle formidable idées d'obliger la conservation de chaques livres !
On peux arriver à chercher dans l'historique de cette manière !
Oui, voilà la solution ! Il y a juste à recopier l'information créant le portail et le déplacer autre part pour s'en sortir en un rien de temps !

Être partit de mon lieux de travail était donc non essentiel. Et sachant que j'ai décidé de voler en ligne droite vers le soleil à ma droite, j'aurais juste à voler dans l'autre sens et j'arriverais à la bibliothèque Céleste !
Je ne me suis pas fais avoir cette fois la fée ! Mon génie à résolu le problème !

Heureux d'avoir trouvé une solution viable, je prit la fée sur mon dos et fit demi-tour.
Une fois arrivé, je la déposa à côté de la porte d'entrée et chercha le livre en question. Le tout était de prendre le bon nom de recherche. Mais ... "portail", "annomalie", "désert", ...
Ne semblaient pas trouver quoi que ce soit.
Je tenta donc mots après mots et rien ne sortit ... J'étais frustré, ma solution ne voulait pas se mettre en place. Rien ne se déroule comme je le VEUX !

Après un gromellement de rage je me reposa par terre. Mon plan infaillible, avait un trou béant dans son fonctionnement.
Je ne savais pas comment trouver le lieux avec des mots.
Comment je pourrais arriver à quoi que ce soit comme ça ?
Il me faut faire quelque chose d'actif, je trouverais une idée entre temps.
Je m'entrepris donc de trier en pile les livre dans la bibliothèque Céleste, je voulais que ce soit carré, travailler dans un bordel où les livres débordent de tous les côtés est tout simplement inadmissible.

Ma recherche était mauvaise, c'est sûr, mais pourquoi ? Je pense que la morphologie des lieux n'indiquera jamais le bon endroit, je tomberais à la limite sur un livre utilisé pour former sa composition.

Qu'est-ce qui rend ce lieux unique si j'en ommet la composition réelle, si j'en omet le regard simplet que j'avais jusqu'à lors.

Si je dis : "Ce que je vois dans ce lieu et non ailleurs ?"

Je pense à : "anomalie". Or une anomalie c'est l'extérieur. Or l'extérieur c'est ce qui n'est pas notre créateur. Or qu'est-ce que notre créateur ?
Nous. L'univers entier.

À ce moment j'ai eu un déclic, l'extérieur EST la corruption ! Celle qui fut évoquée dans les livres de la magie.
Les textes parlaient de but en plan de l'extérieur ! Pourquoi je n'y ais pas pensé avant ?
La corruption est ce qui n'est pas nous, ce qui n'est pas l'univers. Cette corruption serait alors par toute logique la totale composition des anomalies !
Mais pour bien centrer nos recherches, il faudra avoir une corruption totale. En effet, il fut déjà montré que magie est une composante entre notre univers et l'extérieur !

Voilà ! Voilà ma solution ! Je sais comment trouver les failles entre l'extérieur et notre univers ainsi que la position de toutes les anomalies dans notre espace !

Sachant que nos avons eu un objet venant de l'extérieur qui s'était écrasé dans le sable du désert que je souhaite atteindre, on l'utilisera en repaire initial pour y arriver.

En conclusion, on peut tous résumer de cette manière : L'univers sait quand une anomalie vient de l'extérieur mais en admettant son existence il l'englobe dans sa compréhension, ce que je peux affirmer à l'aide du mixage extérieur-intérieur de la magie.

Mais, avec cette théorie en tête, il me faut plus que programmer.

                                             
Après avoir posé sur les livres mes idées, j'ai aussi prit plusieurs autres livres pour nullifier mon livre avec une combinaison unique sur un livre particulier.
On est jamais à l'abri d'une erreur et ça je l'ai bien remarqué.

Il était tant de tester. Je posa deux de mes livres écrit l'un sur l'autre et ... Un portail se créa. La simple jubilation m'envahit ... Pressé de le passer pour valider ma théorie je courus vers lui les livres à la main ... Avant de rencontrer le mur.

J'avais oublié le concept trivial que les livres pouvaient se rapprocher du portail, ce qui en résultait en un pouffement de rire dans mon dos.

Je fusilla du regard la fée qui venait juste de se réveiller pour appercevoir ce qui aurait dû être mon moment de gloire.

- C'est une simple erreur de positionnement. Un exploit n'est pas forcément parfait.
- Mais comment tu as réussi à mettre en place un portail ? J'ai crû que la magie d'espace est impossible pour les dragons ...
- Elle est impossible oui, j'ai seulement détourné le courant. En posant simplement, j'ai forcé à une pierre d'espace aléatoire pouvant lancer le sort de me créer un portail le temps que les deux livres soient les uns sur les autres.
- Donc c'est Siphèn qui à créé le portail sans son consentement.
- Si je l'avais, ça aurait été pire.

Je déposa les deux livres sur le bureau et j'en prit deux nouveaux volumes.
- Je suis prêt à la chasse aux anomalies. Je serais tes sens, obéit moi sans aucun dérive.
Elle mit son visage aussi énergétique que les fluides visqueux qui la compose sur mon épaule.
- Ouké.
Cette nonchalance était des plus désagréables à observer.

Je passa le portail, le morceau de glue accroché à mon dos.

                                             
Après avoir tappé sur le morceau de métal bloquant notre sortie de l'autre côté du portail, je fut obligé de laisser ma place au blob qui en un coup de poing envoya cette porte blindée dans le sable.
Je laissa transparaître un regard d'étonnement face à cette force physique. Il est sûr qu'elle n'avait pas été spécialisée pour être des plus intelligentes.


Posant le premier pied sur le sable, un disque voleta face à moi, et uniquement moi. Il fallait tester si cette chose pouvait voir ce qu'elle n'avait pas l'autorisation.
Comme je l'avais prédis, le véhicule blindé derrière moi prenait la forme d'un point lumineux sur mon disque de localisation.
Mieux vaux s'en éloigner pour le moment.
- Rosilia, repose la protection, mieux vaux éviter qu'il nous échappe en partant de là où on est arrivé.

Rosilia s'exécuta, mais en l'absence d'une quelconque manière de réparer la porte, un simple morceau de fer trônait devant l'entrée.
Après avoir soupiré, je me dis qu'il fallait s'en satisfaire pour le moment, et je partit à la recherche du corps de notre anomalie qui ne devrais pas être loin.

Pendant que nos pas s'exécutèrent dans le sable une question vient dégonfler ma concentration.
- Comment tu peux arriver à contrôler nos pierres ? Il n'y a aucune sécurités ? C'est vraiment dangereux, car si tu peux le faire, tout le monde peut le faire.
- Ce n'est pas faux. Mon prototype est dangereux et utilise une faille de sécuritée. Mais j'ai prévu de rendre ce livre inutilisable aisément. Je pense rajouter une règle pour rendre impossible les manipulations entre pierres de pouvoirs et par la bibliothèque Céleste.
La fée resta silencieuse quelques instants avant de pencher sa tête sur le côté et me regarder avec une malice désagréable dans le regard.
- Tu y as pensé car je te l'ai dis ?
- Non.
Jamais je la ferais m'arracher un mot d'une erreur que j'avais effectué, je perdrais la face uniquement si je ne peux pas rebondir.

Après l'avoir laissée jubiler toute seule de joie, on arriva finalement là où l'éclair s'était abattu, et comme on le craignait, rien.
Il n'y avait aucune réponse d'anomalie en face de nous.
Il n'y avait que les restes d'un impact.
Il n'y avait pas de corps.

Je resta silencieux, l'ambiance finit finalement de se dégrader, nos pires craintes s'étaient avérées véridiques.

- Dyrès. Quel est la résolution du radar ?
- Ça dépend si je regarde plus ou moins loins.
- Tu peux ... Arriver à distinguer des gouttes de sang de l'anomalie ?
- En temps normal oui.
- J'espère seulement que l'entaille dans sa main ne s'est pas recousue.

On pu réussir à suivre des tâches semblant appartenir à celle de l'anomalie, elle s'était dirigée dans le sens de nos pas, mais la disparition de la porte entre la bibliothèque et le désert l'a perturbé. Ses directions sont devenues aléatoires.
Il nous traque.

- Il faut retourner dans la bibliothèque avant qu'il nous croise Rosilia, on n'est pas assez préparés.
Et surtout avec deux modérateurs en moins, on ne peut pas arriver à le contrer de manière militaire.

Mais la seule réponse que j'eu, fut une main pointée vers l'avant.
Parler de manière productive était impossible pour elle ?

Face à nous, une sphère de liquide flottait au dessus d'un lotus aux pétales rosées. Ce dernier était transparent permettant de voir le cadavre de l'anomalie en son centre.
Avant d'avoir pu me retourner vers Rosilia, le liquide tomba dans le lotus, ce dernier se refermant, laissant la menace prisonnière d'une fleur rosée.

Ma curiositée était forcément piquée, je m'avança face à cette fleur, puis posa ma main sur ces resplendissantes pétales. Ce que ma patte sentit se rapprochait d'une roche poreuse.

Puis la voix de notre créateur suivit.

- Ne t'en soucie plus. Je t'ai déjà informé, la menace à été arrêtée.

Sauf qu'autour de moi, il n'y avait personne d'autre que la blob qui avait décidée de prendre plusieures heures avant de comprendre ce qu'il s'était passé. Chacun a sa vitesse de compréhension, la sienne suit une courbe exponentielle de temps en fonction de la difficultée.

Je m'éloigna de la plante faite de pierre pour repartir dans mon sanctuaire, avec une seule pensée.

"Je ne sais pas quoi, mais ça ne colle pas."

                                             
Je m'avachis sur la chaise créée pour la réunion suivit de Rosilia.
L'ambiance était un mixte entre la tension et l'incompréhension.
- Pourquoi il fait ça ?
- J'aurais bien voulu savoir. Pour ce cas, j'ai aucune théorie qui dépasserais le cap du "bon sens". La seule chose que je vois c'est que notre créateur nous teste car il peut aisément gérer les anomalies. Et encore que signifie ce lotus ?
Je laissa passer un grognement de mécontentement.
- Je pense qu'il nous cache beaucoup de chose Dyrès ... Dit moi, on ne peut rien trouver sur ces lotus ?
- Je peux tenter, lotus n'est pas un mot courant de toute manière.

Après avoir entré dans mon chercheur automatique la recherche par mot lotus, un livre tomba au dessus de la pile, différent des marées à cause de recherche imprécise.
Ce livre ne serait donc lié à rien ?
Le titre nomma alors le phénomène "Lotus Modérateurs".
Ce qui me supris le plus fut la première ligne.
"Le Lotus Modérateur est étanche à la corruption".

- C'est une blague ?
Le blob regarda le livre par dessus mon épaule, et fronça les sourcils refermant encore plus ses yeux.
- On dirait que ... Non ...
- Bon au moins on sait que ça existe ... J'espère pouvoir le gérer par la suite. Honnêtement, on oscille entre malchance de ne pas avoir pu montrer notre valeur et chance d'avoir observé ce phénomène.
La fée fit non de la tête, se cognant avec la mienne au passage.
Ce que je répondit avec des jurons d'une grande rafinerie.
- Je pense surtout que c'est le comportement de notre créateur qui m'inquiète. J'ai juste l'impression qu'il joue avec le feu ... Utiliser l'extérieur ... Quelque chose hors de son contrôle total ...
- La corruption est essentielle pour le bon fonctionnement de l'univers Rosilia.
La tête aussi dur que de la pierre me regarda interloquée.
- En fait l'univers semble être un jeu entre l'intérieur, l'extérieur et l'éloignement total de ces deux idées.
L'extérieur permet d'utiliser la magie, d'avoir des nouveaux sorts, d'influer sur l'existence de la vie. Il serait plus humble de traiter son utilisation pure comme "risquée".
- J'ai vraiment du mal à être d'accord ... Pourquoi voudrait-il que les choses soient en dehors de son contrôle ? Ça n'a aucun sens.
- Ta question est hors du propos. On ne peux pas demander "pourquoi l'univers est comme ça". Il est ce qu'il est. Et on ne peut pas le changer. Ce qui est sûr, c'est que je commence à comprendre les conseils de notre créateur. Il parle de l'extérieur comme un outil et non une menace. Il veux que "l'extérieur peuple nos terres" car ce serait la définition d'un être vivant.
- Mais un être vivant est borné par le destin ! S'il est incontrôlable pourquoi voudrions nous le contrôler !
- Tu regarde les extrêmes Rosilia. Imagine toi que l'univers est un mélange.
- De chocolat et de vanille ?
Je roula les yeux exaspéré de devoir prendre un exemple si ridicule.
- De chocolat et de vanille. Si tu veux faire une bonne glace chocolat-vanille, tu vas avoir à utiliser deux boules, le chocolat et la vanille. Mais ce n'est pas tout, tu peux aussi mélanger ces deux glaces formant alors un mélange vanille-chocolat dépendant uniquement de ta quantité de chocolat et vanille. De là pour avoir la saveur parfaite, tu jouera avec la quantitée de chocolat et de vanille.
Le ventre de l'odieuse créature clama sa faim après mon explication.
- Tu m'as écouté au moins ?
La fée oui de la tête, ce qui n'arriva pas à tant me convaincre, puis elle se permit de continuer sa réflexion.
- Mais ça à quoi à voir avec le destin ? Ce serais un équilibre entre la quantité de destin et la quantité de liberté de la personne prise en compte ?
- J'aurais pas formulé comme cela, mais c'est l'idée, oui.
- Alors il y aurait plein niveau de vivant ?
- Comment ça ?
- Le soldat qui est tombé du ciel est vivant.
- D'après la définition, s'il a un support de vie, oui.
- Alors, il ne serait pas soumis au destin car on ne peut pas dire qu'il a un support de vie ? Ou il ne serait pas soumis au destin car il vient de l'extérieur.
- C'est ce que dirais une personne qui ne joueraient pas sur les termes. Ce que tu veux n'est pas forcément toi. Le lien pourrait contrôler même ce qui appartient à l'extérieur.
- Ce que tu dis me semble être le signal d'une mauvaise nouvelle.
- C'est à dire ?
- Cela signifie que notre créateur à laissé délibérément rentrer cet homme comme un événement qui devais se passer. Cela veux aussi dire qu'il a des pouvoir en dehors de lui. Cela veux dire, qu'il peut laisser délibérément notre univers en danger.
- Oui. Cela signifie qu'il a fait rentrer l'anomalie de manière volontaire ... Si on admet que j'ai bien compris.
La chose mit ses mains sur mes épaules et me regarda droit dans les yeux, le doute envahissant son être.
- Alors POURQUOI il fait ça ? Pourquoi il met en péril sa propre existence en amenant ce qui n'est pas lui ! Pourquoi il tente de rompre son fragile équilibre avant même qu'il puisse exister !
Ma réponse fut neutre, je mis de côté ma frustration de tourner en rond dans cette discussion, cela n'allait pas apporter quoi que ce soit de toute manière.
- Rosilia, l'univers à besoins de changement pour exister.

La fée me lâcha, recula de quelques pas avant de s'assoir sur sa chaise, regardant le sol, elle semblait finalement comprendre ce jeux entre la vanille et le chocolat.

- Dyrès ... Ce ... Cela veux dire que ...
- On ne restera jamais statique, il y aura toujours quelque chose à effectuer.
Un sourire se dessina sur mon visage, et je mit les points sur les i, terminant cette discussion avec grande justesse.
- Notre vie est comme notre tâche. Infinie.

                                             
Après cette discussion, il n'y avait que le silence.
La fée voulait être laissée tranquille.

Je dois l'admettre, cette conclusion ne peux pas satisfaire tout le monde, mais cette quête me passionnait. Une fois un livre vide en main, une seule question se posait, il y avait un moyen de reproduire une magie aussi majestueuse que la punition divine ?

J'en suis sûr que oui. Mais avant tout, mieux vaux lire les livres qui me décrirons les magies que notre créateur à rajouté.
Après avoir écrit une nouvelle fois "magie" dans la recherche, je fut écrasé dans une multitudes de livres.
Une fois au sol, je poussa un soupir, il y en avait plus du double que la dernière fois ...
La chose tendis sa main pour m'aider à me relever, son sourire mesquin avait disparu, il était aisé de comprendre que notre discussion de la dernière fois avait balayé ses motivations.
Pourquoi cela dois être toujours à moi de sauver la situation ?

Je pris la main de la fée puis me releva. Je m'efforça de sourire et de prendre la parole.

- Merci Rosilia. Tu veux lire avec moi ?
- Peut-être...
Je roula les yeux, je n'avais plus d'idée. Je ne savais pas être fin, alors autant y aller brute force et espérer que ça passe.
- Écoute, je te l'ai dis quoi qu'il arrive on va se souder les coudes. Même si on a besoins d'anomalies dans l'univers ça change quoi ? On a une quête, une raisons de vivre. Si elle ne te plait pas, alors ne t'en occupe pas, fais une quête qui te plait. Notre créateur n'a posé aucune punition si tu ne fais pas exactement ce qu'il t'a demandé de faire. Encore mieux ! S'il décide de tout, il approuve alors toujours tes choix. Fais ce que tu veux. Vie ta vie comme tu l'entend !
J'haussa les épaules tout en ne pouvant m'empêcher de sourire face à mon raisonnement impossible à arrêter.
- Tu es libre de faire ce que tu le souhaite, moi je veux créer, je veux être aussi magnifique que notre créateur, alors j'emboite dans ses pas. C'est mon souhait ! Alors ne te perturbe pas sur ces problèmes d'équilibre. Les anomalies sont là car elles doivent être là. Un créateur n'a pas d'opinion, il est neutre et fait ce qui est nécessaire. Si tu veux on peut le faire ensemble ! Créons, faisont une magie qui n'existe pas. Utilisons ces outils qui sont apparu uniquement car ils doivent apparaître ! Alors ... Sourit.

Je dois dire que si je n'arrivais pas à lui remonter le moral, je ne vois pas comment ce serais possible autrement.

La réponse de la fée prit un certain temps avant de s'effectuer, sa lenteur avait le don d'être irritant, jamais aux bons moments !
Cependant, un sourire calma mes craintes. J'aurais dû me tourner vers les autres et expliquer toute la situation. Action lente et ennuyeuse, parfaite pour une fée.

- Merci Dyrès. Te voir essayer si durement de me réconforter est très touchant.
Elle mit ses mains dans son dos et pencha son buste sur le côté, et enchaina.
- Alors créeons cette magie grand frère !

                                             
Le fait d'avoir ramé comme pas possible était ce qui l'avait mit de bonne humeur ... J'ai eu le même effet que des grimaces malgré mon si beau discours ...
La frustration et le goût amer dans la bouche avait désintégré la joie provoqué par la victoire de mon opinion.

Je répondit avec une grande sécheresse.
- Allons y, ne t'avise pas à me gêner.
- D'accord grand frère !

Le blob s'accrocha à mon cou et s'entreprit à ne pas me lâcher, m'obligeant à déplacer un boulet durant ma lecture.
J'en serais presque tenté de regretter d'avoir remonté le moral à ma pire ennemie. Un blob. J'ai des critères très bas ...

