Après l’accident, le carnet de Jane Harpia
Jeu Après l’accident créé par Gulix

J’écris dans ce carnet au cas où je ne survivrai pas… Je suis Jane Harpia, 34 ans et simple mécano du Blazerjard. Mon dieu… J’ai eu de la chance, enfin je crois… Je n’ai pas encore retrouvé d’autre survivant, et il va m’être difficile d’aller en chercher, j’ai une sale blessure à la cuisse, je crois qu’il y a un morceau de fer. Ça saigne… J’ai mal… J’ai horriblement mal… Mais je n’ai pas le temps de traîner, on dirait que la structure va s’effondrer, je vais prendre le stricte nécessaire et me sortir de là le plus vite possible. Une fois dehors, je m’occuperai de ma jambe.
Me voilà enfin sortis. C’est un véritable désastre. Le vaisseau est en ruine, je n’ai vue que des morts. J’ai pu par chance récupérer une radio et de quoi me soigner, personne ne répond à mon appel à l’aide, et la jungle à côté du vaisseau ne me rassure guère. Le seul réconfort que j’ai actuellement sont le feu de camp et les 1er soins fait à ma jambe.

Aujourd’hui commence réellement ma survit en ces lieux étrange, et la première chose que je dois trouver c’est de l’eau et de la nourriture. Comment une simple mécano comme moi va faire pour réussir à survivre dans cette jungle ? Je n’étais pas sensé quitter la salle des machines pour me retrouver dans un tel endroit ! Je veux rentrer chez moi… Ma famille me manque, mes amis aussi… Et mes collègues… J’aimerai tant les revoir, que ce cauchemar ne soit qu’un simple rêve et qu’à mon réveil je les vois me saluer comme si rien ne s’était passé, les yeux plein de vie.
Whoa… Je ne sais comment décrire ce que j’ai vue, c’était si étrange, si particulier… Je dois l’avouer, ce fut très surprenant. J’étais en train d’explorer les alentours afin de trouver des ressources qui pourrait mettre utile, bien que le fait de me déplacer était une torture, il fallait que je le fasse, le vaisseau est en ruine et il n’y a personne pour m’aider. Il m’est difficile d’établir un Nord du Sud, un Est et un Ouest, et d’autant plus difficile d’établir un bâbord de tribord à partir du vaisseau. Mais dans cette jungle, alors que j’avais enfin trouvé une source d’eau, une créature minuscule et luminescente se mis à voler autour de moi, puis une deuxième, puis plein d’autres ! Ils étaient beaucoup trop nombreux pour que je puisse les compter et impossible de m’enfuir, ils m’aveuglaient. Certains d’entre eux se posaient sur mes blessures et là où il y avait des traces de sang, je me suis sentit plus légère et la douleur disparu. Puis j’ai entendu une voix douce et clair comme du cristallin, apaisante et rassurante. «Tient bon Jane Harpia, notre chez nous peut être dangereux, mais il n’est pas mauvais. Que notre cœur puisse te guider dans les moments sombre.» Après cela, mon corps est redevenu lourd, la douleur est revenu, et les petites lumière partirent. Mais mes blessures et les traces de sang avaient quand à elles disparus. J’ignore ce que cela était et pourquoi est-ce que ça m’a soigné, pourquoi ? Pourquoi ? Je ne sais vraiment pas, comment a-t-elle… Ont-elles su mon nom ? Et que signifiait réellement ses paroles ?

Jour 2 : Je ne sais pas si cette mise en forme est bien, mais qu’importe ce n’est pas le plus important.
Aujourd’hui, je suis retournée à ce qui restait du Blazerjard dans l’espoir de trouver des outils pour mieux survivre et aussi ma bague de fiançailles, je la retire toujours pour travailler, bien trop jolie pour la laisser recevoir tout le cambouis où mes mains plongent pour réparer les machines. Je tiens énormément à cette bague, elle me rappelle Telyo, le jour où il m’a fait sa demande et aussi la promesse qu’à la fin de cette mission au sein du Blazerjard on serait enfin marié. Maudit accident ! Je ne sais même pas ce qu’il s’est passé exactement, je m’occupais de l’entretien d’une des machines quand toutes les alarmes ont sonnées, je me suis retrouvé coincé dans la machine. Ce n’était vraiment pas confortable, mais au moins ça m’a sauvé la vie, même si ma cuisse à souffert d’un gros éclat de métal, je m’estime plutôt chanceuse.
Le point positif de cette journée, c’est que j’ai pas mal de matériel pour tenir dans cette jungle, mais je suis dépité de ne pas avoir retrouvé ma bague, j’espérais la retrouver dans ce qu’il restait des vestiaires, ou bien de la salle des machines; mais non, rien. Et puis… Il y a les corps… Leurs yeux vides… C’est juste affreux, c’est tellement difficile d’aller dans le vaisseau et de les voir, de prendre ce qui est nécessaire… Il faudra que je trouve un moment pour les enterrer avant que des charognards ne passent.

