Cassandra Wilton (Cass)
Physique du personnage
Cassandra Wilton ou communément appelée “Cass”, trente trois années de vie dans l’univers 817, l’univers où se trouve la “Grande Ville”. Elle a les cheveux noirs corbeaux pour des yeux bleus océans et un petit mètre soixante dix pour soixante trois kilos sur la balance. Cass est Habituellement habillée de façon à ne pas trop montrer de peau avec des vêtements d’une couleur plutôt sobre et renforcés à certains endroits et traficoté à d’autre. Seul ses lèvres pulpeuses peuvent exprimer une certaine sensualité à travers elle, fallait pas compter sur son regard qui est constamment à la limite du froid. Toujours l’air sûre d’elle, ses yeux peuvent témoigner de l’expérience des nombreux combats dans lesquelles elle a participé. Si vous la voyez sans armes à première vue, ne lâchez pas votre garde, elle les dissimule un peu partout sur son corps doté d’une légère silhouette formée, vous pouvez avoir de très mauvaises surprises.
Personnalité du personnage
Cass n’est pas la personne type avec qui on peut rigoler aisément ou avec qui on peut discuter autour d’une tasse de thé en général. C’est une personne très solitaire qui garde un sang froid à toute épreuve. La pitié n’a plus vraiment de valeur si ce n’est une faiblesse qu’il faut effacer pour survivre dans ce monde. C’est pour cela qu’elle reste toujours sûre d'elle, accompagnée d’une grande confiance en ses capacités. À cause ou grâce à ce genre de mental, Cass est un vrai mur anti-émotion, ce qui lui permet pour elle, de se concentrer le mieux possible pendant ses occupations plutôt sportives.
Histoire du personnage
Cassandra Wilton, peut-être la connaissez vous déjà à cause de sa réputation. Ce serait une véritable machine de guerre à elle-même, on ne sait pas vraiment d’où elle vient, personne ne le sait. Les seules infos que nous avons pu avoir à son sujet se trouve dans son casier judiciaire, “Meurtres multiples de citoyens, nombre de mort au total : Inconnu.” Les cadavres ont été retrouvé avec plusieurs coupures, mais ces dernières étaient si net, si propre, d’une précision chirurgicale qui fait froid dans le dos. Elle ne laissait aucune trace dans ces macabres scènes, alors comment s’est-elle retrouvé dans la “Grande Ville” me demanderez vous. Eh bien...elle s’est rendue à l’autorité d’elle-même, comme ça, sans raison apparente. Cette femme est un réel mystère à elle toute seule, héhé. D’ailleurs pourquoi me demander ces infos à son sujet ?
- Pour une petite affaire personnelle à régler avec elle.
- Euh...vous êtes sûre de vouloir la chercher ? Je veux dire...elle fait partie du top 10 des citoyens de la grande ville les plus meurtriers. De plus..c’est elle qui nous trouve, pas l’inverse..
- Tout à fait sûr, elle reste forte mais pas invincible.
- Vous savez, je ne suis qu’un humble informateur dans ce monde cruel, mais je peux tout de même vous conseiller de ne pas lui chercher des noises.
- Occupez-vous de vos affaires, je sais dans quoi je m’embarque.
- C’est vous qui voyez...ne venez pas vous plaindre ensuite. Bref, parlons argent désormais, par ici la monnaie.
La personne en face de l’informateur décroche une bourse de sa ceinture et la pose sur le comptoir avant de se diriger vers la sortie. Il y a un peu de passage dans cette rue marchande de la “Grande Ville”, il commence à faire nuit, en plus de cela. Enfin...les lumières qui sont censées représenter le jour commencent à se changer. La personne qui est sorti d’un petit immeuble légèrement délabré et éclairé par des petites lampes japonaises jaunâtres, marche silencieusement en se faufilant à travers les quelques passants.
Après quelque minutes de marche, elle se retrouve seule dans les ruelles, passant rapidement l’une d’elle pour aller à la suivante. Sur ses gardes, elle avance rapidement dans le but de rentrer chez elle, rester dehors vers ces heures n’est pas vraiment une très bonne option. L’encapuchonnée passe un bref regard derrière parfois, l’impression d’être suivi n’arrange pas vraiment les choses, rien en vue pourtant. Bon, ce n’est pas la première fois que ce sentiment apparaît, après tout elle n’est pas dans le meilleur endroit du monde. Elle finit donc par rentrer dans une petite maison de taule, dans un coin isolé par rapport au reste du quartier vide. Il n’y a que le strict nécessaire pour survivre, ration, trousses de soins, sac d’armes, munitions...Elle ferme la porte et pose une planche pour la bloquer, un bref souffle parcourt sa bouche avant de se retourner. Mais à sa grande surprise, ou plutôt à sa mauvaise surprise, un flingue se retrouve collé entre ses deux yeux.
La personne encapuchonnée écarquille ces dernier en réprimant un cri d’étonnement. D’une voix tremblante et peu assurée, elle lance...
- Toi…? C’est bien toi…?
- Pourquoi cet air si surpris ? Ce n’est pas toi qui me recherchais pour une affaire personnelle à régler ?
- Com...Comment tu…?
- J’écoute.
- Hein…?
- C’est quoi tes affaires ?
- Eh bien..je...comment...je veux dire...c’est...
Cassandra charge son tir, gardant une expression neutre sur le visage. Son regard glaciale est plongé dans celui de son interlocuteur, ne laissant aucune trace d’émotion. Ce dernier commence à paniquer, il ne s’attendait pas à un aussi brusque dénouement. Son coeur s’accélère, la peur ne fait que l’envahir sans qu’il ne puisse la contrôler.
- N-non !! Pitié !! Je vous en prie, je ne vais pas vous chercher plus de problèmes si vous me laissez partir !
Cass, après quelque secondes de blanc finit par baisser son arme lentement, ce qui soulage grandement le menacé.
- Merci…
Ce sentiment d’être sorti d’affaire, tout ça n’est qu’illusion car soudainement un petit bruit sourd se fait entendre. L’encapuchonné s’écroule sous son propre poids, avec une expression d’effroi figé sur le visage. Cassandra, après s’être décalée pour laisser tomber le corps, ressort une longue et fine aiguille de la victime pour l’essuyer dans le pli de son bras gauche. C’est avec une voix monotone et un regard légèrement jugeur qu’elle lance au mort.
- La pitié, c’est pour les faibles.
Puis elle sort comme si de rien était de la maison de taule, jetant un regard vers le faux ciel de la grande ville, une nuit artificielle. C’est au bout d’un certain nombre de mètres que parcourt Cass, la petite maison finit par exploser dans son dos, mais elle ne se retourne pas bien au contraire. L’auteure de cette tragédie ferme les yeux en disparaissant à travers quelque ruelles, ne laissant derrière elle qu’un tas de cendre, seule trace de son passage.
“La mort n’est qu’une libération pour les habitants de ce monde.” Cass.
Mise à jour : 27 février 2020 11:51 Auteur : Aku