Les magies présentes n'étaient pas si aisées à comprendre, leurs domaine de mélange variait selon la quantitée de corruption et de magie, mais un autre aspect venait troubler la vision si aisée que j'avais de ce monde.

En plus de la vanille et du chocolat, il fallait tenir en compte de leurs concentration en eau. L'eau qui est ici ... Rien. Littéralement.
S'éloigner de la magie ne veux donc pas dire devenir corrompu.
Mais ne veux pas dire qu'il ne peut pas l'être.
La logique ici est difficile avec une analogie, mais restons alors avec une idée d'une composition de trois composés, ce serais ici le plus logique :
Chocolat, vanille, eau.


Mais, c'était la façon la plus aisé à comprendre, le pire était l'élément.
En effet, un élément est composé d'une infinitée de sort possédant une résolution se calquant sur l'individu lançant le sort ...
Un élément ne serait pas un point mais un dégradé, plus on s'en éloigne, plus il se rapproche d'autres éléments. Mais le plus fou ici est la nécessitée que chaque éléments soient liés aux autres. Le dégradé passant d'un sort à l'autre étant plus ou moins fort, formant alors une possible affinitée entre les éléments.
Évoqué comme ça ce n'est pas très digeste, mais si on s'imagine une tâche de peinture, ou tout autre pigment ce serais plus visible. Quand elle est en son centre elle est concentrée, c'est l'élément, puis plus on s'en éloigne moins la couleur est forte. Si on s'imagine que les tâches sont toutes les unes à côté des autres, alors la transitions entre ces tâches seraient le passage d'un sort à l'autre.

Après avoir passé le plus dur discutant de la nature étrange de la magie, une question se posa.

Comment rajouter un sort ?

Sur le papier il fallait poser ses effets, évoquer de manière quantitative sa nature et miracle, tout serait naturellement possible.
J'ai du mal à y croire, poser une infinitée de sort tout en comptant l'impact de toutes les autres magies ne serait pas tenable, et les magies devraient compter l'arrivée d'une nouvelle nature destabilisant tout de ce qui était en place.

Il fallait être plus fin, je ne voulais ni perdre mon temps, ni déstabiliser ce qui était en place.


Mon cerveau fulminait, cette fois j'avais du mal à trouver une solution ... Comment faire ?

- Tu es bloqué Dyrès ?
- Créer une magie demande de prendre tellement de choses en compte, je perdrais mon temps à le faire comme ça.
- Oh, mais si on commençait par ne pas les prendres en compte ?
- L'univers deviendrait instable c'est contre productif ...
- Même si tu l'isole dans son coin ? De ce que j'ai lu tu peux faire des magies qui ont plus ou moins du mal à intéragir entre elles, alors fais en une qui peut intéragir avec aucune magies ou alors qui réagit si mal qu'il ne peut pas donner quoi que ce soit.
- Cette idée n'est pas mauvaise sur le papier, je l'admet. Mais totalement isoler une magie ne serait pas productif à mon avis. C'est dans ces mélanges que l'on peut trouver une force. Je préfèrerais prendre cette solution si je ne trouve rien d'autre.
Elle hocha la tête en souriant, me donnant un coup de boule au passage.
- D'accord !

Après avoir frotté ma tête meurtrie, je repartit sur mes réflexions.

J'avais beau tourner le problème dans tous les sens, rien en sortait ...
Le ponpon fut que mon corps lâcha ... Ma capacitée à rester éveillé avait atteint sa limite critique, et je m'assoupit, la tête la première dans mes livres.
                                             
Je ne sentais plus rien, mon organisme ne répondait plus. C'était une sensation étrange qui m'agrippait le ventre, tirant doucement tout ces organes sans pourtant m'infliger une quelconque douleur.
Et encore, cette description était un euphémisme tentant de trouver une logique dans un sentiment que je ne comprenait pas.

Cette sensation d'iréel, elle était en deçà de ce que je pouvais arriver à visualiser ... Sous cette douleur muette, je me laissait plonger dans un océan qui glissait le long de mon corps. Je sentais ce corps ce distordre dans tout les sens. Pressé par la force du liquide qui m'entourait ... Je sentait ma conscience lentement s'effacer, quand une voix inconnue parvint à mes oreilles. Cette voix étouffée venait du plus profond de ma gorge, laissant tout ce liquide pénétrer avec force dans mes organes.


Mes yeux se rouvrirent finalement, les gouttes de sueurs coulant le long de mes écailles. Je mit ma main au niveau de mon ventre, mais rien était anormal. Je mis ma main au niveau de ma bouche, mais rien.
Les sensations étaient si fortes et pourtant, rien de n'était vrais.
Je déteste me fier à des effets aussi volatiles que des sensations, mais je devais voir ce qu'il en était ... Je devais voir ... Qui hurlait pour obtenir de l'aide !
                                             

Après avoir fait une recherche avec tous les mots qui me semblaient venir, je ne trouvais rien. Rien. Absolument rien.
Je n'ai pas comprit quoi ?

Il fallait que je me calme, si je continue d'agir comme ça rien ne sera résolu.
Après plusieurs exercices de respirations, mon rythme cardiaque reprit son court normal.
Et je me rendis compte d'une chose.
J'étais seul dans mon sanctuaire.

J'avais dormis combien de temps ?

En plaquant mon dos contre le mur, puis glissant jusqu'à m'assoir sur le sol, je tenta de rassembler ce que je savais. Il fallait que je rassemble. Il le fallait. Sinon je ne comprendrais rien. Il y a forcément une explication logique. Rien n'arrive par hasard. J'allais forcément trouver ...

Mes sens revinrent à leurs états normaux. Ce n'était pas dans ma nature de paniquer comme cela. C'est forcément que l'on a influé mon comportement, il n'y a que ça de possible.
Sinon pourquoi je n'aurais pas paniqué durant l'attaque de l'anomalie ?

Oui, c'est absolument certain. Mes sentiments ont été altérés ... Mais qui peux faire ça ? Une anomalie. Encore une, ou il s'agirait de celle emprisonnée dans le lotus.
Il faut que j'aille voir.

Après avoir réquisitionné un livre vide, je prit de nouveau le portail.
Pourquoi à peine le problème était réglé, il refaisait de nouveau surface ?
Je n'avais rien d'autre qu'un mauvais pressentiment ?

Alors que je courrait sur le sable, mais pensaient se mélangeaient. Je ne savais pas ce que je devais remarquer. Je ne savais pas comment réagir dans le futur face à une nouvelle anomalie ...
Il fallait que je soi pacifique ou agressif ?
Pourquoi il n'y a aucun vent dans ces lieux ?
Cela à un lien avec une quelconque de mes recherches ?
Pourquoi la chose a disparu ? Cela à un lien ?
Non, non et non ! Il y a forcément une raison.
Il y a forcément un chemin.
Il y a ... Toujours une solution.
Je peux totalement m'en sortir seul. Je suis Dyrès ! Je ...

Je m'arrêta de courir. Le vent finit enfin par souffler, soulevant le sable pour file devant moi ... J'en resta sans voix.
Une pétale du lotus s'était écrasée sur le sol mou. La majestueuse plante, était défigurée.
Laissant un liquide couler hors de ses pétales.

Tout semblait ralentir autour de moi. Mon cœur battait la chamade. Une erreur ? Non, jamais ce serais possible.
Pourquoi tout se passe-t-il si vite ?
À peine ... À peine ... À peine je pensais que je pouvais passer à autre chose. Il était dehors ... Non, c'est faux. Cela ne peux pas être vrais ! Il y a forcément une explication logique ! Notre créateur à dit que l'on ne devait plus s'en soucier ... Alors pourquoi ? POURQUOI ?

Je sentit mes pieds s'enfoncer dans le sable mouillé. Et, une chose me vint à l'esprit.

Les autres.

Ils sont incapables de se défendre contre une telle créature !
Le phénix et Siphèn pouvait arrivait à le ralentir s'il s'approchait de Rha ... Mais le blob ?
Un frisson parcouru mon dos. Il fallait refermer ce lieux et vite ! J'ai totalement pu lui permettre de ressortir !

À ce moment, mes pensées étaient claires, ce sentiment. C'était un piège.
Il a voulu me faire ouvrir le portail pour s'évader !
Pourquoi je n'y ais pas pensé avant ? Ce n'est pas possible ! J'aurais dû m'en douter. Forcément ... Non, il me fallait me calmer. Ressasser des erreurs est inutile et non productif.
Il y a un moyen de rattraper toute ces erreurs ... Il fallait que je me prépare. Je pouvais voir mon portail à portée.
Je n'avais qu'à le traverser !

Je pouvais tout régler. Je suis le seul qui en ...

Alors que je m'apprêtais à atteindre le portail, tentant de calmer mes insécurités, tout devint noir.
Je sentit uniquement le sable froid le long de mon visage, et une grande douleur à l'arrière de mon crâne ... Avant de finalement tomber dans les limbes.

                                             

Quand j'ouvris mes yeux, je remarqua deux faits. J'étais en vie et ... Calme.
Je déposa ma queue sur le sable et me gratta mon crâne.

J'étais encore un peu sonné par l'attaque dans le dos, et bien évidemment le portail avait disparu.
Je regarda autour de moi et mon livre n'était plus présent. Voilà une nouvelle qui me fait tellement sourire !

Je soupira irrité par ces enchaînements d'événements. On dirait que l'anomalie peut contrôler les sentiments. C'est un handicap impossible à dénier ... Attend, quelque chose ne colle pas ...

Pourquoi je suis en vie ?
Je comprend le fait qu'il aurait prit mon livre. Après l'éclair qu'il s'était prit, il est normal qu'il voudrait m'éloigner d'une arme telle.
Cependant, si je garde une logique militaire anihiliste qu'il semblait adopter, depuis son dernier contact, il aurait tenté de me tuer par la même occasion, au moins me craquer la nuque. Mais là il m'a juste assommé et laissé seul dans ce désert. Comme s'il m'éloignait ... Comme s'il me neutralisait pacifiquement, ce n'est pas logique.

Et enfin je tiqua sur un dernier fait, stupide certe car il aurait pu le provoquer par hasard, mais la superposition d'effets étranges permit de me faire douter sur le sujet.
Il ne sait pas refermer le portail.

La seule et unique explication est la suivante :
Une traitre est parmis les 4 autres modérateurs.
J'inclus Siphèn car elle aurait pu aisément l'apprendre du potentiel intellectuel négatif de Rha ou en forçant le Phénix à avouer.

Mais la plus suspecte ici, est la blob. Elle disparaît pile quand je tombe dans le piège, et son comportement était agité après notre débat. Mais malgré tout, j'ai du mal à y croire. Une autre force m'hurlait de ne pas faire confiance à cette logique implacable.

Mieux valait ne pas trop y penser et ENCORE une fois trouver mon chemin d'un point a vers un point b.
J'ai l'impression de faire que ça avec des situations de plus en plus complexes. J'en rirais presque.

Cette fois, il est vrais que je n'avais pas de quoi écrire de nouvelles règles de l'univers.

Je claqua des doigts et une petite flamme rougeâtre voleta au dessus de mes griffes.

Mais je sais exploiter celles qui existent.

                                             

Je sais qu'aucune magie ne pourra être comparées à la téléportation, et si c'est le cas, alors elle serait cantonnée aux deux anges qui ne savent pas où je suis.

Ce n'était pas le moment de recenser ce que je ne pouvais pas trouver.

Aucune idée me vint à cet instant, mais une question me tritura l'esprit ... Cela me coûtait que quelques secondes d'essayer de toute manière.

Je propulsa une sphère dégageant une agréable châleur parmis les reflets rougeâtres des flammes sur le véhicule hors de ma connaissance.
La flamme magique passa à travers le véhicule, avant que l'impact s'effectue quelques secondes plus tard.
Bien sûr l'attaque était suffisamment faible pour laisser qu'une simple cicatrice.
L'expérience était un succès, soit, je n'avais pas avancé sur ma manœuvre de retour, mais je savais dorénavant comment se mettait en place le comportement de l'individu.

Il ne reçoit que la magie en retard. Il a de quoi empêcher l'utilisation de nos pouvoirs.
La seule et unique solution est la suivante : Utiliser la magie sur nous même.

Une fois cette conclusion obtenue, je me contenta de revenir vers le lotus défiguré.
C'était le dernier lieu important que j'avais vu.

Il me fallait être sûr que tout l'extérieur n'avait pas cette nature.
Mais où en trouver ? Je n'avais aucun indice.

Accablé par cette solution je m'assit sur le sable dans ce monde teinté d'obscurités.
Mon cerveau fulminait, cherchant une quelconque solution.
Je ne pouvais peut-être même pas arriver à faire suffisamment de mélange pour pile tomber sur le sort de téléportation. Et encore, les coordonnées de téléportation n'étaient pas inscrites.

Au final cette idée était stupide, il aurait bien pu me téléporter aléatoirement dans le désert, aggravant mon cas.

J'abatis violemment mon poing sur le sable.
Je n'allais pas abdiquer juste car la première solution que je trouve est impossible !
En trouver une autre serait mieux que de trouver de tête un point exact sans aucune aide.
Il me fallait trouver un moyen d'aisément entrer des sorts après ça.

Je soupira d'exaspération avant de me laisser tomber en arrière dans le sable.
Le vent soufflant faiblement déposant des grains de sable sur mon visage triangulaire.
Mes yeux étaient fermés pour éviter une quelconque rencontre avec ces ennuyantes petites pierres.

En y repensant, ce vent n'y était pas la première fois que j'étais arrivé dans ce lieu. C'est sûrement un minuscule détail, mais au point où j'en étais.

Après m'être relevé je fis apparaître une légère flamme dans ma main, le vent poussant cette dernière dans la direction opposée à mon objectif.

C'était rudimentaire mais efficace.

Plus je m'éloignais de la seule étoile qui illuminait ce ciel obscur, plus le vent devenait bourasque qui se transformait en un torrent de sable.

Pour continuer d'avancer je dévia simplement le vent autour de moi, la flamme étant uniquement utile pour éclairer là où je marchais.

Il n'y avait donc rien dans ce désert infini ?
Faire demi-tour n'était pas bien complexe mais ... Je ne pouvais pas m'empêcher de continuer d'avancer contre cette marée.

Et subitement, en plein dans cette interminable tempête. Le sable se calmait, le vent ne soufflait plus.
Une oasis de tranquillitée qui avait en son centre une simple cabane en bois.
Mais le plus étrange était ce qui bordait cet abris délabré.
Une multitudes de pétales de lotus jonchant le sol, où trônait une fleur refermée flottant au dessus de ces dernières.

Après avoir posé jeté un regard sur ce spectacle d'un rose pâle. Je remarqua qu'une étoile illuminait ce ciel. Malgré sa pauvre luminositée, elle était présente. Mais cela signifiait quoi ?
Puis je me tourna vers cette cabane, ressemblant en tout point à celle qu'un pécher adorerait utiliser.
De nombreuses canne à pêche, ainsi que des cages à crabes y était disposé.

Voilà donc un bon signe, un pécheur en plein milieux d'un désert !

Je déposa ma main sur mon crâne attristé par une situation si absurde. Qui aurait pu vouloir une cabane pour profiter de l'océan en plein désert ?

Mais de cette phrase un mott résonna dans mon esprit. "Cabane".
J'avais eu le déclic. Je me sentait maintenant ridicule de ne pas avoir pensé à cette raisons plus tôt.

Le seul idiot qui avait souhaité une cabane voulait un lieux reliant tout les endroits de l'univers était ... Le Phénix.

Je resta sans voix devant cette idée, notre créateur avait donc exaucé ses deux souhaits.

Maintenant que j'avais la solution entre les mains, je devais prendre ce chemin du retour.

Après avoir passé le pas de la porte, je passa comme un voile d'eau qui délimitait la transition vers ce lieux contrôlé par l'esprit.

                                             

L'intérieur était formé d'un simple noir, malgré ma flamme, je n'éclairais rien.
Une situation des plus ... Désagréables.

Après plusieurs pas, des flammes rougeâtres s'allumèrent sur les côtés, tentant de légèrement éclairer les lieux.
Sans grand succès.

Le chemin étant clairement affiché je courru droit devant moi ... Avant d'être illuminé par une puissante lumière de projecteurs. Je tenta d'ouvrir mes yeux, qui furent habitués à une obscurité plus importante.
Ce qui suivit fut un bruit d'acclamation d'une foule. Alors que j'arrivais finalement à voir où je me trouvais, je compris que j'allais êtte retardé.
La porte grillagée se referma derrière moi. C'était un ennui sans pareil.

Le public formé de nombreux morceaux en carton molement dessiné, m'observait avancer sur cette arène inerte.

C'était une situation inconfortable. Ne souhaitant pas avoir un contact direct avec cette audience vide de sens, je regarda directement la porte en face de moi qui me permettrais de continuer de circuler dans ces lieux hors de mon contrôle.

Mais une ombre parmis les lumières des projecteurs me fit hausser le sourcil. Je fis un simple pas sur le côté esquivant un homme qui fonça pile sur le lieux de son ombre, tel un aigle à demi aveugle qui loupait sa proie à 3 mètres.

Alors que l'acclamation du public en papier devint histérique. Je vit ma porte de sortie se refermer.
Je poussa un long soupir de désespoir.
Le destin en finissait jamais de me ralentir.

Je regarda celui qui avait décidé de se donner en spectacle, prêt à dire : "Ce n'est pas drôle Rha."

Mais, l'apparence de l'humanoïde en manque d'attention, me fit poser une autre question.

- Qu'est ce qu'une anomalie fait ici ?

Je n'attendis pas sa réponse, de toute manière il ne parle pas notre langue, et envoya ma petite flamme sur ce dernier.

Mais la réaction de l'anomalie face à mon attaque fut des plus surprenantes, en effet, la flamme brûla légèrement sa main dans le temps effectif. Pas de décallage temporel !

- Très cher agresseur, je me dois d'arrêter votre avancée dans ces terres ! Ils vont voir ma magnifique arrivée, ma magnifique entrée ... Que le spectacle change de tournure ! Montrez nous que vous êtes digne d'un héro !

Il parle notre langue. Soit, son accent déforme ses paroles, mais il parle notre langue ... S'en est à rien comprendre.

L'homme ajusta son costume, et changea son gant abîmé par ma flamme, pendant que je m'abimait dans mes réflexions.
Au moment où il passa à l'attaque, ma réponse fut directe, une vague de flammes se dispersèrent autour de moi.
Je ne voulais pas risquer une possible téléportation.

Une fois que mon sort s'atténua, il ne restait plus rien du public. Seul le corps de l'anomalie totalement carbonisée, jonchait le sol.
Je la regarda quelques instants, laissant transparaître un sentiment mêlé entre la joie et la déception sur mon visage.

                                             


Je continua mon chemin, par la porte qui s'était finalement déverrouillé.
En la poussant, des rayons de soleil se déposèrent finalement sur mon visage. Mais elles étaient filtrées par de nombreuse feuilles, appartenant à un végétal triomphant parmis les îles flottantes.

J'étais arrivé face au sanctuaire inutile du blob.

Après avoir déployé mes ailes je me laissa emporter par le vent agréable, du monde céleste.