Cela doit faire peut-être plusieurs jours voir une ou deux semaines que je suis dans cette foutue jungle, j’ai construit un camp, enterré les morts et surtout survivre. J’ai trouvé un endroit idéal pour avoir de l’eau potable, récupéré de la nourriture dans les réserves de ce qui reste des ruines du Blazerjard. Je n’ai pas trop osé pousser l’exploration pour le moment, mais maintenant que j’ai globalement fini avec le vaisseau je vais pouvoir m’y atteler. Je pense que je devrai garder quelques pages pour en faire des cartes de la zone où je suis. Je pourrai aussi chercher au niveau de la commanderie s’il y a les radars qui fonctionnent et de quoi faire des cartes plus précise que mes maigre talent en dessin.

Aujourd’hui je suis retourné un dernière fois dans le vaisseau, du moins… J’espère que c’est la dernière fois… Revenir ici me rappelle beaucoup trop de souvenir, les moments où on rigolait bien avec Elkart et Trevor, juste avant que le chef Althais nous rappel de sa forte voix que l’on avait du travaille à faire et qu’il nous donnait à chacun nos consignes. C’est ce qu’il s’était passé lorsque l’accident est survenu. Je pourrai remercier la machine que je réparais de m’avoir sauvé la vie mais c’est surtout au chef Althais que je dois la vie,s’il y a bien quelqu’un qui mérite les honneurs, c’est bien lui. Je prie pour survivre jusqu’à ce que les secours arrivent… Mais si je ne survit pas et que quelqu’un retrouve ce carnet, alors s’il vous plaît, faite que Frank Althais ne soit jamais oublié, car il a fait au mieux pour sauver la vie d’un maximum de personnes avant de mourir. Je ne pouvais pas le voir, étant donné que j’étais coincé dans la machine sur laquelle je travaillais, mais je pouvais l’entendre hurler des ordres pour qu’il y ait un maximum de survivant qui s’échappent par les cabines de sauvetages. Faite que ceux qui ont pus s’enfuirent soient toujours en vie et lancent un appel à l’aide pour envoyer des gens ici.

Je commence à perdre la notion du temps ici, j’ai hâte que quelqu’un entende mon appel à l’aide et vienne me secourir. Même si mon camp est de plus en plus confortable à mesure que je l’améliore avec ce que je trouve, Telyo me manque énormément. Je pense chaque jours à lui, à son sourire, à sa cuisine, à ses petites attentions qu’il me portait sans cesse, à ses mains caressant ma peau. Cela m’aide à tenir.
Enfin, en tout cas j’ai établi un Nord et Sud à partir de mon camp pour pouvoir me repérer plus facilement. Chaque jours quand je ne m’éloigne pas trop du camp, j’étudie les déplacement du soleil avec un bâton planté à la verticale et des tracés au sol comme point de repère. La nuit, quand le sommeil refuse de venir, je regarde les étoiles, essayant de les comprendre afin de pouvoir me repérer même de nuit. Mais l’astronomie n’est pas mon truc, alors ce n’est pas facile.
J’ai aussi potentiellement trouvé une source d’énergie électrique, mais… C’est un peu immorale. Cette source n’est d’autre qu’une créature étrange (mais qu’est-ce qui n’est pas étrange ici ?), elle ressemble à un énorme chat de la taille d’une monture avec d’immense bois de cerf dirigé vers l’arrière et un pelage zébré de nuance de bleu électrique. Je ne sais pas comment, mais cette créature arrive à produire une grande puissance électrique qui pourrait recharger les batteries du matériel que je peux réparer ou bien bidouiller quelque chose. Dit comme ça, je pourrai me mettre dans l’idée de construire un vaisseau pour me sortir de là, mais mes compétences en ingénierie ne sont pas aussi poussée, je doute sincèrement de mes capacités pour créer quelque chose de viable pour moi. Je ne sais pas comment je vais faire, mais il pourrait m’être vraiment utile plus tard.
Apprivoisé peut-être ? C’est à réfléchir.