Le seul espoir que j'avais était de trouver le blob. Je ne pouvais pas me repérer autrement, passant à travers les branches, de l'arbre géant, je tentait de voir si cette dendrophile avait décidée d'adorer le haut de la cime.
Mais il n'y avait rien.

Cet arbre avait réellement aucune utilitée, j'ai juste envie de le brûler sur place, mais je me retint. Ce n'était pas le moment, après avoir coincé l'anomalie, je laisserais libre court à mes tendances pyromanes.

Je reposa mes pieds sur le sol, laissant aller ma frustration dans une explosion sonore.

Je ferma les yeux en appuyant mon dos contre l'arbre. Il fallait trouver une solution mais laquelle ?
Je n'allais pas me péplacer aléatoirement.

Ce fut une voix irritante emplie de mépris qui me sortit de mes pensées.

- Pourquoi tu as fais un boucan pas possible dans le sanctuaire du phénix ?
- L'anomalie s'est échappée et m'a enfermé dans le dés-

Je l'entendais pouffer de rire. Elle semblait passer du bon temps à m'écouter. Je ma mitrailla avec mon meilleut regard noir.

- Amène moi au palais des anges, je dois parler à Rha.

Je vais garder mes suspicions de trahisons pour moi. Mais ne t'en fais pas, tu as gagné une place Siphèn.

L'ange d'or fit une révérence, en rigolant. Elle tenta de s'adresser à moi, sauf que ses pouffements de rire entre chaque mot m'avait fait abandonner l'idée de l'écouter. Elle devait être une simple d'esprit pour rire d'effets si triviaux.

Je m'avança dans le palais fait de quartz. Il était beaucoup plus grand que nécessaire, et malheureusement, notre créateur n'avait pas oublié l'envie aussi extravagante qu'inutile de Rha.
Une statue immense en or massif trônait en plein milieux du palais. Elle était vêtue de ses vêtements sans aucun goût, les chaussettes dépareillées n'étaient pas oubliées. Elle brandissait vers l'avant une épée, le visage semblant hurler à la bataille, ses cheveux lâchés volant haut vent à l'arrière de sa tête.

Je restait bouche bée que tant de détails avaient été mis en oeuvre, pour ... Ça.

Je me repris assez vite après avoir vu une telle infamie.

- Où est le moyen d'observer l'univers ?

Siphèn tentait de garder sa respiration pendant son fou rire, mais me pointa une salle à côté. Je la laissa seule dans le hall, prétextant que c'était l'ensemble de mes besoins. J'avais autre chose à faire que de gérer les humeurs d'une hystérique.

La pièce était constitué d'un pont en verre reliant les différents côtés de la salle. Puis, une trentaine de mètres sous mes pieds, un bassin d'une eau trouble, vibrait à rythme régulier.

Ce miroir d'eau semblait être l'artefact reflétant l'univers.
Pour être activé il aurait besoins d'informations, il ne lit pas dans les pensées de toute façon.

- Je souhaiterais savoir où se trouve Rha.

L'eau changea de forme et de couleur. La vapeur trouble se recomposa, donnant des couleurs à ce miroir bleuté, malgré la faible qualitée, je pouvais reconnaitre l'ange d'argent qui ... Semblait être devant le phénix déguisé en la fée, tiré sans son bon vouloir dans un jeux de rôle.

Aucuns mots ne sortirent de ma bouche. Seul une pensée me vint à ce moment : "Au final, voilà pourquoi l'hystérique était tordue de rire."
Au vu de la hauteur intellectuelle de ces patients mentaux, je préféra les laisser à leurs amusements.

- Je souhaiterais savoir où se trouve Rosilia.

L'image qui s'afficha me désola toujours plus, la blob dormait en étoile de mer derrière un trône. La situation était déjà absurde en elle même, mais je continua de m'enfoncer dans un profond désespoir quand je compris, que c'était le trône ... De Rha !

Ces trois personnes sont sensées être des modérateurs, et voilà comment ils se comportent ?
Je dois régler la situation de moi même. La blob possédant toujours le couteau, je pouvais me permettre ... De rentrer seul à la bibliothèque Céleste.

- Où est l'anomalie ?

L'eau changea de forme et ... Devint totalement trouble. C'était à s'y attendre, il fallait bien entendu que la première anomalie que l'on croise soit : Très résistante, non localisable, des problèmes de réception de sorts, peu bloquer nos pouvoirs ET contrôle les émotions. Bien ÉVIDEMMENT, cela n'aurait pas pu être un dieux tant qu'on y était ? Tout ça car il n'est pas reconnu par l'univers il peut faire tout ce qu'il veux ! Il ne manquait plus qu'on lui en rajoute !

À ce moment, une lumière vient illuminer mes pensées. J'avais déjà pensé à une idée telle, accepter ses pouvoirs pour mieux le contrôler. Mais si je lui donne quelque chose, tel une pierre modératrice, il gagnera les pouvoirs de cette pierre, et ... Pourra être tué !
Et s'il utilise ses émotions pour arriver à influer ce monde, on va lui donner une claque assez grande pour le repérer.

Je vais brûler les ailes de l'oiseau de feu.

                                             


Après avoir demandé le chemin à prendre pour aller à la bibliothèque Céleste, je me précipita vers la sortie, accompagné par l'ange d'or si ennuyante. Son rire s'était calmé au moins.

- Tu veux une quelconque aide Dyrès ?
- Non.
- Combattre une anomalie seul est une mauvaise idée.
- Occupe toi de ta leadeuse et aide les deux autres à survivre en cas de problème.
- Cela ne change rien à l'aveuglement de ta décision.
Aveuglement ? Elle se paye de ma tête ? Elle ne bouge pas le petit doigts aux côtés de notre créateur lors de l'apparition de l'anomalie. Je suis le plus éclairé ici. Je sais ce que je dois faire, elle non. Elle sera qu'un boulet comme tous ces "camarades" l'on été.
Mon manque de réponse ne la convainc pas à faire demi-tour.
- Faire jeu seul ne vas que nous fragiliser.
Jouer en groupe risquerais de donner une information au traitre.
- Répond moi. Je n'ai pas envie de te faire cracher le morceau de force.
- Tu n'as aucun droit de m'ordonner quoi que ce soit ange d'or. Reste à ta place.
- D'accord. En tant qu'ange d'or, je dois prévenir ma supérieure de ce que je sais. En sachant ça, tu préfère que je vienne, ou que Rha apprenne ce que tu souhaite faire ?

Je garda un moment de silence, je n'avais pas envie de la voir, mais si elle parle ... Je risque d'avoir les trois autres en plus ... Le choix était simple, uniquement le moins pire.

- Ne t'avise pas de me gêner.
L'hypocrite fit une révérence, un sourire au visage. Me rappellant que l'on n'avait jamais ce que l'on voulait dans la vie.

Sans me demander mon avis, elle nous téléporta dans ma bibliothèque favorite. Je sent que ses prises d'initiatives vont rapidement m'ennuyer.

Pendant que j'écrivais sur le sol, avançant mon plan pour mettre en échec l'anomalie, je me surpris à ne pas me faire surprendre, ou attaquer d'une quelconque manière.
L'ange restait sur le petit meuble de l'entrée, faisant balancer ses pieds dans le vide. Elle regardait dans les airs, ne remarquant pas le coup d'œil furtif, que je lui donna.
Je me serait attendu à une cascade de questions, mais rien. Un calme studieux s'était installé. Au final, ce n'était pas un si mauvais choix.
Une fois une bonne centaine de pages de terminées, je fut interrompu par une question. Pourquoi elle doit gâcher ce moment de calme ?

- Tu veux à boire ?
- Non.

Elle soupira uniquement à ma réponse, avant de reprendre le rythme régulier de ses jambes.

Je posait à l'écrit la manière la plus claire de comprendre, cette créature. Je n'avais pas le droit à l'erreur.
Je me devais de prévoir si une autre anomalie différent apparaissait.
Un détail vient m'alerter. Il y a eu une anomalie dans le sanctuaire des esprits.
Dans le temps présent, c'est un morceau de viande rotis, mais la question n'est pas là. Je me devais de briser l'agréable silence donné depuis lors.

- Siphèn, tu es au courant qu'une anomalie était présente dans le sanctuaire du Phénix ?
- Oui.
J'haussa le sourcil, là c'était la meilleure laisser une menace dans un lieux pouvant tout relier. Siphèn avait réussi à creuser plus profondément dans mon estime d'elle.
Avant que je puisse répondre, la malicieuse ange d'or reprit son visage si désagréable à observer.
- Je te renseignerais à son sujet que si tu me renseigne sur ce que tu sais. Si tu ne veux pas me donner des renseignements, pourquoi pas me les échanger ?

                                             

Je la regarda, silencieux. Mon manque de réponse eu le don, de faire rougir d'embarras l'ange la plus ennuyante de l'univers, au coude à coude avec le blob.
En soit ce n'était pas une mauvaise manière de présenter un échange, mais mon instinct me cria que ce n'était pas équivalent.

- D'accord.

Ma réponse eu le don de détendre Siphèn qui avait reçu une humiliation temporaire bien méritée.

- Cependant, je vais raconter seulement la moitié en premier, je dirais le reste uniquement si je juge que l'information que tu possède est équivalente.

L'ange hocha la tête, restant sur le meuble, comme si être au dessus de moi lui confèrerait un avantage.

Je commença mon récit, en partant de la découverte du lotus, en m'arrêtant à la découverte de la sortie de l'anomalie du lotus, par soucis de simplicitée, j'ai souhaité l'appeler Kgnif, au moins on ne le confondra pas avec l'autre.

L'ange m'écouta avec son plus mauvais jeux du mot "attention", mais j'en avais que faire, seul ses informations m'intéressent. Quand je lui fit signe de parler, elle me regarda de haut, avec un sourire que je voulais effacer sur le champs.

- C'est très intéressant ce que tu m'as apprit Dyrès !
- Ignore la partie sur les compliments, j'en ais besoins d'aucun venant de toi. Tes informations.
- D'accord, d'accord ... Lors de notre arrivée dans la porte de l'eau, que l'on a découvert dans le palais des anges ...
- La porte de l'eau ?
L'orgueilleuse ange gonfla des joues, vexée par ma question si affutée.
- Je ne t'ai pas interrompus quand tu m'a raconté ce que tu savais !
- C'étais car j'étais clair.
Notre duel de regard noir dura quelques minutes, avant qu'elle se décida d'abandonner.
- La porte de l'eau est le nom du sanctuaire du Phénix.
- Très bien, continue.
- Une fois que l'on était arrivés, on a exploré les lieux, et on est tombé sur cette anomalie. Rha voulait engager les hostilitées, mais Phénix remarqua qu'il pouvait parler notre langue, de là on a conclu un marché avec lui, on ne l'anihilerais pas tant qu'il ne laissait aucune personne venir du désert des lotus.
Je lâcha un long soupir. Pourquoi il n'a pas commencé par ça au lieux de toute cette mise en scène ? Maintenant ce n'est plus qu'un morceau de rotis surcuit.
Ce qui est fait est fait, s'en plaindre ne changera rien.

L'information que me donnais Siphèn, m'avait pas appris tant de chose, excepté que toute personnes auraient pu aller dans le désert modérateur par la porte de l'eau, mais pas revenir en arrière par ce chemin, sinon l'anomalie rotie seraient déjà mort quand je serais rentré.
Deuxièmement, Siphèn et Rha restent des suspect privilégiés, la téléportation leurs donnant un avantage considérable. Mais le Phénix et Rosilia auraient pu rentrer et sortir aussi aisément, en utilisant mon portail qui n'avait aucun péage d'entrée.

- Au final, tu ne m'as rien appris de plus. Je ne vais pas finir ce que je sais. Cela n'aurait pas la même valeur.

L'ange d'or grimaça, ennuyée par mon choix aussi logique que juste. Elle ne chercha pas à plus négocier et repartit dans son silence, me permettant de continuer l'écriture de mes livres.
 

                                             


Je referma finalement mon avant dernier livre, j'avais réussi à poser suffisamment de nouvelles règles pour admettre l'existence de Kgnif. Mais malgré ça, je ne savais pas comment le placer en individu, comment je pourrais arriver à être sûr qu'un individus de l'extérieur était connu par l'intérieur comme vivant ?

Je souffla du nez, cette question contradictoire. Je savais que l'univers reconnaissait ses actions, mais mon esprit était toujours troublé. Je doutais encore et toujours sur ma manière d'incorporer cette vie non vivante à mes yeux ... Comment ... Comment je pourrais considérer l'extérieur comme non vivant ?

- Tu pense à quoi ? Tu es tracassé non ?
L'ange d'or était descendue de son pied d'estal, les deux mains aux niveau de ses joues. Elle avait toujours ce sourire de l'hypocrite au visage.
- J'ai que faire de ton aide Siphèn.
- Oh ...

Malgré mon refus, elle continua de parler, lançant des phrases aléatoires me cripsant, car elle me déconcentrait. Elle gardait le sourire au visage. Je n'en pouvais plus. Mon poing se leva tout seul, il passa à travers de multiples lamelles d'air, pour écraser le visage de cette ange qui avait dépassa les bornes.

- Et si on ignorait ce qu'il est et que l'on rajoute juste ce qu'il doit être ?

Mon poing s'arrêta au niveau de son nez, cettr phrase n'était pas aléatoire. Le temps était trop parfait ... Mais elle ne maîtrise pas le temps !
À ce moment, ma colère descendit brutalement, et ma suspicion atteint de nouveaux plafonds.
Et si elle couvrait l'anomalie ? Et si c'était un mensonge ? Je dois ne pas lui montrer mes doutes. Je dois être impassible. Je dois garder mon sang froid. Ma connaissance est mon avantage. Je dois faire attention aux alentours de la traitre. Je ne vois pas d'autres explications.

Je baissa mon bras et me releva, avant de pointer la traitre du doigts.
- Ton idée est stupide, rajouter des pouvoirs à l'anomalie ne va pas apporter quoi que ce soit de positif ! On renforce uniquement notre adversaire en lui donnant le droit de modifier ...

- De quoi tu parle Dyrès ? Je lance des phrases aléatoires pour te faire penser à autre chose.

- Qu-
Je baissa mon bras, je devais arriver à trouver un moyen de rebondir.

- Sauf si tu as trouvé l'inspiration dans mes dires ?
Elle pencha sa tête sur le côté, un sourire qui tentait d'être bienveillant au visage.
- Je suis honorée. Tu pourrais me citer cette idée ? Je serais ravie de pouvoir en discuter comme ça !
- Tu pense vraiment me duper ? C'était évidemment une réponse qui était ciblée !
- Et si je n'avais eu que de la chance car tu as eu une idée sur ce que j'ai dis ?
Je serra les dents, je devais me reprendre, mes suspicions allaient m'emporter dans mes choix, je devais reprendre mon calme, la faire avouer ici et maintenant serait impossible. Je vais jouer son jeux, pour le moment.

Après ma réflexion, je regarda l'ange droit dans les yeux, cherchant à voir une quelconque réaction, puis je me retira.

- D'accord, on à qu'à dire que c'est un coup de chance. Tu avais parlé du fait d'ignorer l'état initial de l'anomalie et de rajouter des caractéristiques à cet individus.
Sa réaction fut d'une frustrante feinte d'innocence.
- C'est vrais que c'est une mauvaise idée. Non pas pour le gains de pouvoir pour cette anomalie, mais sur un cas plus global. On transformerait toute anomalie entrante en individus qui sont anomalies et comme nous. Cela ferait comme une double personnalitée. On aurait un côté que l'on pourrait influencer, mais l'autre non. Dans un sens plus relié au destin, on aurait que la moitiée des fils qui tiendrait cet individus en place, l'autre restera présente.
- On aurait qu'une moitié de contrôle, j'ai compris ...
- Mais ce serait sûrement mieux que pas de contrôle du tout.
- On va juste le rendre plus puissant puis moins puissant ... J'ai un doute sur l'intérêt de cette méthode, on reviendra juste à notre état initial ... Honnêtement, sauf si on sépare la partie totalement corrompue de l'anomalie, il n'y a aucun intérêt ...

Mes paroles s'étaient ralenties, je me mit à comprendre finalement quelque chose, il y a un moyen de séparer l'anomalie de la partie comprise par l'univers !

- On pourrait alors utiliser des pétales de lotus modérateurs pour séparer la partie anomalie de la partie acceptée par l'univers ! De ce fait on arriverait à contenir notre problème en tant que modérateur !
- C'est quoi une pétale de lotus modérateur ?

C'est vrais que je n'étais pas allé si loins dans mon récit, quelle plaie.

- C'est un matériau étrange à toute corruption, donc étanche à l'extérieur.
- Oh, je vois très bonne idée !
Je n'avais pas besoin de ses flatteries.
- Mais il y a un défaut fatal dans ton raisonnement Dyrès.
Je n'avais pas besoin de ses remarques.

- Une fois que l'on a séparé l'anomalie de notre futur, "modérateur". On a toujours l'anomalie quelque part Dyrès. Et finalement, on ne peut pas le contenir, car ces lotus sembleraient ne pas pouvoir garder ces dernières. C'est comme ma précédente proposition : Une impasse.

Je ne pu m'empêcher de rugir d'insatisfaction, on semblait si proche de l'objectif et pourtant un simple détail nous renvoie toujours à l'état initial. Pourtant, j'ai lu le livre de la vie, Kgnif n'est pas vivant, juste car il est totalement corrompu, si jamais il y avait un moyen de le vider ...
Car si je pose une pierre je vais juste le rapprocher de l'univers sans pour autant influencer sur le vide de notre individus.

Si je prend une analogie que même le blob peut comprendre, je sais comment mélanger ma vanille avec mon chocolat, mais c'est tellement concentré que s'en est immangeable. Il faut adoucir en apportant de l'eau.
Mais comment on l'apporte ?

Si je prend un exemple qui l'effectue, un sort de flamme est composé de chocolat, vanille et eau. Donnant ma flamme. Donc si j'utilise un support de vie je peux vider en agrémentant d'eau ma glace.
Alors pour créer un support de vie, je vais poser de force mon support de vie sur l'individus et utiliser mon propre support de vie pour le vide avec les sorts les plus aqueux que possible, mélangeant l'extérieur à la bonne concentration pour qu'il soit stable.

Or, si je vide l'individus je suis obligé de vider une chose : Ce qu'il y a autour de lui.

- Tu t'es trompée Siphèn.
Elle pencha avec stupiditée sa tête sur le côté.
- Comment ça ?
- Quand je vais introduire la pierre de pouvoir dans Kgnif. Puis je lui lancerais le sort le plus vidé de corruption et de magie que je connaisse. Ce qui résultera en une seule réponse : Tout ce surplus de corruption sera alors vidé, donnant ... Une créature modératrice !

L'ange d'or me regarda les yeux rond, se demandant d'où venait mon incroyable génie, ou elle ne comprenait pas ce que je disais.

- D-dyrès ... Utiliser de la magie est très peu effectif contre cette anomalie...
- C'est là où tu te trompe, elle affecte l'annomalie en retard car le sort vide d'abord la surconcentration en corruption AVANT de faire son effet, résultant un sort retardé ! Ce n'est pas finis ! Toute anomalie est plus ou moins concentrée en corruption ce qui nous permet de conclure sur un effet plus ou moins important décallage temporel du sort magique, causé par la variation de la concentration en corruption.
- Je ... Voudrais un résumé.
- Si je connais les sorts déjà utilisés sur l'individus, la concentration en corruption de ce dernier, et l'endroit exact où ton support de vie se trouve, je peux créer des anges d'or. Je peux peupler cet univers de l'extérieur Siphèn.

 

                                             


L'ange d'or resta silencieuse quelques minutes, soufflée par mon génie, cherchant comment répondre à mes affirmations, face à la parfaite véritée que je dépeignait !
Mais sa réponse ne fut pas une tentative de me taire, comme n'importe quel traitre aurait fais, voyant ses plans réduits en poussière.

- Je peux arriver à te transmettre deux de ces informations mais je ne sais pas comment déterminer la troisième.
- Hein?

Elle coopère ? J'avais du mal à comprendre, elle abandonne si vite ? Reprend toi, Dyrès, c'est un de ses tours de passe passe !

- Et bien parle Siphèn ! Dit moi comment tu vas procéder.
Pour que je copie ce que tu vas faire.
- Seulement si tu finis de me donner les informations sur ce qui s'est passé après la découverte du lotus.
Elle est tenace et ne perd pas le nord ! Cela m'aurait arrangé d'avoir la blob, au moins elle aurait oubliée.
- Très bien, ce sera notre accord.

Après lui avoir serré sa main de mamifère non velu, je me mis à conter la suite de mes aventures. J'omit cependant mes suspicions de trahison, et je m'arrêta au moment où j'apparu à l'arbre des fées.

- Rosilia à disparue ? Tu as été attaqué par-derrière, mais non tué. Tu n'était pas mettre de tes émotions ... Ce serais possible ...

On dirait que même si je ne l'ai pas cité, on va tomber sur le même résultat.

- Que l'anomalie pourrait contrôler une personne sentimentalement pour la libérer ?
J'haussa le sourcil, elle aurait totalement pu contrôler la blob pour la libérer. Et nous pousser vers la piste d'une trahison ... Cette possibilitée n'était pas à ignorer ... Et totalement opposée à ma réflexion ... L'hypocrite me fusilla d'un regard interrogateur, je devais me sortir de cette mauvaise passe.
- Je ne savais pas que tu avais des neurones Siphèn. Tu vas bien ? Tu as de la fièvre ?
- HEY ! Je ne suis pas stupide Dyrès ! Ne me prend pas de haut comme ça !
Ironique.
- Passons, parle moi de ta méthode maintenant.
L'ange soupira mais exauça ma requête.
- La bibliothèque Céleste possède des livres sur chaque individus créés. Décrivant ce qu'ils sont, leurs passé, leurs présent, et leurs destin.
- Cette information aurait été d'une grande utilitée si tu me l'avais dite à notre première rencontre.
Elle tourna sa tête en gonflant ses joues ennuyée par ma remarque.
- Et te laisser voir mes moments intimes avec notre créateur, non merci.
- Bon, plus qu'à les chercher maintenant.
- Je dois te prévenir Dyrès, je suis la seule qui peux lire dans la partie du destin. Si ta curiosité te dévore résultant en la lecture de ton futur, tu retournera en poussière.
- Si tu es la seule à pouvoir le lire, comment je pourrais arriver à connaître ce futur ?
- Je viens de témoigner de tes réflexions, tu es dans la possibilitée d'obtenir ces informations. Je préfère prendre des précautions.

Je roula les yeux dans les airs. À quel moment je m'étais permit de passer outre les règles qui m'avaient été imposées ? Je suis une personne respectable.

Après cette discussion, je fit apparaitre les livres si dangereux, portant les noms de Rosilia et Siphèn. La couverture des deux modératrices étaient décorés, de motifs que j'avais du mal à donner un sens.

Le livre de Siphèn était décoré de feuilles d'or, cachant tant bien que mal les moisissures de la couverture. Le motif principal était un ange ses mains cachant ses yeux. Alors que des larmes, étaient visible sur la joue de l'ange, un sourire contradictoire se dessinait. Genoux à terre, elle faisait face à une pile de pantin désarticulé.

Le livre de Rosilia, montrait une fée, reconnaissable par ces oreilles mal dessinés, et des ailes aussi fine que fragile. Autour d'elle, un ensemble de aqueux en l'entourait, tel des pics acérés, tranchant d'impertinentes personnes qui s'en approchaient.

- Honnêtement, la personne qui a choisit les couvertures de ces livres a mauvais goût.

L'ange exécrable me regarda comme si j'allais lui donner sa gamelle, avant d'exploser de rire.

- Siphèn ... Je n'ai pas le temps pour ça.

Elle se roula par terre d'un rire un contrôlable, s'en était ridicule ... De toute manière je souhaite lire le passé et la composition de Siphèn. Ce n'est plus nécessaire de la prendre en compte, je vais finir ce travail seul.

 

 

                                             


Après ma rapide lecture, j'ai aquéri deux informations :
1) Quel sont les caractéristiques d'un ange d'or.
2) Quel furent l'ensemble des sorts envoyés par Rosilia sur l'anomalie.

Maintenant il me reste une question :
Quel est la formation de corruption de départ de l'anomalie ?

Je m'assit sur le sol, parmis les piles de livres et de notes, puis mes yeux se posèrent sur mon système radar. Je l'avais déjà utilisé pour rejoindre l'anomalie, c'était il y a peu de temps mais ... Je ne savais pas la quantitée exacte ... Il faut dire que je pensais à ce moment que simplement prendre une corruption maximale suffisait à trouver cet individu. J'en manquait de rire de mon ignorance passée.

Attend.

Mon raisonnement ne tient pas.

Si j'ai réussi localiser l'anomalie en le prenant en compte tel une corruption maximale ... Cela ne colle pas, absolument pas ...

Je déglutis.

Mon histoire de vide est ici contre dit par ce simple comportement, je veux simplement enlever de la corruption sans rien en retour, mais ... Cette différence de résistance à la magie ... N'est pas forcément lié à son comportement avec l'univers ... Si ?
Ce n'est pas tout, j'ai fais ce radar APRÈS son agression.

Non ... Cela ne va pas marcher ... Tout ce fabuleux plan est ... Condamné à échouer ?

Cette connaissance parcourut ma colonne vertébrale tel un vent froid grignotant mes certitudes, ma confiance de réussite, ...

Ce détail, au départ insignifiant fit perler la sueur le long de mes écailles ...

Je devais résoudre cette incohérence.

Ouvrant le livre pour vérifier les paramètres posés, seul un simple "Corruption de 1" trônait, sur ces pages blanches.

Je dois repartir de ma réflexion de l'époque, qui fonctionne, et la tirer dans un autre sens. Peut-être qu'une autre solution est possible ?

L'univers est un ensemble de deux glaces : chocolat et vanille. Ces dernières peuvent être agrémentées d'eau de façon à obtenir des états différents.
Mais, que signifie une corruption de 1 ? C'est une corruption maximale.

Non, non et non ! Penser comme ça me guide vers un mur. J'admettrais que Kgnif aura une corruption initiale de 1 après que la fée a utilisé de la magie contre lui. Rendant ma si élégante théorie ... Un tas de cendre ...

Ce que j'ai mal observé est sous mes yeux ... Forcément. Il faut répéter les actions vu sous mes yeux.
Le sort touche l'anomalie. Elle continue de bouger comme si rien ne s'était déroulé. Puis, après un temps indéterminé, il revient à son état initial.
Pourquoi ?

Hypothèse n°1 : C'est la cinétique de la réaction. L'anomalie met un temps certain et similaire avant que l'effet du sort s'effectue. Si cette hypothèse était vérifiée, on pourrait expliquer le vidage de la corruption pour atteindre l'état désiré.

Cependant, 2 erreurs monumentales me viennent à l'esprit en évoquant ces paroles :

De un, si c'était une histoire de cinétique, pourquoi il se prendrait le sort en retard ET reviendrait à la position où le sort l'a touché ?
De deux, cette théorie s'avère fausse dans l'explication théorique, comme je l'ai précédemment compris. La corruption n'a pas été touché la le vide du sort.

Hypothèse n°2 : C'est un phénomène relatif. Cela signifie que l'impact magique a lieu à un moment précis lié à un endroit précis. Au moment exact où Kgnif a reçu le sort de Rosilia, le temps de retard serait hypothétiquement causé par la cinétique, mais l'univers n'acceptant pas le décalage, il va le repositionner là où le sort avait eu lieux, annulant la formation totale de vide dans son corps, cette dernière devant avoir lieux dans un futur qui fut effacé.

Cette hypothèse tente de rebondir sur mes précédentes erreurs, mais des questions continuent toujours de se poser :

- Pourquoi il n'y a eu aucun retour lors de la formation du vide ? La réaction serait-elle impossible à visualiser ?
- Comment l'univers peut arriver à remplir de nouveau de corruption un individus, alors qu'il est par définition dépourvu de cette composition ?
- Pourquoi la seconde anomalie à été affectée par mes sorts ? Cette théorie, qu'importe si la concentration en corruption est faible, retournera en arrière le plus que possible pour arriver à son état initial. Les sorts magiques étant aussi composé par de la corruption, cela signifie une chose : Même eux retournerons en arrière en contact avec eux même. Cette théorie ne peux pas tenir.

Hypothèse n°3 : Il existe un seuil. Ce seuil déterminerais si notre sort doit retourner en arrière. Ce seuil est déterminable, si aucun changement malgré le vidage de l'anomalie est observée après le retour arrière de l'univers. La réaction serait visualisable si : Mon livre de détection ne détecte plus la présence de l'anomalie dans le temps de "cinétique". Finalement, pour expliquer le remplissage de corruption de Kgnif, il faut accepter une vision en glace de la magie. Même si on ajoute de l'eau avec un sort, on ajoute aussi de la corruption et de l'intérieur. L'intérieur serait l'effet voulu du sort, et la corruption transmettrait l'information à l'individu, permettant d'impacter l'individu avec le sort. Mais cette composition de corruption va pouvoir s'engouffrer de nouveau dans l'anomalie. Retournant à l'état initial. Ce retour étant relatif à une position et un moment dans le temps, le simple fait que le vidage de l'individu lui permet de décaller sa position. L'univers ne va pas apprécier et corrigera cette erreur, en repositionnant Kgnif là où le sort aurait dû avoir fait effet.


Je poussa un long soupir, j'avais finalement une idée mais ... Je ne devais pas me précipiter.
Je ne dois pas faire la même erreur. J'ai pensé avoir eu une élégante solution, mais elle s'est avérée fausse juste à cause d'un détail.
Procéder uniquement par spéculation ne peut que me mener à l'erreur.

- Siphèn.
- Quoi ?

Elle s'était arrêtée de rire, mais ce moment était passé en dehors de mon esprit, je pensais à des affaires plus sérieuses.
Il était plaisant de voir qu'elle comprenait la problématique de la situation et m'écoutait avec une oreille attentive.

- Tu sais te battre ?
L'ange haussa le sourcil.
- Oui.
- Bien, il va falloir rencontrer l'anomalie de nouveau.
- Tu as trouvé comment identifier sa corruption ? C'est une excellente nouvelle ! Alors que faut-il faire pour le purifier en modérateur ?
- On ne va pas le purifier. Je dois vérifier si ma théorie est effectuable sur le terrain.
- Mais pourquoi ? Ton plan est suffisamment élégant pour que ...
- Ce n'est pas comme ça que ça marche Siphèn ! Ce n'est pas car une solution est belle qu'elle va fonctionner ! Il faut, la mettre en rivalitée avec les faits. Sinon, jamais elle ne tiendra. Donc, on doit vérifier sa validitée !
- Mais le transformer ne va pas être une validité suffisante ?
- Non. Cela demandrais plus de forces et de risque que de simples tests.
L'impertinente osa soupirer d'agacement face à ma véridique et sage décision.
- D'accord, c'est toi l'expert de toute façon.
- Très bien.

Je m'approcha du livre pour me signaler la présence de corruption maximale autour de moi, soit la présence d'anomalie.
J'espérais au plus profond de moi que j'avais trouvé un bon modèle, que je n'avais pas à tout jetter. Mais s'il fallait ... Si l'univers me prouvait autrement ... Je n'avais pas d'autre choix.

                                             

Trouver l'anomalie avec cet outil n'était pas si complexe. Mais la zone de test était peu agréable, des îles flottantes. Leurs niveaux variaient peut-être, mais le champ de vision de Kgnif n'était que peu restreint. Un handicap de notre côté.
Alors que je prenais toute mes précautions pour donner l'avantage de la surprise, l'ange d'or s'était assise à la limite de l'île, pour observer sa cible, à découvert.

Je murmura avec une pointe de colère dans la voix.
- Siphèn ! Arrête de faire l'inconsciente ! Ne te met pas tant en avant !
L'ange me répondit à voix haute, elle voulait qu'il nous repaire ou quoi ?
- Oh ... Tu tient à moi ? Si c'est le cas je me déplacerais avec joie.
Je prit ce visage souriant avec ma main, la rapprocha de moi, et l'enfonça le plus fort que possible dans la terre de l'île.
- Je tiens à ma génératrice de portail.

L'ange sortit sa tête du sol, recommençant encore une de ses crises d'orgueil blessé. Gonflant ses joues pendant que des morceaux de terres s'étaient pris dans ses cheveux.

- Frapper une femme est très mal vu dans la sociétée Dyrès !
- Quelle sociétée ?
Elle sembla vouloir rajouter quelque chose, mais s'arrêta assez vite.
- Non mais ce n'est pas faux. Au vu des gignols autour de nous ce sera difficile d'en former une.
- On arrive finalement sur un point d'entente.
- En effet ! Mais malgré cela il serait nécessaire de partir combattre cet individu.
- Oh mais mademoiselle qui n'arrive pas à comprendre la raison qui la rend aussi toxique qu'incomprétente, il fallait le faire depuis quelques temps.

L'ange laissa passer un râle de colère, avant de s'avancer à une position et distance correcte de l'anomalie.
Posant dans les actions nécessaires acant le combat, d'enlever la terre dans ses cheveux.

Et sans atteindre mon top départ, elle disparu. Je me précipita vers mon spot, mes livres de détections ouverts.
Il fallait décider et vite, car si Siphèn était touchée ... Je n'avais pas envie d'y penser, regardons seulement le cas victorieux.

Siphèn était apparue au dessus du soldat, une hache avec deux lames, une à l'avant et une à l'arrière. Ces derniers étaient faites d'un matériaux semi-transparent, légèrement trouble dans la couleur blanche, me permettant alors de localiser sa lame. Le manche de métal était décoré de petites fleurs accrochées, tentant de rendre cette arme moin barbare.

La lame fut subitement arrêtée par une arme que je n'avais vu jusqu'à présent. Elle semblait s'être téléportée de nul part. Mais l'ange d'or reconnu rapidement l'arme, et se téléporta en arrière. Kgnif pointa le cylindre creux de son arme sur Siphèn. Et dans un puissant bruit qui arracha mes tympans une sphère de métal transperça l'air, passant à quelques milimètres du visage de l'ange en excès de confiance.

Mais au lieux de refroidir ses ardeurs, l'ange ne laissa échapper qu'un pouffement, puis explosa de rire.
Ce n'était VRAIMENT pas le moment. Je me positionna, et lança une boule de feu qui s'enfonça dans le dos de Kgnif. Bien entendu, rien ne se passa. Mais ce n'était pas ce qui m'intéressait. D'un rapide coup d'œil je remarqua ... Que je détectait toujours la présence de l'annomalie avec cette corruption maximale.
Ce ... N'était pas la solution ? Il était vraiment, totalement insensible à la magie ?

Au moment où je décrocha ma tête de me livre, le canon était pointé devant mon crâne.

Je n'avais pas le temps de processer le danger de ma situation qu'une hache transperça le militaire en diagonale. Le sang giclant sur mon visage se mon corps.
Un second tir retentit, mais manqua sa cible ... Et l'agresseur venu de l'extérieur vit son crâne fracassé, encore, et encore, et encore, et encore ... Jusqu'au point d'être impossible à reconnaître. L'hypocryte ... Non, la folle rigolait ... Elle rigolait alors que le sang tâchait ses vêtements blanc, que la cervelle qui se régnerait volait en continu dans les airs ...

Malgré mon impassibilité habituelle, ce spectacle me donnait uniquement envie de vomir ... Je détourna les yeux vers mes livres à nouveau ... Je ... Voulais faire un dernier test alors qu'il ne pouvait pas répliquer.

Après avoir essuyé comme je le pouvait le sang sur mon visage, je plaça ma main pour cacher ce spectacle aussi répugnant qu'irréel. Et une bulle d'eau tomba sur les deux fous. Je ne regardais pas leurs réactions, uniquement mon livre et ...

Je remarqua un détail, avec la résolution maximale, l'emprunte de corruption de Kgnif. Elle restait toujours là mais ... Elle ... Diminuait, avant de rapidement revenir à son état initial ...

Je vidait bel et bien Kgnif avec la magie. Il reformait bel et bien sa corruption quelques temps plus tard ... Mais je ne vidait pas TOTALEMENT Kgnif ! C'est pour cela qu'il paraissait encore être totalement corrompu !

Malheureusement, cette bonne nouvelle fut suivit d'une mauvaise. Un nouveau éclatement signalant de départ d'une balle, accompagné par la disparition du rire de la psychopathe. Je sortis à cet instant mon livre de mon champs de vision.

L'ange d'or s'était reculée du corps méconnaissable de l'anomalie, se tenant le ventre. Il avait tiré. 

Il pouvait, bouger même totalement déformé, et asséné d'attaques sans interruption ... S'en était aussi malaisant que terrifiant.

Je n'avais pas le temps de plus réfléchir, et j'hurla à Siphèn, espérant uniquement que les balles n'étaient pas chargées.

- Retraite !

À ces simples mots, le sol sembla se déformer, alors que l'anomalie pointa son arme vers moi, je vis son visage se recomposer, à moitiée réduite en charpie, je vis une haine incompréhensible sur son visage ... Avant qu'il se désintègre sous mes yeux.

J'étais assit en plein milieux du palais angélique, Siphèn posa le genoux au sol se tenant la blessure avec sa main.
Mon corps bougea tout seul vers la psychopathe, à ce moment, je ne comprit pas totalement mes actions, mon inquiétude. Malgré ça, je me laissa emporter.

- Tient bon Siphèn, il devrais y avoir un moyen de te sortir de cette situation.
- Oh. Au final tu t'inquiète de mon état.
- Ce n'est pas la peine ... De penser à ça. Tu peux toujours maitriser la magie d'espace, non ?
- Oui.
- Enlève toi la balle et recoud ta blessure.
- C'est très drôle de me donner des ordres, j'ai pensé que ...
Je lui donna une tappe sur la tête avec la palme de ma main. Obligeant l'ange à obtempérer. Elle recousu sa blessure, arrêtant en théorie l'hémoragie mais, la sphère de métal, elle restait.
- Il y a une complication ? Tu n'arrive pas à enlever la balle ?
- Je ne peux pas, il faut le faire manuellement.