Ma vie dans cette jungle s’améliore, je commence à apprendre ses dangers, ses merveilles et d’autres choses encore. Je n’ai jamais revus les petites lumières qui m’avaient soigné ni même entendu la douce voix qui était apaisante au bord de la source d’eau. Je n’arrête pas de penser à Telyo aussi, je veux tellement le revoir, et sentir son étreinte.
Telyo, si un jour tu lis ces lignes, si jamais je ne survit pas, sache que je ne t’ai jamais oublié, que je pense chaque jours à toi. Je t’aime Telyo, et c’est pour toi que je m’accroche, c’est pour toi que je tiendrai dans cet enfer verdoyant. Plus que mon instinct de survit, c’est ma volonté et mon désir de te revoir qui fait que je suis encore là aujourd’hui. Je n’abandonnerai pas, car je sais que tu m’attends, et je reviendrai saine et sauve vers toi.

S’il y a bien une chose qui me manque en ce moment, c’est bien la civilisation. Rien que le fait de me balader dans les rues pavés entre de hauts bâtiments avec à leur base des magasins proposant diverses choses, le tout accompagné de Telyo me manque terriblement. Qu’est-ce que nous en passions des bons moments dans ces rues où nous rions. J’ai l’impression que je ne pourrai plus jamais revivre ça, pourtant, je ne dois pas perdre espoir, si j’arrive à sortir de là, si je réussi à tenir jusqu’à l’arrivé des secours, alors Telyo et moi pourront enfin marcher de nouveau sur les chemins pavé entre les magasins, se faire plaisir en achetant deux trois petites choses, s’arrêter devant une maisonnette à friandises et prendre des barbes-à-papa… J’en ai les larmes aux yeux d’écrire cela… Je veux rentrer chez moi, je n’en peux plus d’être ici. Sortez-moi de là ! Je vous en prie !

Ça y est, aujourd’hui j’ai réussi à fabriquer une lance énergétique à base d’éther. J’ai travaillé dessus durant deux jours en plus de me morfondre un peu, mais maintenant je suis prête à en découdre. Pour faire cette lance, j’ai utilisé du matériel que j’avais récupéré dans le vaisseau il y a un moment. Sachant qu’il y a des bestiole plutôt… Énorme, j’espère pouvoir les éloigner avec ça, voir même chasser ! Mais je ne sais pas chasser, ni même dépecer… Mes réserves de nourritures son presque épuisées, donc dans tous les cas je n’ai pas le choix, il faudra bien que je chasse et apprenne tout ça par moi-même. Ça m’effraie, mais malgré tout je me dis que je peux y arriver, et je travaille en même temps sur la conception de pièges pour pouvoir attraper de petites proie et ainsi continuer à me nourrir. J’y arriverai, il ne faut pas abandonner tant que l’on a encore de l’espoir.

J’ai été obligée de revenir au camp plus vite que prévue aujourd’hui, j’espère que ce truc ne suit pas les traces de sang. J’étais en exploration dans le Sud-Est du campement, là j’ai découvert une entrée souterraine où l’eau passait; avec ma lance énergétique je me suis avancé à l’intérieur. J’aurais dû prévoir une source de lumière, comme une torche par exemple, mais je ne pense pas que cela aurait été suffisant. Éclairé faiblement avec la lance énergétique, je n’ai pas vraiment vue ce que c’était, mais ça m’a fait une sale blessure au bras avant de faire un cri persans, elle m’a aussi griffée le visage. C’est dommage que je n’ai pas de miroir pour voir ce que cette saloperie m’a fait exactement, en tout cas ça brûle un peu. Je viens d’utiliser le dernier soin de la trousse de secours, maintenant il va falloir que je fasse d’autant plus attention, je ne sais pas faire de soins et j’ai pas envie de faire des expériences avec des plantes dont j’ignore les effets. Je suis effrayé à l’idée d’essayer de me guérir avec une plante que je ne connais pas et qu’au final je m’empoisonne plus qu’autre chose. Pour cette fois, je m’en sors bien, mais je sais désormais que les souterrains son habité et potentiellement très hostile si on n’est pas un minimum préparé. Il n’empêche… Je me demande ce que c’était, griffus, sombre et un genre de claquement. Je crois avoir déjà entendu ce claquement certains soir, mais je ne suis pas sûre de moi pour le coup, peut-être que je me trompe et que c’est totalement autre chose.