Je ne savais pas la raison, mais qu'importe, je la saurais après. J'accéra mes grandioses griffes. Je les plantères dans la peau de l'ange. Et commença l'incision.
Je pouvais sentir le sang chaud se coller à ma main, alors que j'avançais dans sa chair. Je naviguais complètement à l'aveugle. Mais l'arme avait été tirée d'en bas, elle aurait dû remonter. Mes mains avancèrent avec ma réflexion. Je sentit une grande différence. Un objet froid au milieu de cet océan tiède et ragoûtant. Je la bloqua avec mes deux griffes. Avec prudence, je la sortit hors du ventre de l'ange.
Je la déposa sur le sol marbré, tâchant de manière négligeable, le sol marbré.

Siphèn recousu en silence sa plaie. Une fois, qu'elle eu terminée, je m'assit en tailleurs. Ne sachant pas comment essuyer ma main, je la laissa comme elle était, de toute manière, au vu de mon état, ça n'allais pas changer tant de choses.

- J'ai des questions à te poser Siphèn. La première étant : C'est quoi ce comportement totalement imprévisible ? La seconde étant : Pourquoi tu n'as pas réussi à sortir la balle ? Je m'attend surtout à des ressentis.

L'ange posa sa main sur sa nuque, ne sachant pas trop quoi ajouter. Mais malgré son embarras, elle me répondit en me regardant droit dans les yeux.

- Je ne suis pas mentalement stable, ce qui est indéniable. J'ai été créée de cette façon. Pour ce qui est de la balle, j'ai une réponse, elle a été tirée par une arme divine. Ma hache en est aussi une. En temps normal il devrait en avoir une pour chaque modérateurs, pour les aiders dans la modération de l'univers.
- Donc la possession d'une telle arme ... 

J'avais comprit l'étendue de ces paroles. C'était maintenant indéniable ... Ce que je n'avais jamais voulu voir arriver ... Était réel.

Je me releva, sans réellement savoir quel était l'émotion que mon visage affichait. 

- Très bien.

Même si je n'aimais pas cette folle, je n'avais pas d'autre choix, elle avait des informations que j'avais besoins.

- J'ai finalement comprit comment considérer l'anomalie comme appartenant à l'univers. Cette expérience s'est montrée probante. Mais, les conditions sur l'obtention du sort est extrêmement complexe. Il y a tellement de paramètres ... Il me faudra à tout prix créer une magie.

- Si tu veux créer une magie, cela sera beaucoup trop hardu sans l'outil approprié. Il te faut l'Œil de Minezgard, Dyrès.

Je n'eu pas le temps de répliquer, que la voix forte emprunte d'une teinte de panique résonna dans le palais, dans un juron qui en resta ancré dans mon esprit, comme étant le plus ridicule jamais employé. Cette voix était reconnaissable entre mille, c'était la cervelle de pigeon aux ailes de cristal. Après avoir couru vers nous, elle se permit de prendre la parole, interrompant notre sérieuse discussion.

- Vous allez bien tous les deux ? Il s'est passé quoi ?

                                             

Pourquoi cette ange d'or de mes deux nous a téléporté ici ? C'était sûr qu'on allait la croiser, ou l'un des deux gamins.
Je sentait les futures chaines s'enrouler autour de mes chevilles. Un nouveau boulet devra être supporté ...

Bien entendu, avant que je puisse répliquer, l'ange d'or lâcha toutes les informations, sans omettre un seul détail. Ce qui avait don de m'irriter le plus que possible.
Pourquoi elle devait forcément mettre la plus stupide des modératrices, en concurrence avec la blob, au courant ? C'était qu'une perte de temps !

La première réponse après le long monologue de Siphèn était une frappe sur la tête de Rha. Pour les deux qui avaient eu le bon sens de faire leurs travails.

- Vous êtes les pires ! Quand on a des dangers tels, il faut mettre tout le monde au courant ! Arrêtez de jouer aux héros dans votre coin. Vous n'allez pas récupérer la gloire, vous allez juste vous faire tuer ! On est ensemble pour modérer l'univers, on est pas tout seul, voir même à deux. On est à cinq. On doit tous participer, on a tous une responsabilité, on a tous un pouvoir qui pourra être mis en jeux.
- Sauf que deux d'entre vous ne savent pas aligner leurs neuronnes, et sont dans l'indisponibilité de se battre.

La seule réponse à ma juste remarque était une claque.

- Dans un premier temps tu n'as pas intérêt à redire que Rosilia est stupide, tu es seulement aveuglé par ton propre orgueil. Deuxièmement, on ne peut pas se battre ? Tu sais que l'on ne va pas uniquement utiliser de la magie contre ce monstre. En plus elle est inefficace ! Tu nous met sur le bas côté bien trop vite ! Le pire est ton individualisme ! Imagine, Siphèn aurait abandonné l'idée de te suivre, tu serait arrivé à faire tes tests sur l'anomalie seul ... Et au vu de l'état de Siphèn qui sait se battre. Je suis sûre et certaine, tu ne serais plus avec moi pour me sortir ces âneries !
- Avec des "si" tout peux se produire Rha.
- Tu es totalement inconscient !

Même s'il commençait à me mettre sur les nerfs, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir la simple envie de fracasser la tête de l'ange contre le mur. Mais je me retint par une phrase : "Cela n'avancerais en rien.".
J'étais dans le juste, mais se chamailler n'allait rien amener de plus que du temps perdu.

- Très bien, je ne le referais plus. On peut passer sur l'avancée du véritable problème ?

J'allais, c'est sûr, jamais tenir cette promesse. Mais j'avais autre chose à faire que m'occuper d'une gamine qui faisait que se plaindre sur le passé.

L'ange soupira, satisfaite par ma phrase d'apaisement.
De mon côté je me tourna vers Siphèn.

- Pendant que l'autre va se préparer à informer les deux autres, je veux savoir ce que tu veux dire par l'Œil de Minezgard. Il sort vraiment de nul part.

Avec elle tout sort de nul part, mais elle semble m'aider, donc je suis vraiment partagé entre la pousser en tant que traitre ou ... Autre chose, qu'un mot ne pourra pas décrire.

- L'Œil de Minezgard fait partit des six armes divines crées par notre créateur avant votre arrivée. Elle devait vous épauler si la modération devenait trop hardue ... Mais de là à penser que la première anomalie serait si complexe ...

L'impératrice des anges s'insurgea sur sa seule sujette.

- Pourquoi on ne les a pas eu avant ? On devrait avoir toutes nos clefs en main dés le départ.

Pour cette fois, j'étais d'accord avec Rha.

- Ne pas tout nous fournir en temps de crise est une très mauvaise stratégie, c'est sûr que l'on aura plus de difficultés que prévu.

- Mais ... Notre créateur ne veux pas les donners à ceux qu'il a créés, il veux qu'ils aient mûri par l'expérience. Il vous mettra à ce moment à l'épreuve, vous devrez montrer votre évolution pour récupérer l'un de ces six outils.

L'ange aux chausettes dépareillés mit ses mains derrière sa nuque, agacée de ce rebondissement si difficile à atteindre.

- Bien évidemment, on pourra concourir pour un seul outil par membre, nah ?

Siphèn répondit uniquement en hocha la tête. Provoquant la réaction comprégensible de Rha, qui lâcha des jurons divers et variés.

- De mon côté, j'ai deux questions avant que l'on se précipite tous ensemble dans ce gouffre sans fond. En premier, quel sont ces six outils, et qu'est-ce qu'ils font. En second, comment notre créateur testera notre maturitée ?

Siphèn se mit à pouffer de rire, me faisant craindre le pire au vu de son manque de contrôle de soi. Malgré tout elle reprit rapidement le contrôle de ses émotions.

- C'était trois question Dyrès. En omettant ce fait, je peux te répondre assez aisément. Ce six armes divines sont :

Elle souleva sa hache comme un exemple.

- La hache de la justice, donnant la force nécessaire à son possesseur pour rattraper son retard face à l'adversitée. Excalibur, une épée se posant sur la morale de son possesseur. Le rendant plus puissant plus l'arme est utilisée pour ses objectifs ... Ou contre ces derniers. La hallebarde du corbeau, ou cris du corbeau, fait en sorte de reprendre l'intérieur capturé par un support de vie pour le redistribuer à son porteur ou ceux qu'il juge plus méritants. Le crieur de brouillard, qui est en ce moment dans les mains de l'anomalie. Elle est sencée altérer le sens-commun, influençant sur notre perception de la réalitée. L'arc de lumière qui vise à accomplir les souhaits de l'individu, en ignorant la perception de ce dernier. Et finalement, l'Œil de Minezgard, qui permet d'altérer n'importe quelle fonction et conception d'une magie ou plus précisément d'un sort, sur un individu fixe ou sur une vision plus universelle.

- C'est une liste de course ?

Je regarda avec désespoir l'idiote qui avait osée faire une référence si idiote, puis je reprit par une question plus pertinente :

- Qui est Minezgard ?

Siphèn me regarda en silence, son visage était neutre, sans aucune réponse, ce qui avait bien le don de m'irriter au plus haut point.

- Très bien, on va passer à une question que tes neuronnes déficientes pourrons processer. Tu peux prévenir que l'on veux tous les quatres passer notre épreuve.

Siphèn soupira uniquement à ma remarque, attristée.
- Je peux le faire oui.

Rha prit une teinte plus sérieuse dans ses paroles.
- Tu es sûre que l'on pourra tous passer cette épreuve ? Car ...
- Seul l'Œil de Minezgard compte. On doit créer un sort uniquement pour transformer l'anomalie en ange, puis détruire sa pierre.
- Attend, pourquoi un ange ?
- Car la seule personne avec un support de vie connue qui n'est pas un leadeur modérateur, c'est la madame Siphèn.
- Je vois ... Donc tu as voulu lui donner le moins de puissance que possible ... J'ai une bonne nouvelle pour toi de mon côté. Il n'est pas forcément nécessaire de l'annihiler. 
- Comment ça ?

Rha prit une position grotesque, que j'étais supposer ... Craindre, ou pleurer de rire. Je n'étais pas sûr.

- Je peux faire obéir tout les anges quelques soit leurs volontées ! J'ai un pouvoir d'autoritée suprême !

Je ne pu m'empêcher de regarder la statue, et de pointer les pieds de cette dernière.

- Car avoir des chaussettes dépareillées donnent de l'autoritée ? Je note.

Rha gonfla des joues vexée pour cette simple exposition de faits. Mais se reprit très rapidement.

- Siphèn, va alerter les autres et expose leurs les faits. Je voudrais discuter seul à seul avec Dyrès.

L'ange d'or fit une révérence et disparu.
Me laissant seul avec l'ange de crystal.

                                             

Un long et gênant silence prit la place de la folle. Je n'avais pas envie qu'il dure toute l'explication de Siphèn aux deux autres, alors, je me permit de briser ce silence. Cependant, l'impératrice des anges eu la même idée que moi, résultant en une gêne augmentant exponentiellement des deux côtés. D'un signe de la main elle me fit signe de commencer.

- Donc, tu voulais me dire quoi ?
- Pourquoi tu as fais cavalier seul ?
- Tu es encore à ça ?
- Je ne te comprend juste pas … Tu disais que tu souhaitais qu’on soit là pour faire le boulot, et pourtant tu ne fais rien. Mettre les autres sur le bas côté n’est absolument pas productif …
- Honnêtement, tu n’as pas mieux à faire ?
- Il y a quelque chose d’illogique dans ton raisonnement.
- Je suis sûr de pouvoir résoudre ce problème tout seul. C’est la raison de mon travail seul. Vous vous êtes avérés inaptes lors de la première rencontre. Mais j’ai eu tord, passons à autre chose d’accord.

Comme si j’allais faire confiance en cette potentielle traître. Déjà qu’avoir l’ange d’or à mes côtés qui lui moucharde tout ce qu’il se passe allait me rassurer. Ils ont tous la possibilitée d’avoir pu infliger des dommages sur le lotus et libérer Kgnif.

- C’est tout … Je pensais que tu aurais l’intelligence de mettre ton égo de côté quand un danger menacerais l’univers. Honnêtement, je suis déçue …
- Tu admire un dragon qui n’existe pas.
- Effectivement, je t’aurais imaginé plus grand.
J’esquiva la pique bien pointue, d’un haussement d’épaule accompagné d’un contre.
- Tu as raison, j’avais besoins de mettre ma taille en puissance de ton niveau intellectuel. Et encore j’ai décidé d’être généreux.
- Sortir des insultes sur le même argument ne va pas faire bouger l’idiotie de ton comportement.
- Tout comme ton regard braqué sur le passé. Pense au futur Rha, tu parle de protéger l’univers, mais tu ne peux pas sauvegarder ce qui est déjà écrit. Tu ne peux que défendre le futur qui se profile devant toi. Si je suis là personne illogique, fais au moi exemple dans tes actions. Après on en reparlera.

Je coupa court à cette conversation qui ne menait nul part. Je préfère largement me préparer mentalement à la dernière ligne droite qu’échanger plus de mot avec cette femme dont l’hypocrisie frôlait celle de Siphèn, à croire que c’est une qualitée que partage ces modérateurs de l’espace.


Après que je me sois éloigné du palais pour me poser devant la porte d’entrée, entre les immenses piliers qui soutenaient la structure, je laissais le vent souffler, et caresser mes écailles alors que les soleils hésitaient toujours entre se lever et se coucher.

Tout ces événements se sont actée si vites, honnêtement … Je ne sais même pas si mon idée de sort vas réellement vider totalement Kgnif, une seule erreur sur la quantité et il se régénèrera. Tout n’est que théorique, la pratique, les faits, eux tente de me conforter dans une idée. Mais je ne suis sûr de rien … Non … Je ne doit pas me permettre d’être sûr et certain dans ce genre de cas, il y a toujours la possibilitée que je n’ai pas pris en compte une idée et que tout s’écroule. C’est tellement frustrant ! Et ce n’est pas comme on allait me fournir la solution sur un plateau d’argent.
Enfin, c’est ce que j’aurais dis si Siphèn ne m’aurait pas donné une réponse si sencée avec un temps si bien mesuré.
Honnêtement je ne la comprend pas … Mais une chose est sûre, traitre ou non, elle m’est venue en aide, je n’aime pas ça mais il faudra que je lui rembourse ce service.

                                             

Ma transe fut subitement interrompue par une irrégularitée dans les bourasques de vent, ces dernières semblaient ne plus vraiment glisser sur les écailles de ma peau. J’ouvri un œil pour voir l’origine de cette irrégularitée.

La fée aux cheveux noir avait décidée de me voler mon accord avec le vent,se posant entre moi et ce calmant. Ses cheveux étaient légèrement poussés par le vent, fonçant de temps à autre vers mon visage, sans pour autant le toucher dû à la faible force des bourasques.

- Comment tu te sent Dyrès ?
Sans que j’eusse contrôle sur mes mots, je vit ma langue se délier comme par la blob sans intérêt.
- Honnêtement, ce n’est pas la forme. Je ne sais pas qui croire. Je ne sais pas qui faire confiance. Je ne sais pas ce que je dois admettre. Je ne sais même plus i mes raisonnements sont bon, cela me crève le cœur. J’ai l’impression d’être assailli de doutes et … Bientôt je vais devoir prouver à notre créateur que j’ai évolué ? Et c’est uniquement la première menace ! Comment je pourrais me montrer digne à protéger cet univers si je n’arrive pas à faire face à cette première étape ? Je … Ne sais même pas pourquoi je te raconte ça …
La main de la blob osa se déposer sur ma tête et la frotter avec un sourire qui tentait de me réconforter.
- Car je suis ta sœur. Je serais toujours là quand tu as des problèmes. Alors ce n’est pas grave si tu te sent mal. Tu peux toujours le garder au fond de toi pour paraître fort devant les autres, pour te montrer digne des attentes de notre Début, mais si tu le garde trop longtemps en toi cela va exploser. Et tu perdra tout ce cet orgueil qui te soutenait. Mais tu peux toujours parler, jamais je ne te jugerais, jamais je ne commenterais, jamais je ne transmettrais. Je ne veux pas qu’un seul d’entre vous souffre. Je ne sais pas comment le dire mais … Je sais que l’on ne pourra peut-être pas tout protéger. Alors je me dis qu’au moins soutenir ceux qui me sont cher serait suffisant. Mais je me perd, ce n’est pas la raison de ma présence, car je veux que tu réussisse cette mission Dyrès, et je sais que tu peux le faire. Seulement en t’écoutant, tu as changé Dyrès ; que ce soit la direction souhaitée par notre créateur, ou non, cela importe peu.
- Car je dois uniquement être différent.
Je laissa passer un rire nerveux, je n’aimais pas ce qu’il se passait, mais je n’avais pas tant le choix ou l’envie que cela se déroule autrement.
- Merci Rosilia, il s’avère que tu peux être utile. Je pense retirer mon commentaire sur ton intelligence limitée.
La fée me regarda paniquée.
- C-car tu as dis que j’étais inutile ET limitée !
- Bien entendu. Pourquoi je n’aurais pas dis l’inverse ?
La blob me regarda avec un air dépité de chien battu.
- Ce n’est pas sympas.
- Je n’ai jamais eu la vocation pour plaire aux autres. Je ne fais que mon travail. Toi tu fais déjà très bien le tient.
Elle gonfla la joue vexée, ne comprenant pas mon compliment.
- Car mon boulot est d’être une cruche maladroite c’est ça ?
- Non, c’est de faire ce qui est hors de mes compétences.

Je releva sur ces mots, avant de me tourner vers le palais, faisant un signe aux trois autres qui y étaient.
Je n’avais plus d’appréhension maintenant.

Une fois que j’étais à leurs niveaux, je posa ma patte griffue sur l’épaule de Siphèn.

- Je suis prêt, aux autres de l’être. Mais l’Œil de Minezgard sera notre.

L’ange d’or hocha uniquement la tête avant de finir avec un faible murmure que je n’avais pas eu le temps d’entendre.

Subitement, le monde autour de moi se désintégra pour me faire apparaître dans un vide familier, un vide qui reflétai ce jour, où je naqui dans cet univers.

L’épreuve commençait.

                                             

Je fis attention à bien regarder autour de moi, de manière à manquer aucun détails.

Mais seul un néant absolu et obscur m’entourais. Malgré la flamme que j’avais invoqué magiquement, je ne pouvais rien voir, le néant entier m’accueillait à bras ouvert.

Cette sensation familière me hantait. Je me sentait comme une nouvelle fois perdu seul dans le désert.

Un son me fit tressaillir. Je me retourna pointant ma flamme vers cette présence, mais ce que je vis dépassa ma pensée.

Je voyait un dragon, un être qui me ressemblait, mais le vécu et la taille différait totalement. Il présentait des cicatrices recouvrant tout son corps. De son seul œil valide il me regardait avec mépris.

- C’est donc ça qu’il reste de nous après notre échec ? C’est pathétique.
- Au moins je n’ai pas d’échec couvrant mon corps.
- Parler au mur que je suis est d’un frustrant …
- Je comprend totalement.

On s’examina du regard sans un mot. Je n’avais que ça à faire, mais, cette situation piquait ma curiositée. En quoi poser une copie imparfaite de mon être devait défier mon évolution ?
- Tu pourrais développer la partie sur « ton » échec ?
- Si ton but est de me ridiculiser, je n’ai pas besoins d’une ombre vide de sens.
- Ridicule ou pas j’en ai rien à faire. Je veux les faits.
Le dragon haussa le sourcil de son seul œil valide, expirant un courant d’air tiède de ses narines.
- Au moins le caractère n’est pas loupé. C’est déjà une chose qu’il n'a pas poussé au ridicule.
- Qui ?
- Le Détenteur du Début.

Je le regarda dubitatif, je ne connais personne avec ce nom. Mais, mon intuition me guidait vers un homme. Non. Je ne veux pas y croire. Ce n’est pas lui. C’est juste une question d’anomalie. J’en suis sûr.
Je ne pouvais pas empêcher ma voix de trahir cette graine de doutes dans mon esprit.
- D’accord. J’attend toujours que l’on m’explique pourquoi tu as échoué. Si je ne le sais pas, je ferais la même erreur.
- On était six à avoir choisit le chemin visant à le détrôner. Mais on est tous mort, un par un. Et de notre défaite, ce qui nous entourait fut réinitialisé. Pour se moquer plus de nous, pour nous ridiculiser, il a laissé notre conscience vivre pour observer cet horrible spectacle. De me voir l’aduler. Je … N’avais pas réussi à protéger mes sous-fifre. Je le hais. De tout mon être.

En le voyant serrer ses crocs de rage, je ne pouvais m’empêcher de ressentir ce qu’il aurait vécu. Je ne voulais pas me voir de cette façon, mais je ne pouvais pas le dénier, je ne pouvais que me revoir. Avant que je ne pu répondre quoi que ce soit, le dragon répliqua.
- Bambin, toi qui ose prendre mon prénom. Si tu apprend que l’univers et tes amis sont condamnés que fais tu ?

Je ferma les yeux quelques secondes, reprit une grande inspiration, et je répondis. Honnête, tel que je l’avais toujours été.

- Cela dépend uniquement si j’ai créé cet univers. S’il est mien je sauverais l’univers et leurs ressortissants. S’il n’est pas miens, je créerais un univers rien qu’à moi où je protègerais uniquement ceux qui me sont cher. Je les extraderaient, de gré ou de force.
- Et si tu à l’ordre de protéger un univers qui n’est pas tient ?
- S’il y a un moyen de le sauver je le ferais, sinon je partirais.

Ma réponse fut accompagné d’un long et glacial silence. Mon cœur avait décidé d’accélérer sa cadence. Je n’aime pas remettre la suite des événements à une personne externe, c’est frustrant, uniquement frustrant.
Durant notre duel de regard, le dragon du passé me fusillait de son seul œil valide. Finalement, il rompit le silence, avec une troisième question.

- Si je refuse de te venir en aide que feras-tu ?
- Je reviendrais, encore et encore jusqu’à que tu accepte.
- Pourquoi ?
- Pourquoi ? Tu ose me demander pourquoi ? Après tout ces questions aussi précises ? Tu pense honnêtement que la raison n’est pas évidente ? Cela t’amuse de perdre ton temps à me faire dire ce qui est déjà sû ?
- Je veux que le jeune dragon en face de moi le dise.
Je laissa passer mon agacement en roulant les yeux, puis une fois mon sérieux reprit, je répondis à sa question.
- Pour protéger cet univers tant qu’il est encore sauvable.

Un tendu silence suivit mes paroles. Il fut rapidement brisé par ce dragon du passé.

- Ta naïveté va te tuer.
- C’est un commentaire judicieux de la part d’un mort.
- Qu’importe, je ne te donnerais rien. Et tu auras beau revenir autant de fois que tu veux. Jamais je ne te donnerais quoi que ce soit.
Cette nouvelle faillit me faire m’effondrer sur place, mais je garda ma dignité.
- Si tu veux que tes amis et toi-même soient décédés pour rien, alors c’est la meilleure occasion. Ta rancœur n’as aucun futur. Mon plan comblera les deux.

Je me retourna prêt à me laisser partir, espérant qu’il mordrait à l’hameçon.
- Ton plan ? Quel plan tu pourrais avoir ?
- Dans la même logique que tout cet entretien. Je vais faire mes valises et dégager d’ici. Ton amis le Détenteur du Début ne pourra alors que s’ennuyer tout seul dans son coin ! Tu ne fais que dire que je suis là pour te ridiculiser, comme si ton pote ennemis voulais ta haine et ta rancoeur en se jouant de toi. Le pire des retours à faire n’est pas de suivre ses provocations, ou montrer une joie incohérente … Non, c’est de l’ignorer, de ne pas être touché par ses remarques, ses moqueries. Alors c’est ce que je propose, être indifférent à son jeu, et nous évader de cette emprise. Sauf que pour accomplir cet objectif, j’ai besoins de toi, de la réussite de cette épreuve. Si on meurt avec l’univers avant de pouvoir partir, ta mort n’aura réellement eu aucun impact, il se sera joué de toi jusqu’à la fin, sans même que tu puisse un jour répliquer, tapis dans l’ombre et emplit de haine, tu aura été la coquille vide du puissant et honorable dragon qui habitait ce corps ! Mais le choix te reviens, je ne suis pas maître de cette situation.
Mon dos tourné, je ne regardais pas son visage, je voulais renverser la situation. C’était la seule chose qui me restait à faire, m’énerver maintenant ne serais que contre productif.
Ce fut un rire puissant qui fit relâcher mes muscles.
- Tu en as du cran ! Te faire passer pour celui que j’aurais besoins alors que tu as désespérément besoins d’aide !
- Ce n’est pas ce que tu aurais fais à ma place ? Puisque tu es ce que j’étais.
Après un long silence il répondit.
- Oui, j’aurais fais de même …Jeune dragon, retourne toi.
J’obéis à son ordre, gardant mon silence. Son visage n’avait pas changé, il gardait toujours sob humeur massacrante.
- Est-ce que tu as mentis ?
- Non, je n’ai juste pas dis quand je le ferais. Cela ne sera pas mon objectif premier, je l’accomplirais en tout dernier.
- Très bien. Dans ces conditions, j’offrirais mon aide éternelle. En échange de ma conscience, et de ta fidélité éternelle. Je t’offre ce qui me reste de plus cher.

Le prestigieux être tâché par la haine et la rancœurs planta ses griffes autours de son dernier globe oculaire, et l’arracha d’un mouvement sec. Un visqueux liquide coulant sur les écailles de sa main, pendant qu’il tenait avec ses griffes. La rétine de l’imposant organe pivotant de 90 degrés pour me garder dans ce qui semblerait être son champ de vision.

- Avec cet œil, change les règles du réel. Utilise le en Respectant notre pacte, jurant sur ta gloire que jamais tu ne l’oubliera.
L’œil se posant à mon niveau, j’approcha mes griffes de l’organe déjà plus grand que moi. Une fois doucement déposée sur cette fragile membrane, je répondit avec un ton solennel.
- Je jure sur ma gloire et le futur qui me sont cher que j’accomplirais notre accord.
- Tu n’as pas dit sur quelle gloire tu te reposait.
Je reprit agacé par l’insistance irritante de ce que j’étais.
- Je le jure sur la gloire de Dyrès Minezgard.

                                             

Après ces paroles, l’obscurité des lieux laissa place au ciel coloré de la dimension Céleste. Ma griffe tenant une structure dorée emprisonnant une sphère d’un obscur violet, flottant librement dans cette cage d’or.

J’avais réussi ! La dernière pièce du puzzle était enfin dans mes mains !
Je ne pouvais pas contenir ma joie, et laissa exploser cette dernière.
J’étais peut-être sur une île perdue de la dimension Céleste, mais j’avais un outil dont je ne connaissais pas l’utilisation qui allait m’aider !
Au final la situation n’est pas si idéale. Il vaudrait mieux garder mes réjouissances pour après notre victoire contre Kgnif.

Je m’assis sur le sol, examinant d’autant plus cet artefact. La perle vibrait à intervalle réguliers, ses mouvements étaient après un certain moment prévisible. La cage dorée formée de trois cerceaux d’or encadrait les déplacements de la sphère.

Je fut brutalement sortit de mon étude, qui n’était pas allé loins, par un bruit de fond. En me retournant, je vit Rha faisant l’étoile de mer sur le sol, une épée à la main. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer de cette position victorieuse.

Je m’approcha de l’ange et lui tendit la main. Levant uniquement la tête, pour remarquer ma présence, elle lâcha un soupir d’agacement mais s’empressa de prendre ma main. Sa dignité était plus forte que sa rancœur, ce qui est étonnant.
Une fois debout l’ange de crystal s’épousseta, planta l’épée grise à côté d’elle. On se regarda ensuite dans un long silence, elle n’avait visiblement toujours pas digérée depuis la dernière fois, ce qu’elle est tenace !
J’ai autre chose à faire que de prendre en compte ses humeurs.

Après lui avoir tourné le dos, je reprit mon analyse de Minezgard. Mais cette fois, le silence ne m’aidait pas à me concentrer, par sa simple présence l’ange de Crystal avait détruit l’ambiance studieuse que j’avais installé. Même si cela m’irritait au plus haut point, je me devais d’abaisser la tension.

- Comment tu te sent Rha ?
- C’est nécessaire de te répondre ?
- Pour la survie de ma concentration, oui.
- J’ai seulement appris que je suis une copie d’une autre personne et que l’on défend son pire ennemis.
- Et ?
- Comment ça « et » ? Tu ne serais pas choqué si on t’apprenait ça ? Tu pense que l’on se sentirait à merveille après ?
- Si on était tous toi, oui, on serait énervé. Mais moi je ne suis ni un ange, ni stupide. Alors je ne prend pas les nouvelles comme tu l’aurais endurés. Alors comment je pourrais te comprendre ? Je ne suis que moi et tu es toi. Mais cela ne veux pas dire que je vais te balancer du haut de cette île car ton agacement ronge ma concentration, même si j’en ais terriblement envie, je veux savoir comment tu te sent pour que tu puisse mettre des mots sur ta douleur, pour ce qui est de la suite, pour ce qui est d’aider à t’en sortir, ce n’est pas mon travail. C’est le tient, car la seule personne qui peux mieux te comprendre : C’est toi.

Rha me regarda en silence, sans avoir de mots pour me répondre. L’ambiance restait malgré tout ce que j’avais fait … Tendue. Réconforter les autres est décidément plus difficile que des livres, au moin le contenu n’est pas aussi variable …

L’ange de Crystal se permit cependant de briser le silence, sa voix s’étant plus adoucie.
- Dyrès, comment tu as pris la nouvelle ?
- Mal. Ma logique pointe un coupable de ces crimes passés, mais mon cœur ne veux pas y croire. Alors j’ai regardé ailleurs. Le passé ne va rien m’apprendre, il ne va que me faire souffrir, alors autant aller de l’avant, de penser à un brillant futur que je pourrais facilement atteindre.
- Mais regarder aveuglément un seul futur ne va pas résoudre les problèmes du présent, et surtout sans le passé comment peut-tu faire des fondations solides pour le futur ?
- Tu as sûrement raisons, mais en quoi c’est une pire solution que d’uniquement regarder le passé pour se venger. 
- Si tu veux … On aurait qu’à compenser nos extrêmes, tu t’occupe du futur, je m’occupe du passé. De cette manière on ne pourra pas avancer l’un sans l’autre. Ce qui résoudrait tes problèmes de campagnes solo, vu qu’on doit être deux pour aller vers le futur.
Même si cette idée ne m’enchantai pas, je n’avais rien n’à y répondre, au moins elle serait contente.
- Très bien j’accepte.
- Super !! Maintenant fais le sans croiser les doigts dans ton dos.
Comment elle à devinée ? Je devrais être plus prudent à côté de cette pigeonne. Dans un soupir je répondit finalement :
- D’accord j’accepte.

L’ange prit une de mes griffes entre ses mains, un peu trop joyeuse de voir la situation de nouveau tourner en sa faveur. D’une exclamation bien trop enthousiaste elle laissa échapper sa joie :
- C’est génial Dyrès ! Je suis si contente d’avoir réussi à obtenir mon second acolyte !
- Pourquoi je serais l’acolyte ?
- Car je suis l’héroïne qui sauvera l’univers ! Tu as oublié ? Je suis l’impératrice de l’univers ! Tout le monde doit se mettre à genoux devant moi.
- Comme si j’allais me mettre un jour à genoux face à toi.
- L’acolyte il ne se met pas à genoux car il est au même niveau que l’héroïne dans les histoires !
- C’est très drôle de parler d’histoire de fiction alors qu’on n’en a jamais vu une seule.
- Ce qui appartient à notre passé effacé ! Il ne faut pas oublier qui on est Dyrès !
- Oui, oui …

Notre discution coupa court à l’arrivée d’un projectile venant du ciel qui s’écrasa en étoile de mer sur le sol. Après avoir couru vers l’impact, la blob indiquait sans parole et face contre terre, qu’elle allait bien.
Je ne pu me retenir de sourire face à cette situation avant de reprendre mon sérieux légendaire.
Pendant que Rha s’affolait de cette situation, demandant encore et encore comment elle se sentait et insistant pour l’épauler pour l’aider à se déplacer, je ne remarqua qu’une seule chose : Elle avait un arc. On était donc trois à avoir réussi, sans compter la folle de Siphèn.ć
J’étais soulagé, on était déjà en nombre et puissance suffisante pour l’arrêter. Donc par élimination … Le Phœnix devrait avoir … Une hallebarde.

Lors du second choc, j’avertis mes deux compères que j’allais voir celui qui avait atterri. J’aurais espéré voir le timide garçon au sol, son arme de prédilection à la main, mais il manqua un de ces deux éléments … Le garçon était au sol en pleurant toutes les larmes de son corps.

Il avait échoué, j’aurais été tenté de partir, le laisser seul se morfondre sur son propre échec, mais ce n’est pas ce que je dit.

- Ne pleure pas Phœnix, je suis sûr que tu as tout donné. On a réussi de notre côté, donc tu n’as rien à craindre.
Je m’approcha d’un nouveau pas malgré mes envie, mes pulsions, que je n’écoutait plus. Elles n’étaient pas nécessaires.
- Je suis désolé … Tellement désolé … Désolé …
- Tu n’as pas à l’être, car y’a un chef du nom de Rha qui va tout prendre pour sa pomme. Il doit assumer les échecs et réussites du groupe. Alors je lui donnerais un coup de pied au cul à ta place.
Il me regarda les yeux mouillés par les larmes.
- C’est vrais ?
- Si c’était faux je t’aurais déjà donné un coups de pied au cul pour que tu te magne et parte la rechercher.
L’esprit sourit radieux.
- Merci Dyrès !
- Ce n’est rien, je dois faire quelque chose avant, cela prendra quelques secondes.

Je m’approcha de Rha qui avait finalement lâché la grappe au blob. Après une grande inspiration je donna un coup de pied suffisamment puissant à Rha pour lui faire faire faire une performance valant 4 sur un total de 100.
L’ange protesta instantanément après avoir rencontré le sol.
- Hey ! Pourquoi tu fais ça Dyrès ?
- Une leadeuse doit prendre la responsabilité des échecs de ceux qu’elle mène.
Le visage de Rha se métamorphosa, passant de la colère à la joie … Au final elle n’était pas difficile à comprendre. En se relevant elle me regarda fièrement, avec un sourire idiot.
- C’est totalement vrais ! Je suis l’héroïne de notre groupe, je me dois de tous vous aider et vous tirer vers l’avant ! Si vous échouez ce sera retourné vers moi ! En tant que chef incontestée, je me dois de tous vous guider vers l’avant en supportant vos faiblesses par la force de mes bras !
- C’est bon ça suffit Rha, tu radote. Cela en devient plus embarrassant qu’autre chose.
L’ange posa sa main sur mon épaule d’un regard tentant de sembler compréhensif couplé à un sourire en coins, me rendant appréhensif sur la prochaine remarque de Rha.
- Ne t’en fais pas Dyrès, je t’ai compris, sous ces remarques emplies de haine se cache un cœur en or et des douleurs inexprimables, mais je serais toujours là pour t’écouter.
Mon visage se déforma par la colère. Je frappa la tête de l’ange avec la tranche de ma main, la faisant rencontrer une nouvelle fois le sol terreux.
- Tu n’as pas intérêt à l’ouvrir pour ce genre de commentaire !
Et à mon grand malheur la blob décida de renchérir.
- Tu sais que c’est difficile d’arriver à travailler avec toi si tu cache toujours ce que tu pense et ressent. Mais on sera toujours là pour t’aider comme tu le fais de ton côté.
- N’en rajoute pas toi aussi !

Agacé je décida de m’éloigner de ce groupe de faible d’esprits qui riait dans leurs monde imaginaire.

                                             

Ma retraite stratégique fut cependant arrêtée par l’arrivée de l’ange à l’égo surdimensionné.
Cette dernière fut une révérence avant de parler tel une automate.

- Je vous félicite de votre réussite à prouver votre évolution envers notre créateur. Suite à cette épreuve vous avez pu aquérir des outils visant à vous épauler à la modération de l’univers. Alors brandissez fièrement ce que vous accepté et renié. Tous ensemble modelons notre monde des rêves.
Ce fut Rha qui répondit en premier d’une tape amicale dans le dos de l’ange d’or.
- Pas la peine d’être si formelle, y’a que Dyrès qui peux aimer ce genre de choses ! Alors bon on ne va pas traîner et sauver cet univers tous ensemble ! En tant que grande impératrice de l’univers je vais faire en sorte que nous arrivons à un futur radieux !
L’ange resta dans sa position, mais son ton changea pour ne miraculeusement ne plus être condescendant.
- D’accord.
- Et relève la tête, tu es peut-être ma subordonnée, mais aujourd’hui tu sera une compagnon d’arme.

Ces paroles normalement encourageantes de l’ange de Crystal n’eurent étrangement pas l’effet escompté.
Siphèn perdit le contrôle de ses jambes et tomba à genoux, comme si on venait de lui couper les fils qui retenait son corps dans sa position initiale. Posant ses mains sur le visage, explosant en sanglot alors qu’elle continuait de sourire. Sa réaction totalement décalée laissa Rha dans une visible confusion, envoyant des regards paniqués à Rosilia se demandant où elle avait dérapé.
L’ange d’or tenta de formuler des phrases qui furent automatiquement mâchés par des hoquets qui étaient coincés entre la joie et la tristesse.
Les seuls mots qu’elle arriva à faire passer étaient « Merci » et « Désolé ».

Rha tenta de trouver un moyen de répondre, mais resta sans voix.
Ce fut la blob qui s’approcha de Siphèn avant de l’enlacer, murmurant une phrase à l’oreille de l’ange. La réaction fut immédiate, ce sourire artificiel tomba et hurla sa souffrance au reste du groupe. Ce n’était rien de plus qu’un son mais cette sensation, elle resta pour m’accrocher le ventre.

Dans un moment tel, la seule chose que je trouva bonne à faire fut de me perdre dans mes pensées … Cette scène, j’avais un sentiment de déjà vu. Je ne savais pas d’où elle venait, mais je le ressentais. Tout me semblait clair, je pensais la comprendre, savoir d’où viens sa douleur … Même si mon cœur ne veux pas l’entendre, il ne pouvait pas arrêter mon idée.