Ces dernier temps, le soir principalement, je n’arrête pas de penser à Telyo, j’ignore quel jour nous sommes, mais si on était un samedi, alors j’aurai été en ce moment même avec lui sur le canapé pour une soirée télé avec des boissons et des friandises, on aurait sûrement refait le monde et bien d’autres choses. Ici, il n’y a pas de télé, pas de canapé, et encore moins Telyo… Plus le temps passe et plus tous cela me manque terriblement, j’ai hâte que les secours arrivent, c’est mon seul espoir pour retrouver ces moments uniques et surtout, pour retrouver Telyo. Je dois revenir… Non. Je reviendrai

Je suis passé près du Blazerjard aujourd’hui, cela m’a rappelé le malheureux évènement qui fait que je suis actuellement dans cette situation. Mais certains détails étranges me reviennent en mémoire, surtout des détails d’avant l’alarme.
Le jour de l’accident, Macklotii était vraiment bizarre, il semblait stressé et inquiet, un moment donné je l’ai même entendu s’excuser sans raison à Elkart, et quand celui-ci lui a demandé pourquoi, alors Macklotii à simplement répondu qu’il ne pouvait rien dire. Je commence à me demander si cet accident en est vraiment un, et que ça ne serait pas plutôt du sabotage. Dommage qu’il soit mort, je ne peux pas tirer ça au clair, et le vaisseau est beaucoup trop endommagé pour déterminer s’il y a eu un sabotage quelque part. Plus j’y pense, plus je revois mes souvenir avec Macklotii et des faits un peu étranges le concernant. S’il vous plaît, faite que ça soit simplement un malentendu de ma part et que Macklotii ne soit pas un traître. Sinon… Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il aurait fait ça ? Lui qui était si gentil et serviable avec tous le monde, j’ai dû mal à comprendre ce qu’il s’est réellement passé, ou alors j’ai peur de trop bien comprendre, mais je ne le souhaite pas.

Aujourd’hui je me sens en meilleur forme, mes blessures semble bien guérir et je n’ai plus mal. De plus je commence à bien m’adapter à la jungle où je vis en ce moment. Je commence à me dire que le jour où je partirai d’ici, j’aurai laissé quelque chose en ces lieux, et je ne parle ni de ma bague perdue ni de mon campement de fortune. Je crois que je vais laisser quelque chose de plus profond, comme un souvenir, une trace, la même trace que ces lieux m’ont laissé au plus profond de mon cœur. Lui et moi avons fait un échange important, une part de nous, de notre âme que l’on a laissé l’autre; jamais je ne l’oublierai et même si cela ne ce voit pas, jamais cet endroit ne m’oubliera.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis mise à lire ce que j’avais écris précédemment dans ce carnet, et je me suis rendu compte que je n’avait pas osé écrire certains évènements qu’il m’était arrivé. Je me dis que ce n’est pas plus mal en un sens, car lorsqu’on écrit quelque chose, c’est pour que cela soit lu.
Avec cette optique et l’espoir de partir d’ici, il est normal de ne pas tout décrire comme les horreurs que j’ai vue (pauvre gros chat électrique… Je suis encore désolé), les choses étranges que je ne comprends toujours pas et le mélange de peur, de curiosité et d’autres sentiments qui s’amusent avec moi. Si je me mettais à tout écrire, je n’aurai déjà plus de place. De plus, je crois qu’à force d’être ici, j’apprends la dure loi de la vie et à relativiser. J’espère que je n’aurai pas trop changé quand je reviendrai auprès de Telyo, ou bien qu’il arrive à m’accepter telle que je suis ou serai.