Siphèn serait une survivante de l’ancien univers. C’est pour ça qu’elle nous regardait de haut, nous voyant comme d’anciennes copies de ses camarades. On n’était pas ceux qu’elle avait autre fois côtoyé alors pourquoi nous montrerais-t-elle du respect ?
Mais son hypocrisie était formé par le sentiment opposé à son dédain, les regrets de ne pas avoir pu sauver les anciens nous.
Elle était isolée de notre groupe car elle devait suivre celui qui nous avait vaincu, elle ne fut pas créé en premier par le détenteur du début, elle n’a jamais changé.
Mais au moment où Rha à parler de compagnons, le sol glissant où elle marchait se déroba sous ses pieds, et la réalité la fit craquer.
C’est mon hypothèse la plus logique. Mais jamais j’aurais le courage de lui demander la vérité car cela signifierais que notre créateur … Non. Ce n’est pas possible.

Une fois sa douleur affichée aux yeux de tous, elle se calma petit à petit ne relâchant pas son emprise de son coussins remonte-moral, le temps d’être totalement calmée.
Cependant, juste après que la blob fut libérée, le Phénix fonça sur l’ange pour lui faire un câlin. Bredouillant étonnamment fort des paroles noyé sous ses propres pleurs
- Ne … Ne t’en fais pas Siphèn tout … Tout va bien se passer !
Le garçon serra le plus fort que possible Siphèn contre lui. Mais avec sa force inexistante l’ange ne risquait pas d’être étouffée. Sa seule réponse à l’esprit au faible mental fut une caresse sur la tête complété par un :
- Merci.

Quand finalement Rha me regarda confuse de tout ce qu’il se passait, je lui fit signe de laisser tomber. Ce qu’elle comprit par : « enfonce impérativement le clou ».
Sa réponse à mon signe étant composé d’un pouce en l’air et d’un sourire naïf fut là pour annihiler toute confiance que j’avais en ses futures actions ... Qu’est-ce que cette pigeonne va encore faire ?
- Siphèn ! Je pense que c’est suffisant, il est temps pour moi de t’ordonner de nous suivre et combattre à nos côtés contre l’anomalie !
L’ange d’or hocha uniquement la tête. Laissant Rha sourire bêtement comme si elle venait de faire quelque chose d’extraordinaire.
Mais seul l’indifférence totale répondit à ses appels. L’obligeant à devoir expliquer sa fierté, déçue de ne pas nous avoir ébahi par ses compétences.

- Pourquoi personne réagit à mon super cool pouvoir ?
- Car c’est y’a subordonné, donc il est évident qu’elle va t’obéir.
- Non mais ce n’est pas ça mon super cool pouvoir ! C’est l’Autorité ultime ! Si un ange, une fée ou un esprit possède un rang inférieur au mien ils m’obéiront quoi qu’ils veulent faire.
Elle souria bêtement en annonçant, bien entendu, au dernier moment son pouvoir. Après avoir soupiré de désespoir face à une annonce si tardive je répondis souriant face à sa crédulité.
- Je suis bien content que quoi que tu fasse, jamais les dragons ne t’obéirons, ce sera une information que je n’oublierais pas. Mais avec cette information, au moins on pourra raccourcir les étapes nécessaires pour vaincre l’anomalie. Une fois que Siphèn m’aura renseignée sur le fonctionnement de mon œil, je ferais le sort approprié pour transformer la créature de l’extérieur en ange. Finalement, tu aura uniquement à l’ordonner d’arrêter de combattre et la victoire sera notre.
- C’était mon idée oui.
Je regarda l’ange dubitatif, avant de répondre en ravalant ma frustration.
- Comment ça c’était ton idée ? Pourquoi je n’étais pas au courant !
- J’ai pensé que c’était évident, vu que j’en ais parlé à tout le monde …
Je regarda les trois autres qui hochèrent simplement la tête en réponse.
Je posa mes mains les une contre les autres avant de lâcher un léger soufflement de mes narines, trahissant mon énervement. Puis je repris avec une teinte de colère dans la voix.
- Je vais reformuler, pourquoi je suis le dernier au courant !?
La supposée leadeuse qui avait échoué à sa mission avant même qu’elle commence le regarda dubitative.
- Car personne ne te l’as dit ?
- Personne !
- Ah …Même pas  Siphèn ?
- Car cela va changer de savoir qui à fauté autre que celui qui devait faire les décisions et transmettre l’information ?

Je lâcha un cris de rage avant de prendre Siphèn par l’arrière du col.
- Passons à la suite cela ne sert à s’occuper de ce problème maintenant qu’il est réglé. Entraînez vous bien. On se revoit pour l’attaque.

Siphèn comprenant ce que je souhaitais faire nous téléporta dans la bibliothèque céleste. Les trois autres se débrouilleront.
Après avoir déposé l’outil modérateur sur la table je regarda l’ange d’or, toujours agacé par la situation.
- Bien maintenant que tout ce cirque est terminé. Dit moi comment utiliser cet outil, son fonctionnement, ses limites, je veux TOUT !
Siphèn hocha la tête sans rechigner.
- L’œil de Minezgard est une arme divine …
- Passe cette partie, on va droit au but.
- Très bien. L’œil de Minezgard à besoins de l’existence d’un souhait pour reprendre forme et offrir sa puissance. Sachant que tu es son premier porteur, même si une autre personne réquisitionnera l’arme plus tard, tu pourra toujours utiliser ses pouvoirs. En somme fait le vœux de ton choix pour altérer temporairement ou définitivement les lois de l’univers. La contrainte pour ne pas avoir d’incohérence est la suivante : si l’univers rend compte d’une incohérence, au lieux de la neutraliser comme il le ferait en temps normal, il s’adaptera, désactivant ou réécrivant certaine règles, pour accepter ce souhait. Cependant, en tant que premier porteur tu dois savoir que si toi ou Minezgard est détruit une partie du pouvoir sera bloqué, en somme les incohérences effectuées par l’œil ne seront plus traités de la même manière et se superposeront menant sûrement à la mort logique de l’univers.
- Comprit. Merci. Maintenant va aider les autres.

Je me positionna pour faire mes notes écrites, utilisant ma magie pour générer la matériel nécessaire pour mes notes. Malgré tout, le regard insistant de l’ange d’or m’empêchait de me concentrer. Excédé, je pris la parole.
- Siphèn, ne reste pas planté là comme un piquet et va aider les autres !
- Non, je dois m’assurer que tu puisse t’évader au cas où que l’anomalie revienne dans ces lieux.
Je tenta de ne pas laisser transparaître mon agacement et repartit dans mes calculs bien trop complexes.

Un agréable silence s’installa, au moins avec Siphèn je peux travailler sans être gêné.

Mes pensées trouvant leurs formes sur le papier, je sentis une main se poser sur mon épaule, par réflexe, j’attrapa mon œil.

Alors que le décors se dissipa autour de moi pour prendre l’apparence des îles flottantes, l’emprise sur mon épaule s’affaiblit, et quand je me retourna … Je vis l’ange d’or se tenir le ventre pendant que son sang s’imprégnait sur ses vêtements blancs … Toutes ses paroles disparaissant dans le vide, absorbé par une force inconnue.

Pendant que je faisais de mon mieux pour soigner miraculeusement la blessure de la muette, je tentais de trouver un plan d’action, de placer des briques dans l’urgence …

- Siphèn fonce ramener les autres !

Instantanément après mon ordre, elle se volatilisa … Me laissant seul dans un océan de brume. Ce n’était pas mon point fort … Mais je devais tenir, je devait faire face à Kgnif.

                                             

Plaçant une boule de flamme à mes côtés, ma vision ne fut pas améliorée. Ce brouillard ne tenait pas compte de la lumière diffusée par mon sort. Mon sort ne semblait même pas être présent … Non, ce n’est pas le cas, je ne perçoit pas le sort, il est toujours là.
Il a le crieur de brouillard ! Il me fait percevoir la réalité selon ses envies !
Mais pourquoi l’utiliser que maintenant ?
Et pourquoi pour un simple sortilège de feu ?
Car il ne sait pas se servir de l’arme divine, donc il teste les possibilités. Il y va à tâtons. C’est la solution la plus logique. S’il ne sait pas totalement utiliser son arme, je peux le rattraper sur ce front !
Mais comment contrer mes propres perceptions ? Je dois agir dans le noir total. Je dois faire que le réel qui m’entoure soit cohérent … 
C’est à ce moment qu’un détail heurta ma pensée, me faisant quitter ma première réflexion en sautant sur la suivante. Depuis quand l’anomalie peut savoir où on se téléporte ? Rien n’indique qu’il peut automatiquement savoir où on se trouve et même si c’était le cas, comment il aurait pu arriver si vite ?
Si c’était depuis la seconde rencontre je serait déjà décédé, je ne peux qu’en déduire que ce serais la troisième rencontre, et cette dernière devrait avoir lieux … Dans la bibliothèque Céleste !
Le moment où la première incohérence avait eu lieu !
Je m’imagina ce que la réalitée aurait été, ne pouvant plus me fier à mes sens. Je n’ai théoriquement pas bougé, et au vu de mon état, soit je suis mort, soit Siphèn s’avère plus coriace. Me faisant gagner du temps.

Je tendis ma main dans le brouillard, là posant sur ce qui aurait dû être mon arme divine.

- Si je ne peux forcer la création de portail, je ne vais pas me gêner ! Qu’une porte semblable à l’écrit du livre titré « portail magique » apparaisse 1 mètre devant moi, et soit lié à la pierre de pouvoir d’une fée aléatoire à une distance de trois mètres en face d’elle et disparaisse une fois qu’un nouvel ange soit créé !

Après ces mots, un long silence … J’ai modifié la réalité non ? Je ne pouvais même pas vérifier … En serrant mon poing qui semblait uniquement s’agripper à de l’air je soupira. 
J’avais uniquement perdu mon temps …

Mon esprit se redirigeant vers une nouvelle réflexion, me laissant machinalement fermer les yeux. Cachant ce brouillard perturbant les sens.
Quand mes yeux s’ouvrirent, ce fut le pire et meilleurs spectacle qui se déroulait sous mes yeux.

Une archère aux cheveux noirs tendait son arc émettant une aura de lumière, cette dernière était une fée aux cheveux pointus qui au comble de son intelligence avait les yeux fermés.

Ses doigts lâchant subitement son emprise de la corde, la flèche traversa le portail, tranchant le paysage formé de la brume épaisse, je la sentis passer à côté de mon oreille, et se planter dans ce qui devait être le néant. Le brouillard se leva, comme repoussé par le soleil, laissant apparaître sous mes yeux la bibliothèque que je n’avais jamais quitté.

Le bonheur de ne pas m’être trompé s’estompa bien vite pour revenir sur le sérieux de la situation. Je n’ai pas finis de trouver la quantité parfaite pour former un ange.

Il me fallait prendre la retraite, heureusement, il y avait une ange qui réagit suffisamment vite.
Son épée bloquant une attaque que j’aurais dû subir dans le dos.

L’ange de Crystal me lança ses phrases préfaites, mais qui dans la situation n’était que nécessaire.
- Quel est la situation Dyrès ?
- Attaque de l’anomalie, il perturbe nos sens, il sait maîtriser son arme divine, des calculs supplémentaires me sont nécessaires, j’ai besoins d’être couvert, mon état et celui de Siphèn son inconnus.
- Reçu, éloigne toi de la zone de combat je m’occupe de distraire l’anomalie.

On se quitta directement après gardant notre dos tourné. Une fois que j’eu atteint le mur le plus proche, je m’assit face à ce dernier à exactement 1 mètre de moi, laissant la fée couvrir mes arrières.

Je me focalisa sur mon seul et unique objectif, résoudre ces calculs. Pendant que l’encre se déposait sur le papier, le métal s’entrechoquait, les flèches fusaient. Je ne voulais aucune erreur alors je recalculais encore et encore et encore … Éliminant toutes les petites coquilles qui s’étaient déjà glissées.

Une fois que tout était prêt, je me releva, l’œil de Minezgard à la main.

- Œil de Minezgard, je vais rajouter une règle pour modifier le réel. Que l’interprétation numérique déterminé sur cette feuille de papier prenne vie … Sous forme de la punition divine !

L’œil fit un appel lumineux signalant que son travail était complet.

- Rha ! Il faut que je puisse le toucher !

L’ange essoufflée leva son pouce en l’air en signe de réponse alors que son adverse abattit sa dague sur elle. En moins d’un instant elle se décala sur le côté avant de donner un coups de pied à son attaquant, le faisant atterrir dans mon champs de tir, en un instant je sentit les arcs de lumière se déployer autour de mes doigts.

L’anomalie comprenant sa situation, tenta d’esquiver ma future attaque, mais l’hypocrite abatis sa hache sur ce dernier. Dans un geste désespéré il utilisa son arme divine pour bloquer la hache de la justice.
Mon sort fut totalement libéré, fondant sur l’adversaire tels des serpents lumineux aux dents acérées. Le choc ne semblait pas faire mouche, mais je maintenait le courant.

Juste avant que le sort devait agir, j’hurla à Siphèn de sortir, ce qu’elle ne se pria pas de faire. Exactement au moment où la hache quitta le crieur de brouillard, le sort fit effet, faisant hurler de douleur l’anomalie, le sort passa dans tout son corps sans oublier un seul recoins … Et, quand je lâcha mon sort, ce dernier continua de continuellement l’électriser, avant de finalement s’arrêter après une longue agonie.

Genoux et poing à terre, il reprenait sa respiration comme il le pouvait, pendant que ses pouvoirs de régénération était partis. Sa tenue se déchira subitement laissant fleurir des ailes dorées, signe de la réussite de mon plan.

Je n’ai pas eu le temps de reposer mon esprit. L’ange nouvellement créé disparu sous nos yeux, et réapparu devant mes yeux, un trident apparu du néant au poing. L’action fut si courte que je n’eu pas le temps de réagir. L’arme cintillant dans un métal couleur bleu ciel, et se dirigeait droit vers la tête … Non, je n’allais pas terminer comme ça ! Il fallait que je trouve un moyen ! Une solution pour limiter les dégâts ! Quoi que ce soit !
Je ne trouva aucune solution en si peu de temps … Je l’avais vu droit dans les yeux, la faiblesse, ce qui restera ancré dans ma mémoire comme étant la manière de contrer un cerveau tel que le miens … Contre mon génie ! Le temps.

Cette fois, c’était la seule personne qui pouvait palier à ce problème qui se posa entre la lame et moi. Ses mains se posant en maigre barrière pour gagner un temps si précieux. Il n’avait pas la force d’arrêter le trident à main nue, alors sans aucune hésitation il planta ses mains sur les pointes acérées aux extrémités de l’arme. Le sang chaud expulsé sur mon visage par l’impact de l’arme inamovible.
La fraction d’un instant le jeune esprit ne semblait pas être le garçon timide et sans autorité que je connaissait … Mais un homme de terrain, prêt à sacrifier sa vie pour protéger celle des autres !

Ces précieuses petit grain de temps permit à la voix de Rha de nous parvenir.

- À GENOUX !

Alors que la pointe centrale de l’arme vint à toucher le milieux de mes deux yeux, ces mots suffirent à faire revenir l’arme dans le néant d’où elle appartenait.

Kgnif se désintégra sous mes yeux pour se positionner face à Rha, genoux à terre et tête baissée.

L’ange de crystal posa ses mains contre ses hanches, le sourire d’une idiote exprimant sa joie d’être le centre de toute les attentions. Mais cette idiote me laissa avec l’amère résolution de ne plus jamais faire confiance à ses réflexes !

                                             

L’anomalie finalement incluse dans l’univers, notre première mission de créature modératrice était achevée.

Mais une question me resta toujours dans la tête, et me hantera … Qui est donc le traître ?
Je ne veux leurs faire confiance, je ne veux pas m’enliser dans ce monde où on me ment pour une raison que je ne peux comprendre …

Je veux être un fier dragon, libre et fier de ses actions … Je ne veux pas être un couard qui ne fait que douter.

                                             


Bonjour cher lecteur,
Je me dénomme Lorentyfle, je suis l’écrivain derrière cette … Fiche ?
Même si c’est plus une nouvelle qu’une fiche maintenant.

Je tiens en premier lieu à vous remercier d’avoir suivi l’aventure des cinq premiers modérateurs du Monde des rêves sous les yeux de Dyrès.
En temps normal je n’aime pas trop couper la lecture de mes lecteurs avec des remarques venant du monde réel, mais avant de passer à la seconde partie de cette fiche, je juge que c’est un bon moment pour poser cette pause.

Mais de quoi vais-je parler ?

Du développement des personnages.
En effet, la seconde partie de cette fiche possède une ellipse passant tout le traitement des anomalies et l’arrivée du système des rêves ! Mais pour les néophytes cela signifie qu’une chose : il y a beaucoup de temps qui s’est déroulé.

À part la victoire du tournoi de Rosilia ou d’un modérateur concerné par ce système, je ne traiterais pas cette période de vie de Dyrès car … Il n’a pas évolué entre-temps.

Mais pour vous mettre un petit apéritif avant de commencer la seconde partie.
Je vous l’annonce directement.

Vous saurez pourquoi et comment Dyrès a créé les mortels.

Bonne lecture,

Et qu’Ylma vous garde.

—Fin de la partie 1—

 

Partie 2 : Doutes

Une jeune femme accoudée sur un bars à côté de ma noble présence enfilais les multiples verres les un après les autres. En accord avec sa tenue prise à la va vite composée d'une veste à capuche et de son jean préféré, elle se lamentait encore et toujours sur le même sujet.

- C'est horrible ! Pourquoi elle va se marier avec lui ! Franch'ment, je ne peux pas supporter ! Ch'u pourtant meilleure que lui sur tout les domaines ! Ch'u drôle, pas mal fichue et intelligente !

Je laissa passer un léger toussotement face à cette remarque.

- Hey ! C'est pas sympa ! Pourquoi tu dois toujours m'rabaisser Dyrès ?

- Je ramène uniquement à la réalité une personne qui doit augmenter la quantité d'alcool dans son sang pour oublier le fait qu'elle s'est prise le plus grand râteaux de l'univers.

- C'est pas ta réalité mais ton soutient que j'ai besoins collègue !

- J'ai pensé qu'au bout du cinquième, "non" tu aurais eu la révélation pour comprendre l'impossible montagne que tu veux franchir.

- Je ne sais pas si être amis avec toi était un pire choix en définitive …

- En effet, tu aurais pu boire dans un bar toute seule. Tu aurais juste été plus pathétique.

- T'es le pire ! Tu verra ! Quand tu tombera amoureux de quelqu'un t'auras pas le même discours !

Je répondis avec le visage emplit de dégoût.

- Avoir des relations qui nuiraient à l'acquisition de mes connaissances est une simple perte de temps.

- Et pourtant t'es mon pote et tu reste boire avec moi dans l'bar !

- Avoir de bonnes relation avec toi est nécessaire pour effectuer correctement mon travail.

- Pourquoi tu as réponse à tout ce que j'dis ?

- Car tu es ivre.

- C'est faux !

- Très bien alors combien fait le racine carré de huit multiplié par un quart.

L'ange de crystal entreprit de déclarer un duel de regard en plissant des yeux. Après un long silence de son spectacle visant à amuser la galerie, elle répondit enfin.

- Deux.

- C'est environ 0,707 mais tu aurais pu arrondir à 1. Tu es ivre.

- Mais c'est pas un calcul aisé de tête ! Ça ne prouve rien !

- Je suis sûr que non. Racine carrée de 8 donne environ 2,8. Puis du divise 2,8 par 4 et on obtient 0,7 soit environ 1. Honnêtement je me demande ton degré d'alcool pour ne pas savoir ça.

- Si c'est ta manière de draguer, elle est foireuse.

- Même si j'étais intéressé par les relations amoureuses, le fait que tu te plaigne sans cesse de t'être fait recaler, sans oublier ta surconsommation d'alcool te rend plus pathétique qu'attirante à mon avis. Si tu veux que ce genre de fait se produise avec d'autres êtres vivants, je te conseille d'arrêter de boire de manière excessive et de tourner la page.

 

En réponse à mes dire, elle demanda un nouveau verre.

- Je ne sais pas si tu es pire que Siphèn empathiquement parlant …

- Que ce soit moi ou Siphèn qui te l'évoque, la situation restera la même.

- Tu es juste énervant Dyrès. Console moi au moins !

- Si tu veux avoir un lot de consolation, je t'aurais bien dit que t'y reste encore sous ton titre d'impératrice de l'univers. Au yeux des anges.

- Le dernier passage était de trop, mais merci. Tu sais que mentir est des fois essentiel pour ne pas blesser quelqu'un.

- Oui, mais dans ce cas là, c'est uniquement mon égo qui a parlé. On est égaux, donc je ne peux pas te mettre sur un piédestal au-dessus de moi. Ce serait bafouer mon honneur.

- Déjà ça c'est mieux ! Merci Dyrès !

L'ange donna son plus stupide sourire puis descendit de sa chaise en titubant.

- Tu ne veux aucune aide ?

- Je suis totalement apte à marcher !

 

Elle diminua ensuite de taille pour retrouver sa forme initiale qui était de la taille des verres que l'on nous avait servi. Loin était l'âge où je faisais approximativement leur taille.

Alors qu'elle marchait aussi droit qu'une fonction sinusoïdale, je faisais en sorte de ne pas lui marcher dessus en l'accompagnant.

 

Alors que son degré d'alcool dans le sang était au plus haut, elle se mit à m'interpeller, sûrement car le silence qui s'installait la rendait plus morose.

 

- Hey, Dyrès, tu sais pourquoi Phénix et Siphèn n'ont jamais parlés de leurs épreuves pour obtenir leurs armes modératrices ?

- Tu veux ressortir les antiquités … Même s'il n'y a aucun lien avec ta consommation excessive d'alcool, j'ai quelques suppositions, il n'y a aucun moyen de lire dans leurs souvenirs de toute manière pour le moment. Pour ce qui est de Siphèn, je suis sûr qu'elle n'a jamais eu à faire d'épreuve car elle a été sauvegardée tel quel du passé. Cela ne ferais aucun sens qu'elle ais son arme avant nous tous. Et pour le moment aucun fait à mit en cause ma thèse. Pour ce qui est du Phénix, je penserais plus que la honte d'avoir échoué prédomine.

- Mais si on a cette arme c'est qu'on veux se rebeller contre notre créateur …

Je m'arrête de marcher suite à ces dires, comment ça ? Avoir l'arme divine serait un acte de trahison ? Jamais un dragon ne trahira qui que ce soit ! C'est une simple folie de penser que je souhaite me retourner contre l'être qui nous a créé !

- D'où tient tu ces sottises Rha ?

- Hey ! Arrête de juger Escalibur ! Elle ne t'as rien fait !

- D'accord, développe ce que l'arme divine t'as évoquée.

L'ange encore soumise aux effets de l'alcool émit un hochet avant de mettre son doigt contre son front, mimant une réflexion hors de sa portée.

- De ce que j'me rappelle, elle a dit que l'on était cinq et on combattait contre celui qui nous aurais créé. On avait vaincu les quatre anciens gardiens de ce monde … Et que le Détenteur du Début est pas sympa, et qu'il faut arrêter sa folie de je ne sais pas quoi … Mais on est tous mort et j'étais l'avant dernière. Prouvant ma supériorité naturelle, si celle encore en vie à la fin est Siphèn qui n'est jamais morte. Mais en gros, notre créateur serait le détenteur du début et les armes étant des nous rebelles voulant arrêter le Détenteur du Début … Bein elles nous auraient fait gagner uniquement si on a assez grandit pour avoir envie de se rebeller.

 

Après avoir entendu ce discours aussi confu que médiocre. Je ne pouvais m'empêcher de regarder à l'impératrice des anges comme autre chose qu'une personne totalement confuse par l'alcool.

 

- Si ce que tu dis es vrais, alors ma rébellion est de vous garder en vie. Ce qui est logiquement dans les intérêts de notre créateur. Il n'y a aucun doute à avoir sur le sujet. Tu as beaucoup trop bu d'alcool, monte sur mon dos, je te ramène dans ton palais. Je n'ai pas confiance en ta téléportation.

 

L'ange gonfla des joues agacée que je revienne de nouveau à la charge sur son deuxième plus gros défaut. Mais elle s'exécuta et monta sur mon dos, pensant bien évidemment à me frapper pour insister sur sa mauvaise humeur.

 

Je déploya ensuite mes ailes et utilisa ma magie d'air pour décoller.

Le vent était toujours aussi faible, dans ce monde remplit d'îles flottantes.

C'était l'une des sensations les plus agréables qu'on acquérissait en volant. Deux faibles soleils qui illuminaient avec douceur mes écailles, pendant que des ombres allaient et venaient durant le trajet, formé par les multitudes rochers volants ou bâtiments construits.

Le simple bruit impossible à identifier de discussion lointaine brisait délicatement le silence.

 

Ce voyage sans repère temporel était une parenthèse, un instant où mon cerveau se reposait.

 

- Et si l'objectif du détenteur du début est de nous tuer ?

 

La question sortie du néant de l'ange de crystal me laissa circonspect … Mais je ne laissa rien paraître et répondit calmement.

 

- Si on émet une telle hypothèse, cela voudrait dire que notre créateur souhaiterais recommencer l'univers, qu'un détail lui a déplu et qu'il voudrait perfectionner ce monde.

- Et comment peut-on arriver à empêcher ça ?

- On ne peut pas. Il est libre de tout détruire et recommencer à son loisir. La seule brèche possible serait de formuler une erreur universelle si puissante que pour se protéger notre créateur l'identifiera comme du pur extérieur et sortira de l'univers.

- Oh … Donc il faudrait devenir des anomalies ?

- C'est ça, il faudrait en devenir une et partir. Cependant, je ne sais pas ce qu'une telle transformation va causer. Donc j'ai arrêté mes recherches sur cette solution pour le moment.

- Alors il devrait y avoir une autre solution, non ?

- Oui, mais je ne la prendrais pas.

- C'est quoi ?

- Une sottise mêlé à de l'égoïsme.

- Dit toujours, on peut toujours trouver une solution qui en dérive.

- Tu vas insister jusqu'à avoir la réponse n'est-ce pas ?

- Bien sûr !

- Tu n'arrêtera pas d'être une ennuyante créature qui a échangé son bon sens par des ridicules ailes. 

Rha me donna un coup de pied sur mes écailles, renforçant l'effet de sa manifestation de colère à l'aide de sa magie pour que ce dernier soit ressenti. Ce qui fut une grande réussite et faillit me faire perdre l'équilibre.

- Si tu veux tant le savoir, détruire notre créateur pourrait-être une solution. Le détruire signifierait prendre sa place. Dans ce cas, un seul d'entre nous condamnerait tous l'univers. Il n'y aura qu'un seul survivant.

 

L'ange de crystal finit par fermer son clapet, cette "solution" l'avait calmée.

On ne va pas faire comme nos nous du passé, on sait le danger que représente la mort de notre créateur, alors on ne succombera pas à la tentation.

 

Le palais angélique fut enfin visible parmi les nuages. Depuis la dernière fois, de nouvelles extensions furent encore ajoutées. Je peux admettre que l’existence des portes s’avère fortement utile, pour voyager entre la maison et le lieu de travail d’un ange, en somme le palais. Et construire un simple couloir permettant à toutes ces portes d’accéder au palais serait suffisant. Mais, c’était sans compter une certaine architecte qui eut l'idée saugrenue de transformer l’extérieur et l’intérieur du palais en suivant une certaine … Créativité. Entre les tours, les formes qui n’auraient jamais dû exister, et les statues d'elle-même. Je me demande vraiment si tout ce grabuge était nécessaire. Mais ce n’était pas mon territoire, et si elle voulait faire des infamies de quartz et d’or … C’est son problème.

 

Quand j’arriva face à ce qui aurait dû être une zone d'atterrissage, je me pris dans les ailes un morceau de roche inamovible, manquant de me faire perdre l’équilibre, sans omettre l’étroitesse des lieux pour qui m’empêchait de déployer mes ailes pour ralentir. Je fus obligé d’utiliser ma magie pour finalement poser pied sur la place en marbre. Une fois que j’étais arrêté, l’ange de crystal glissa sur mon dos comme si j’étais un maigre toboggan. Au moment où ses pieds touchaient le sol, elle se releva, en faisant un T avec ses bras.

J’étais uniquement surpris qu’elle n’avait pas rencontré le sol à la fin de sa glissade.

Rha se retourna puis se dirigea vers la porte d’entrée, avançant dans un mouvement à en faire pâlir les approximations d’une droite.
Une fois qu’elle réussit à atteindre son objectif, je ne manqua pas de le reprocher par un simple :

- Prend ton temps pour désaouler.

Ce qui fut répondu par un tirage de langue. Décidément elle n'avait pas grandit.

 

Episode 2

 

Alors que je m'apprêtais à rentrer dans mon lieu de réflexion, un ange aux ailes dorées m'arrêta.

Ce dernier était habillé avec goût, un costard cravate simple, avec une chemise blanche sous ce costume. Sans oublier les chaussures noires toujours cirés à la perfection. Une simple petite fantaisie restait cependant, un boutons de chemise sous forme d'une faux noire était présent.

Sa précieuse cage dorée accrochée à sa ceinture avec une chaîne d'or qui venait jusque dans l'unique poche avant de sa veste. Je ne le connaissais que très peu, ne m'étant pas occupé à le réhabiliter dans l'univers. Mais je n'entendais que des louanges de son professionnalisme de la part de Rha, c'était son chouchou en somme.

 

- Bonjour Cage d'or, que me veux-tu ?

- Je tiens à vous remercier d'avoir ramené l'impératrice saine et sauve. J'ai commencé à me faire des cheveux blanc dés que j'ai appris qu'elle allait de nouveau partir boire.

- Je comprends totalement votre point de vue. Mais il faudrait vraiment qu'elle passe à autre chose.

- Malheureusement ce ne sera pas aisé, il faudra lui laisser plus de temps et de nouveaux objectifs.

Je soupira face à cette réponse et enchaîna.

- Pourquoi l'être vivant est-il si complexe ?

- Car l'être vivant n'obéit qu'à une logique individuelle, pas une logique commune. Il peut bien entendu la suivr, mais en suivant ses propres codes.

- On croirait entendre la blob. Bon je dois y aller, j'ai encore du travail qui m'attend.

- Très bien, faites cependant attention à votre santé Dyrès, le travail peut consommer un être jusqu'à qu'il ne reste qu'une coquille vide.

- Je devrais m'en sortir. Mais merci du conseil.

 

Je déploya mes ailes et m'entrepris sur le trajet du retour.

 

L'agréable silence règna de nouveau. Dans cette agréable sensation, je planais entre les nuages, m'éloignant des villes peuplées.

 

La blob ne viendra plus m'importuner en vivant son amourette avec l'ange d'or. Rha s'absentera pour une semaine au minimum. Phénix et Siphèn sont partis ensemble pour profiter d'un instant de repos, que l'ange de crystal à mit du temps à accorder. 

En un mot, je serais libre. Personne ne viendra me déranger !

Ce n'est qu'un sentiment agréable, je sais que personne n'est en danger et qu'ils me laisseront vivre en paix !

 

L'air vint se rafraîchir à force de descendre dans les tréfonds de notre monde céleste. La lumière se fit aussi rare, mais qu'importe, je pouvais me reposer, me vider la tête.

 

Dans l'obscurité je laissa le temps s'écouler, profitant du seul bruit du vent. De la sensation de l’air glisser sur mes écailles. Je laissais mon esprit se perdre parmi le néant. C’est un excellent moyen de commencer cette nouvelle vision du monde …

 

Malgré tout, je sentais un sentiment étrange me tirailler durant ce calme absolu, le sentiment d’avoir quelque chose qui ne colle pas, un élément que je n’avais pas la main dessus, un élément qui n’était que flou pour le moment. Cette sensation qui n’était pas la bienvenue tentait de me tirer de mon état de repos, comme un petit diable soufflant dans mon oreille qu’il y avait quelque chose à faire. Quelque chose à découvrir …

 

Mes yeux s’ouvrirent progressivement, me ramenant à la réalité avec volonté en tête. Je voulais avancer là où je m’étais arrêté.

 

Aidé par ma magie d’air, je repartis en direction de mon antre. Je m’étais volontairement éloigné de tous les autres individus, je ne voulais pas être constamment dérangé par ces incapables.

J’avais décidé d'ériger un bâtiment qui se devait d’être totalement pratique. Formé de plusieurs blocs de béton armé, ces derniers étaient troués pour me permettre d’entrer par le toit. Mon lieu d'atterrissage correspondant à un jardin central, possédant uniquement un pin en seule verdure, le reste de la pièce était entièrement pavée. Le jardin était ouvert sur toutes les pièces de la maison. Je m’étais tout de même permis de poser suffisamment de piliers pour que l’ensemble de la structure tienne. Mais en les espaçant suffisamment pour que je puisse passer.

 

Une fois que mes pattes se déposèrent sur le sol pavé de pierre grise, je m'avançai vers ma bibliothèque personnelle pendant que les lumières de la pièce en question s’allumaient. Je m’assis sur ma chaise, laissant un des minuscules livres sortir de la bibliothèque, avant de se déposer sur ma patte. Une lumière verdâtre se dégagea du livre avant d’afficher le texte sous forme d’un hologramme.

Alors que je m’entrepris à lire le rapport automatique de mon travail en cours, des bruits de pas se firent entendre. Je n’avais pas eu besoin d’attendre plus longtemps que les intrus arrivèrent au niveau de la bibliothèque.

Une fée aux cheveux noir qui dégradait vers le bleu foncé était coiffée d’un noeux au bleu légèrement plus clair, décoré d’étoiles blanches. Elle tenait la main à un ange en chemise à fleur d’hibiscus, short et tongues. L’ange aux cheveux bruns avait son autre main dans sa poche, et me salua d’un clin d'œil.

La fée agita sa main libre, le sourire radieux, alors que mon visage se décomposait.

 

- Salut Dyrès ! Comment tu vas ? Lâcha la fée toute excitée.

- Qu’est-ce que vous faites ICI ? Je n’ai pas réussi à contenir une certaine surprise, si je peux me permettre le mot au vu de mon agacement.

- On rend visite à notre futur voisin. Lâcha simplement l’ange en haussant les épaules.

- Pardon ?

- Bah, on fait ça d’habitude entre anges.

- J’aurais besoin de processer cette phrase, laissez-moi quelques minutes.

Après une longue inspiration puis expiration, échouant à me calmer, j’enchaina.

- Répétez moi cette phrase s’il vous plaît.

- Répétez moi cette phrase s’il vous plaît. Lâcha l’ange avant de tirer la langue, se sentant malin d’atteindre le pic de la comédie.

- Non, dites moi juste pourquoi vous êtes là déjà.
- On rend visite à notre futur voisin car on emménage pas loin. Répondit la blob en posant son index contre sa joue.

- Première question, pourquoi vous êtes mes voisins ?

- On habite à côté.

- D’accord deuxième question Kgnif, pourquoi habitez- vous à côté ?

- C’est simple, c’est que mon sucre d’orge voulais habiter à côté de chez toi pour pouvoir te rendre souvent visite.

- Ah, d’accord. Je laissa passer un léger soupir d’exaspération suite à cette … Nouvelle. Puis, je repris, troisième question, pourquoi vous n’habitez pas avec Rha ? Pour être proche du palais, pour le travail.

- Je connais la réponse ! S'exclama la blob. C’est simple, vu que l’on a des portes qui peuvent directement nous transporter dans le palais, on peut habiter où on veut ! Et vu qu’il y a une porte de l’eau à trois îles du lieux où tu vis … On est donc proche de chez tout le monde ! Ce n’est pas une super invention les portes spatiales ?

- Ou-oui … En effet …

 

C’est la dernière fois que je donnerais des conseils à Rha sur la gestion de son territoire, et aussi la dernière fois où il ne se passera pas d’heureux petits incidents quand je la ramènerais ivre.

 

Episode 3

 

 

 

 

[Histoire en cours d'écriture]

 

 

Informations complémentaires

Vainqueur des tournois suivants :

Tournois des modérateurs édition 2020.

[Pas d'autres tournois remportés]

Statut : Anihilé, fantôme.
Date de naissance : 0 supposé de l'univers.
1ère apparition : Agnora seconde partie. LPE : Arc de Théo Croft, juste avant son entrée dans l'océan modérateur. 
Timeline d'origine : Destinée Inchangée, Chaotique, Catastrophe.
Faits notables : Créateur de la force rouge, créateur des âmes, créateur de la magie de foudre, chef modérateur des dragons. 
Relations :

- Rosilia : Il la juge comme une imbécile mais malgré un dégoût envers les faits ancré dans son être il ne peux pas la voir autrement qu'une petite soeur.
- Le Phénix : [Champ renseigné à la fin de la partie 3]
- Rha : [Champ renseigné à la fin de la partie 3]
- Siphèn : [Champ renseigné à la fin de la partie 3]
- Détenteur du début : Au départ, Dyrès admirait son créateur, il le juge maintenant comme une personne détestable.
- Rhaar : [Champ renseigné à la fin de la partie 2]
- Le Docteur : Après avoir trahit les anges pour le rejoindre, et effectué la part de son contrat avec brio, Dyrès garde un grand respect pour ce dernier.
- Orat : C'est la personne qu'il juge comme être la plus proche de lui, et le considère comme un frère.
- Théodore : Il juge ce fantôme comme étant loyal et l'un des meilleurs mortels qu'il s'était donné de rencontrer.
- Alexandre Le Grand : C'est à ses yeux homme qui fait ce qui doit être fait pour ses objectifs, malgré cette part de respectable, il juge que ce dernier devrait travailler sa personnalitée.
- Élyta : Une idiote.

Thème musical :

Officiel : (400) 【東方Cinematic/Orchestral】 Satori Maiden ~ 3rd Eye 「CarrotWine.」 - YouTube

Proposition de Rosilia : (400) 【手描き】ワールドイズマイン【PV】~ Hatsune Miku - World is Mine - YouTube

 

Liste des projets en relation

Mise à jour : 31 décembre 2022 00:05 Auteur : Le Monde des Rêves