Pour une raison que j’ignore, j’ai utilisé une fleur et quelques plantes pour en faire une bague que j’ai mise à mon annuaire gauche à la place de ma bague perdue. Je me suis senti obligé de la faire en voyant la fleur du même bleu que le saphir qui ornait ma bague. La regarder me rappelle le jour où Telyo m’avait emmené dans mon restaurant préféré, il avait fait comme si de rien n’était de tout le repas et là, il s’est agenouillé m’a tendu la boîte avant de l’ouvrir avec la phrase tellement connu du ‘’Jane, veux-tu m’épouser ?‘’. J’en avais le souffle coupé, j’étais tellement ému, je crois même que j’avais les larmes aux yeux. Et naturellement j’ai accepté, quand je serai rentrée, que les secours m’auront sortie de là, on pourra enfin se marier.
Cette fleur qui me rappel le saphir est le souvenir d’une promesse auquel je m’accroche comme la dernière lueur d’espoir pour tenir en ces lieux infernales.

Bon… Ça doit faire deux jours je penses, mais il y a des grésillements étranges dans la radio. Depuis l’accident, je lance au moins un appel à l’aide avec cette radio en ayant espoir de recevoir une réponse autre que des grésillements incessant. Je ne sais pas ce qu’il se passe exactement, mon instinct me dit que ce sont les secours qui sont proche, mais depuis maintenant deux jours, les grésillements sont différent, je n’ai toujours pas de réponse à mes appels à l’aide, mais il faut garder espoir. Si je trouve la bonne fréquence peut-être que j’aurai enfin une réponse et que l’on viendra me sortir d’ici. J’arrive Telyo, je suis sûre que les secours arrivent très bientôt, et je vais enfin pouvoir retourner dans tes bras.
S’il vous plaît, je sais que les secours sont proche, venez vite me sortir de là, pitié.

Je… Je ne sais plus depuis combien de temps j’attends avec impatience les secours, les grésillements sont toujours aussi étranges et depuis je crois quelques jours le ciel à une couleur rougeâtre. Mais… Le ciel ne peut pas être aussi rouge comme ça durant des jours entiers, si ? Ça ne peut pas être réel, les arbres eux-même se mettent changer et à devenir encore plus bizarre qu’il ne l’était déjà avant. S’il vous plaît, si c’est un songe, alors réveillez-moi, réveillez-moi !
Je suis effrayé… J’ignore ce qu’il se passe autour de moi, je ne comprends pas, est-ce dangereux ? Est-ce normal ? J’arrive pas à le déterminer. Ma tête me tourne un peu, j’ai l’impression d’être fatigué, je me sens ailleurs comme si j’étais présente sans être présente, un peu comme quand on est dans un rêve ou plutôt dans un doux cauchemar.

Écrire dans ce journal est sans doute le dernier lien que j’aurai avec toi Jane. Je ne me suis jamais autant rapproché de toi et de ta pensée que par ce carnet, pourtant, mon amour pour toi n’en a jamais été altéré. J’ai été dévasté quand j’ai apprit que l’on a retrouvé ton corps inerte. D’après les médecins, un puissant gaz t’as lentement asphyxié, c’était peut-être ça le ciel rouge que tu as décrit dans ce carnet. Jane, j’ai été tellement touché par tes écrits, tu n’as pas cessé de penser à moi, à ton retour parmi nous. J’ai gardé la bague de fleur que tu avais faite, elle est rangé précieusement dans une boîte à côté du cadre photo où tu es dans mes bras avec un magnifique sourire et de ton carnet. D’ailleurs, comme tu l’as demandé dans ces pages, un mémorial à été dressé en mémoire de tous ceux qui sont mort dans le Blazerjard, celui de Frank Althais et le tient, Jane Harpia, ont été mis à l’honneur.
La vie continue sans toi, mais c’est tellement difficile, j’arrive à peine à avancer, mes pensées sont sans cesse tourné vers toi et je ne peux m’empêcher de feuilleter tes écrits aux points de les connaître par cœur et de m’en imprégner jusque dans l’âme. J’aimerai tant te rejoindre là maintenant. Je sais que tu m’attendras avec ton radieux sourire, alors… Peux-tu m’attendre encore un peu ?
Je t’aime Jane.

Telyo Tatei